Forum de FilmDeCulte

Les suites, c'est difficiles.
Les suites de comédie, encore plus.
Et pour peu que ça tienne à un high concept, c'est la galère.

La trouvaille de ce deuxième opus évidemment pas indispensable, c'est de transformer un pur gimmick de suite (cette fois, ce n'est pas une fraternité qui emménage à côté du couple mais une sororité) en axe thématique, accouchant ainsi d'un propos féministe inattendu. Cette fois, la débauche de la jeunesse est une manifestation d'un désir d'émancipation d'une société sexiste qui interdit aux filles le droit de faire la fête ou d'être trash.
Toutefois, on est face à un des rares exemples de comédie où l'écriture soigne davantage le fond que les blagues.

En fait, je peux compter sur les doigts des deux mains le nombre de fois où j'ai ri.

Outre le souci d'une formule qui répète trop à l'identique le principe humoristique du premier film, une succession de saynètes illustrant la guéguerre que se livrent étudiantes et jeunes parents, celles-ci sont presque toujours déconnectées de la thématique qui anime le film. Une blague qui illustre et sert le propos sera toujours plus pertinente qu'une blague hors sujet. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut se permettre aucune digression, surtout si c'est drôle mais trop souvent en comédie, les scénaristes sacrifient cette cohérence au profit du gag. Alors quand ceux-ci ne sont pas hilarants...

J'avais pas détesté le premier, que j'avais trouvé moyen/sympa, mais celui-ci, malgré de beaux efforts dans ce que ça raconte, lui est inférieur.

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Au risque de me répéter, ça n'a plus rien d'original.

J'ai pas dit original, j'ai dit inattendu.
Le film trouve un truc différent du premier à raconter, un truc positif, et qui change également un peu de l'esprit justement "frat boys" d'un pan majeur de la comédie US.

Après, oui, Bridesmaids, c'est mieux.

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D'accord pardon, je ne me suis jamais remis de la scène des toilettes dans Bridesmaids.
Cette vulgarité...
Il y a aussi un aspect que je n'aime pas dans cette vague de films récents, c'est qu'ils veulent nous faire croire que c'est cool d'être une grosse moche. Bon ça n'a pas l'air d'être le cas de Neighbors 2.
Une question: rien dans le film sur la fameuse culture du viol d'habitude, associée tout d'abord aux campus américains?

Le trio principal de meuf est composé d'une jolie blonde, d'une jolie métisse, et d'une grosse moche brune blanche. Mais y a jamais un moment "c'est trop cool". Mais y a pas l'inverse non plus. Donc c'est bien.


Si, les soirées des fraternités qui forcent les meufs à être des putes sont directement critiquées tout comme le fait qu'il y a souvent du GHB dans le punch.

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Tout en, je parie, filmant des culs au ralenti avec des stroboscopes, comme dans le premier.
Hypocrisie, quand tu nous tiens.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Raté.

Préjugé, quand tu nous tiens.

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Pas de zooms sur des décolletés et des culs pendant les scènes de fêtes ?
(le strobo et les ralentis, c'était juste une pique par rapport au premier)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Nope.

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Ben tant mieux, hein, si on s'éloigne un peu de l'esthétique porno si ancrée dans la comédie américaine actuelle.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Si je ris dix fois pendant une comédie, je suis content.

J'ai pas dit sur TOUS les doigts des deux mains.

Mais quand bien même, sur 92 minutes de film, ça fait un rire toutes les 10 minutes environ.

10 minutes sans rire une seule fois, c'est long (et ça c'est si c'était équitablement réparti, ça peut être plus en réalité).

Rire dix fois seulement durant une comédie d'1h30 et être content, bah putain il t'en faut pas beaucoup...

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bah au contraire, ce qu'il veut dire, c'est qu'il se sait tellement difficile que même quand il rigole dix fois, il se dit que c'est pas mal.

J'avais compris mais c'était l'occasion de le dire.


Quand je dis rire, c'est s'esclaffer, pas rire intérieurement ou sourire.


Un point pour Caribou.

Ce n'est même pas être difficile en fait, avec les comédies, je suis le spectateur le plus simple du monde : si je ris, j'aime; si je ne ris pas, je n'aime pas. C'est pour ainsi dire mon seul critère. Seulement, il se trouve que je ris rarement devant une comédie, donc quand c'est le cas, je suis content. Après, il y a beaucoup plus de comédies où je ris tout le temps que de comédies où je ris rarement. Les derniers exemples en date qui me reviennent sont les OSS 117.

Ah oui non là c'était plus du pouffage ou du petit rire au mieux. Aucun esclaffage.


C'est pour ça que les auteurs de comédie ne font pas d'effort de lier l'humour à la thématique après...


Il y a beaucoup plus de comédies où tu ris tout le temps que de comédies où tu ris rarement mais les dernières comédies qui t'ont fait rire remontent à 10 et 7 ans?

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