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Sur le plan de la mise en scène pure, c'est un régal: Mundruczó fait son show tout le long, avec ses plans-séquences immersifs en mode FILS DE L'HOMME, ses scènes aériennes tourbillonnantes, ses poursuites en grand angle au ras du bitume... Le mec a gagné son ticket pour réaliser un petit polar avec Mark Wahlberg. J'ai jamais vu un film hongrois comme ça (bon après j'ai dû en voir 4...)

Le film a quelque chose de mystique et de fascinant, jouant sur une imagerie un tiers superhéros, un tiers christique, un tiers cosmique, le tout porté par une partition trippante de Jed Kurzel. Et il essaie même de donner de la chair à ses deux personnages principaux !

Toutefois, le délire métaphorique du film sur l'Europe et ce que les migrants peuvent y apporter reste à la fois trop flou et trop plombant. Et la gestion du superpouvoir d'Aryan, toujours mis en scène de la même manière, finit par lasser sur deux heures.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste