Forum de FilmDeCulte

Adaptation théâtrale qui essaie de s'extirper de cette impression par des artifices de mise en scène très "premier film", mode Jeunet/Klapisch du pauvre, mais qui a la plupart du temps l'intelligence de laisser le texte et les acteurs parler.
C'est jamais fou, en tout cas pas hilarant comme on pourrait le croire à entendre la salle, mais j'ai ri à plusieurs reprises et souri souvent devant certaines situations ou certains bons mots - surtout que les acteurs sont plutôt bons (surtout Benguigui et Berling) à part Bruel et El Zein, moins doués - avant que cela ne s'étire en longueur en multipliant les simili-twists et en switchant de crise toutes les 10 minutes, chaque nouvelle engueulade étant moins crédible ou intéressante que la précédente.

Je vais l'oublier TOUT DE SUITE.

3/6

PS : non, Chris.

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La pièce était bien sympa en tout cas.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est ta cowgirl qui est sympa Cowboy !

Oui quand on voit le film on comprend que ça se soit joué à guichets fermés pendant un an, ça vaut bien Carnage dans sa mécanique d'engueulades crescendo sans le prestige d'un metteur en scène reconnu derrière. J'attends qu'on fasse l'adaptation de la nuit des fauves qui avait eu le molière l'année dernière, où un groupe d'amis se retrouve pendant l'occupation à devoir décider toute une soirée des deux personnes qu'ils doivent envoyer se faire buter pour sauver les autres.

J'ai trouvé ça insupportable dans les premiers minutes, avec une légère amélioration au fur et à mesure que le film avance. Ca ne vole jamais très haut mais le film abandonne au moins son immonde voix off, et se fait moins systématique (durant les trente premières minutes, Bruel ne parle que par petites phrases qui se veulent drôles, c'est chiant comme tout). Sur la longueur, ça se bonnifie un peu et certains acteurs parviennent en effet à s'en sortir (Benguigui et Berling en effet) mais le film a le don pour mettre en place des engueulades parfois sur du vide (notamment celle autour du prénom). En revanche, je trouve que les sujets d'engueulade s'enchaînent pas trop mal, qu'il y a une certaine fluidité dans le déroulement et dans les déplacements d'un groupe à l'autre (un coup tout le monde contre Bruel, puis tout le monde contre Berling, puis tout le monde contre...). Puisque DPSR le cite plus haut, je trouve Carnage infiniment mieux écrit, mieux joué, mieux réalisé.
2.5/6

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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je trouve qu'on voit les mêmes coutures théâtrales dans les deux.

Oui, mais dans certaines scènes du Prénom, notamment dans la première demi-heure, je trouve qu'il n'y a vraiment que ça, jusque dans le moindre mot, le moindre geste. Durant toute la discussion autour du prénom du bébé, Bruel notamment joue très exactement comme s'il était sur scène. Cela m'a vraiment moins choqué dans Carnage.

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Dans le genre adaptation d'une pièce de théâtre à succès. Mieux ou pas que le Diner de cons. C'est pour savoir si je résiste ou pas à la non envie d'accompagner ma compagne voir ce film?

Non, moins bien.

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Je m'attendais à une daube sous cellophane, et à détester... et j'ai trouvé ça vraiment excellent.

Y a une envie de séduire un peu creuse qui frise le racolage (la voix off et les séquences Amélie Poulain), une impression de trop plein constant (un truc drôle toutes les 5 secondes, forcément ça tombe parfois à côté) et quelques sorties de route des comédiens (du surjeu ici et là), mais la moyenne est très haute.

C'est long, dense, fluide, bien construit en poupées russes (le prénom est le point de départ, une belle rampe de lancement - je m'attendais plutôt à ce qu'on en reste là, où à finir dessus), superbement dialogué... en fait, je dois avouer le trouver même un cran au-dessus du Dîner de cons, tout simplement (qui était plus populaire, alors que celui-ci est plus bobo - ça correspond assez bien à l'air du temps dans les deux cas). Avec même une émotion sincère et efficace en guise de cerise.... du bel ouvrage.

L'opposition attendue entre Bruel le mec de droite décomplexée et Berling le type de gauche radin est bourrée de clichée, mais toujours consciente d'elle. Du coup l'écriture parvient à se hisser au-dessus, et à sans cesse dépasser et repousser les enjeux.

Les comédiens sont globalement surprenants : Benguigui fabuleuse pour un rôle difficile - Tonquedec sur le fil - El Zein bienvenue - Bruel en mur porteur - Berling dans des chaussons.

Non, franchement, dans le genre huis-clos adaptation ciné d'une pièce de théâtre, c'est ce que j'ai vu de mieux après Un air de famille (autrement mis en scène).

5/6

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I think we're gonna need a helmet.

Ceci dit, mis à part Berling, ils ont quand même tous rôdé la pièce sur scène pendant un an.
Mais je souscris à ton avis, d'ailleurs si je mets 4 tu aurais pu te douter que ce n'était pas une daube cellophanée tout de même!

What happened to you, man...your ass used to be beautiful.

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Pour ça que j'ai regardé.

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I think we're gonna need a helmet.

Dans le genre comédie à la Veber qui me plaira autant à moi qu'à mes parents, à part celui-ci, y a juste rien de bon depuis 10 ans.
C'est à saluer.

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I think we're gonna need a helmet.

You lost me.

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