Rémi, trente ans mène une vie plutôt tranquille. Il travaille dans une petite entreprise au nom original de « Chat va bien », il est amoureux de la fille de son patron. Mais une nuit, il rencontre son « double » avec qui il va devoir cohabiter et dont la présence semble ne pas étonner plus que ça son entourage. Cet alter ego, est-ce un ami, un ennemi, un frère, ou simplement la version dernier cri de Rémi ? Qui de la copie ou de l’originale triomphera sur l’autre ?Je n'ai pas pour habitude de descendre les films que je n'apprécie pas, mais après m'être retenu une ou deux fois récemment d'infliger la note minimale (j'essaie toujours de trouver quelque chose qui sauve un film, aussi mauvais me paraisse-t-il être), je ne peux que m'incliner devant la nullité de ce
Deux Rémi, Deux, film qui réussi le tour de force de paraître horriblement long alors qu'il ne dure qu'à peine plus de 1h.
Ce navet est la quintessence du film pseudo-intellectuel français, dont la boursouflée prétention n'a d'équivalent que son humour moisi. Les "acteurs" y jouent extrêmement mal (acteur entre guillemets parce qu'il n'y a que très peu d'acteurs professionnels, beaucoup plus des copains de Pierre Léon. Le jeu de Bernard Eisenschitz est tout particulièrement lourd et ridicule), la parabole est lourde et convenue. Bien longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment à la sortie d'une projection que l'on s'était autant foutu de ma gueule...
NB. Ne plus jamais aller voir un seul film où Serge Bozon serait acteur. Je me souviens avoir déjà croisé sa tête dans un navet il doit bien y avoir 15 ans, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur le film en question...
Je le recommande néanmoins à deudtens (beaucoup d'image de chat dans le générique d'ouverture et le magnifique nom de l'entreprise "Chat va bien").