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Avec ce mélange d'humour, de ludisme, de légèreté, de fun et d'inventivité constante, les créatifs font preuve d'une capacité remarquable à garder cette équilibre précaire entre tous ces éléments (représentatif de l’âge d’or de Pixar) avec toujours le chic pour trouver des thèmes et concepts plus ou moins originaux qui parlent à tout le monde, souvent focalisés sur cette capacité d’émerveillement propre à l’enfance et cette aptitude à voir au delà des apparences.

L'ensemble est très rythmé et bien foutu au niveau de cette volonté d’aller aussi loin que possible dans la représentation des détails visuels de Monstropolis, avec une mise en scène à l'avenant notamment lors de la course poursuite causée par la recherche de la porte adéquate, qui donne lieu à cette scène très inventive qui alterne entre l’usine et les divers lieux visités (avec une représentation façon Portal avant l’heure).
L'idée de l'irruption d'un enfant qui provoque une inversion des rôles (les effrayeurs apeurés) est sans doute la trouvaille la plus originale du film à l'instar des bannis (le Yéti) et des portes des placards qui font office de portails dimensionnels et de vecteurs d’effroi, comme le montre la scène inaugurale qui démarre à la manière de l’intro du premier Mission Impossible, puisque tout s’avère faux et illusoire dans l'environnement de départ vu qu’il s’agit d’une mise en scène, d’une simple simulation, dont le résultat assez mitigé est annonciateur ce qui adviendra par la suite, réutilisé par la suite pour reprendre le contrôle (l'invisibilité de Randall, l’identité véritable de la dirigeante) afin d'avoir le contrôle de l’enjeu principal, la denrée précieuse que sont les cris des enfants.

Les nombreux gags et l'aspect référentiel réjouissant (le ralenti à la Armageddon, la mention de Ray Harryhausen) s'articulent adroitement autour de l'arc narratif qui apporte un supplément d'émotion qui manque au second opus superflu, d'autant que l’irruption de la gamine finit par provoquer un changement au sein de la dynamique de la bromance du duo principal, et plus globalement à propos du fonctionnement de la ville, lorsque le choix devient nécessaire entre l'utilisation de cette ressource et son exploitation intensive sans scrupules, un dilemme qui montre bien la nécessité de trouver une alternative, rendue possible grâce à la relation entre Sullivan et Bouh, et à la prise de conscience de cette inter-dépendance qui peut avoir finalement des vertus bénéfiques, liée à cette nécessité de savoir surmonter ses peurs (celle des monstres envers les gosses et inversement).

Film génialissime de A à Z et à tous les niveaux. Clairement l'un de leurs tout grands crus.

666/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le storytelling et les gags sont bien efficaces, mais j'ai toujours eu un peu de misère avec ce concept où une entreprise de monstres exploite les enfants pour créer de l'énergie. Est-ce une forme d'aveu du studio Pixar?

C'est pas tellement mieux à la fin quand on décide d'exploiter les rires des enfants plutôt que leurs cris.

Quand on reste en surface, le film est bien drôle et cute. C'tait sûrement le but... j'oublie ça des fois. Pardon

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Extraordinaire de bêtise. Encore, encore !

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Netflix les gars, Netflix.