Forum de FilmDeCulte

Dans la section Tops, j'écrivais :


À la revision, c'est même incroyablement, incompréhensiblement mineur.
D'un point de vue "superficiel" déjà, on ne retrouve pas la surenchère en termes de "pari" de tournage contrairement aux précédents qui proposaient à chaque fois une ampleur plus imposante ou des VFX révolutionnaires. C'était quand même le film le plus cher de l'Histoire à l'époque de sa sortie et les effets spéciaux du climax tiennent remarquablement (contrairement à tous ces plans où la doublure cascade de Schwarzenegger est giga-grillée mais ça, ça a toujours été le cas) mais le véritable challenge que Cameron semble relever ici est de sortir quelque peu de sa zone de confort.

Enfin, je sais pas si on peut qualifier sa SF politique et pessimiste de zone de confort mais disons qu'il a le mérite de s'essayer à un exercice complètement différent dans le ton, ouvertement comique, sans manquer de proposer des morceaux de bravoure inventifs (comme ceux susmentionnés) dont le caractère too much s'inscrit dans ce registre décomplexé, ainsi que de travailler certaines de ses thématiques phare (le couple re-trouvé dans l'action, le personnage féminin qui sort de sa chrysalide). Mais l'ensemble reste léger, comme cette politique manichéenne de blockbuster de base (services secrets vs. terroristes islamistes dans une ère pré-11 septembre).

La récréation est communicative donc c'est cool (et le film m'est culte sur pas mal de scènes) mais c'est vrai que cette portée limitée détonne dans sa filmographie, même à l'époque où il n'y avait que deux ou trois ans entre chaque film. C'est également un remake donc le premier film qu'il ne conçoit pas de zéro (Aliens a beau être une suite, il change tout, il a d'ailleurs recyclé un vieux script à lui intitulé Mother). Donc il y a peut-être quelque chose de l'impasse créative, une envie de changer de registre, abandonner la SF, abandonner l'horreur, et son film suivant allait le confirmer. Big time.

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Et pourtant, le climax reste gravé sur ma rétine depuis 1994.

On veut le Blu-ray fils de pute.

Nan mais il est ouf. L'enchaînement sauvetage en hélico sur le pont/baston sur le jet Harrier est incroyable. Je remets pas en question le taf abattu et la réussite du film auquel je n'ai virtuellement rien à reprocher, je m'étonne juste de la "mineurité" du film. À l'échelle de la filmo de Cameron, c'est Le Terminal.

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Film d'enfance vu X fois, un des films qui exécute le mieux la recette action-second degré. Je le reverrai jamais.

LOL pour l'enchaînement

Ah mais j'aime beaucoup Le Terminal. Mais ça fait :
Saving Private Ryan
A.I.
Minority Report
Catch Me If You Can
The Terminal
War of the Worlds
Munich

Miskine Victor Navorski.


C'est fini les réals anglo-saxons avec des budgets importants et leurs histoires hollywoodiennes bien racontées avec force effets complaisants pour Baptiste.

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Tu prêches un converti pour ce run de fou entaché par Le Terminal qui vaudra tout mon soutien à Spielberg dans cette coupe.

Il en a réussi deux oui. Il tenait la forme.

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1 point pour le mauvais esprit - 0 pour la cinéphilie

Je peux monter à 3 en comptant un demi pour deux d'entre-eux.

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Je t'ai traumatisé, mon chou?

Bah non, quand j'ai un doss sur un pote, je le vanne H24 dessus.

On est toxiques ici.

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ça sert à rien d'analyse true lies pendant des heures mais quel joie quel bonheur quel plaisir, toujours renouvelé, de ce film qui a été une date dans mon amour des films (c'était sorti des mois avant mais j'étais petit j'avais zappé puis je m'étais réveillé en voyant la bande annonce parce que ça ressemblait à james bond et j'avais tanné mon père qui avait fini par nous y emmener, au fin fond du 15ème arrondissement un dimanche à 18h au saint lambert qui programmait les films en '2ème exclusivité" à l'époque où ça prenait 1 an à arriver en location en 1 an et demi sur canal...)...

c'était à la cinémathèque, en 35mm, on s'y croyait, vraiment quel plaisir, pur 90s, trop trop bien.

ce qui m'a frappé c'était en dialogue avec strange days, 2 films très mineurs de james mais qui montrent deux de ses facettes sous exploitées, plus sombre et moins commercial pour strange days et ici franchement comique. parce que le film est très drôle, quasi toutes les blagues sont bonnes, certaines vraiment excellentes. (trouvé ça marrant d'ailleurs que quelques unes font très besson, comme le mec qui fait le ménage dans l'immeuble avec l'avion qui passe derrière).
trouvé aussi marrant les 2 gros 'baleks' scénaristiques du film : les terroristes qui viennent les enlever dans la chambre d'hotel ça n'a aucun sens : déjà enlever arnold pourquoi ?!, puis qu'ils le chopent à ce moment là dans la chambre c'est totalement absurde. alors c'est pratique pour le récit mais ça n'a aucun sens et il n'a fait aucun effort. et quand arnold est attaché avec le serum de vérité, on le laisse peinard 10 minutes et il se libère en... ouvrant ses menottes, this will do.

mais sinon trop bien, histoire super, même dans un truc léger comme ça tout l'aspect adultère / rêve d'une autre vie est vraiment bien traité et joli - vraiment le supplément de coeur et d'âme qui le rend si spécial. les scènes d'actions sont totalement iconique, arnold est au top, y a une demi douzaine de scènes mythiques, top top top quel plaisir sans cesse renouvelé ce film.

Mais t'as déjà vu l'original ?

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I think we're gonna need a helmet.

Pour moi ce film c'est l'exact inverse de la critique ci-dessus : le prototype parfait du film sans âme.

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Netflix les gars, Netflix.