Forum de FilmDeCulte

A Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient.

Un peu comme si Venus Beauté était un vrai film de cinéma (et moins du terne mou labellisé Damart collé à ses pantoufles).

Le film a ses petits automatismes (bon, c'est un premier) mais je trouve le résultat beau sous toutes les coutures, trempé dans son caramel, comme peut l'être l'image dorée ou les épaules caramélisées de l'actrice-réalisatrice, très efficace et immédiatement attachant dans l'aspect comédie de sa brochette de portraits féminins (sauf le segment lesbien fait un peu épisode foiré de L Word), avec un regard amoureux et doux amer sur son décor de Beyrouth honoré jusque la dédicace finale.

Le film ne réinvente pas forcément grand chose mais traite la désillusion amoureuse, l'amertume face au temps et les occasions malheureuses de ses personnages avec grâce et énormément de sensualité.

Bravo Nadine.

5/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

yeaaaaaaah! leo's back! y'a donc bien un bon dieu

_________________

*

Welcome back fils!

Salut montpellier!!!

_________________

Et je mets 5/6 au Kiyoshi Kurosawa que tout le monde va adorer détester.

m'en fous royal



Mais non...



welcome back

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Bon ben, j'ai trouvé ce Caramel plutôt anodin... Alors oui, tout ce petit monde à Beyrouth est filmé avec plein de tendresse, mais franchement, toutes ces petites histoires ne sont vraiment pas palpitantes... Oui, la société libanaise est tiraillée entre tradition et modernisme... Et après?

Comme quoi, fallait évidemment se méfier de l'accroche "coup de coeur du festival de Cannes" qui est désormais synonyme de bons sentiments et de mièvrerie... Si c'est le même public de vieilles mémés qui s'extasient aussi sur Les Méduses (le film le plus irritant de la rentrée, je vous ai prévenu), faut pas s'étonner qu'un Southland Tales s'y fasse siffler...

Tout comme l'autre film libanais de la Quinzaine : le splendide Un homme perdu de Danielle Arbid, un film qui vieillit très bien, et qui avait vu partir une bonne moitié de la salle.

2/6

C'est surtout que Caramel n'est pas un film de mecs. Je me suis d'ailleurs très vite dit que Caramel n'était pas un "film de mecs de filmdeculte".

Caramel c'est un film de nanas ou de pédés.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

la b-a très brrrrrr m'a convaincu que j'aurai mieux à faire ailleurs...

_________________

*

Mouais, je cherchais pas forcément un film qui sent la testostérone de partout...

Ah mais il y a un juste milieu je réduisais pas film de mec à la filmo de Rambo.

Globalement j'ai l'impression que pour n'importe quel mec, Caramel ça n'a aucun intérêt. A part si c'est des nanas ou Olivier Père.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

_________________

*

Bravo Nadine!



Ni que des mecs indulgents et des vieilles mémés qui forcément comprennent rien au vrai cinéma d'ailleurs.



*ping*

Mais Yuddi a bien aimé, ça compte triple

*pong*

et j'aime beaucoup Southland Tales pourtant

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Mais euh, je t'ai pas traité de Monique Pantel...

Ah no problemo, de toute façon je trouve pas que ça soit calibré mémé du tout (ni mièvre d'ailleurs).

Ce qui signifie pas qu'une mémé ne peut pas apprécier d'ailleurs, je précise vu qu'ici la négation du cas A est forcément une affirmation du cas Z *alors que c'est parfois juste l'affirmation d'un cas medium, un cas L ou M?*

bref

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Oui pour moi c'est la seule partie qui ne marche pas car elle agraphe un panneau "et maintenant, un instant de sensualité entre femmes...mmmmmmmmh", trois fois en plus, là où je trouve qu'ailleurs, ça coule de source.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair