Forum de FilmDeCulte

Un bref retour biographique s’impose. Scénariste surdoué aux deux Oscars pour «Sideways» et «The Descendants», Alexander Payne est originaire d’Omaha, petite ville du Nebraska, qu’il a quittée à la fin des années 70 pour faire ses études en Californie. Son premier long métrage, le méconnu «Citizen Ruth», avait été tourné sur les lieux de son enfance, avant que le talent du cinéaste ne s’exporte bien au-delà des frontières de l’Etat. « Nebraska» est donc un retour aux sources, et l’on devine un regard autobiographique et bienveillant sur la vie simple des habitants du Midwest.

Filmé dans un noir et blanc sans relief, la nouvelle comédie d’Alexander Payne est pourtant une déception. Le rythme s’y écoule aussi lentement que le trajet en voiture jusqu’à Lincoln, et l’écriture du talentueux dramaturge est si présente qu’elle annihile l’émotion. Et de se souvenir d’un chef d’œuvre, «Une histoire vraie» de David Lynch, qui surprenait à chaque intersection et serrait le cœur sans appuyer aussi lourdement sur la corde des sentiments.

1-2/6

en images: http://festival-de-cannes.parismatch.co ... que-516110

le dramaturge c'est Alexander Payne.

4.5/6

Je prend ta critique, et je dis le contraire sur tout.

Ce film est admirable. Probablement l'un des meilleurs de Payne. Et ça m'a ému aux larmes, sans même forcer quoi que ce soit. Peut-être parce que j'ai un coeur. Ça va je plaisante.

_________________
"marre du retour infini de ce topic"

Ouais je confirme Payne n'a rien à voir avec le script (pour une fois).

Sinon j'ai bien aimé sans être franchement emballé, le payoff final suffit à ressortir avec le sourire mais c'est un peu longuet par moment hélas, mais bon Bruce Dern est magistral.

au temps pour moi. Dramaturge, je l'utilise comme auteur-scénariste.

Joli petit film drôle et touchant, ça se laisse regarder avec plaisir (excellente BO aussi) mais en tant que fan de Payne, j'avais été´ un peu déçu. C'est son film que j'aime le moins.

4/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mon film préféré de Payne. Des images et scènes déjà cultes dans mon esprit.

Pas forcément le meilleur film du réalisateur car pas très ambitieux formellement mais l'humanité est encore plus débordante que dans ses précédents.

Déjà, les personnages principaux et les thèmes abordés sont peut-être plus universels.
Tout ce qui touche à leur famille et à la petite communauté quittée des décennies auparavant donne une amplitude à l'histoire que n'avait pas Sideways.
Si la galerie de personnages permet à Payne d'être facilement drôle, l'émotion qu'il arrive à dégager de l'interaction entre eux puis de la réalité de ces rapports humains est un accomplissement bien plus complexe.

Techniquement simple mais parfait hormis quelques longueurs attendues dans le déroulement.

Gros bide en tout cas. Triste.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

le combo Bruce Dern / Alexander Payne, ça donne envie de fuir quand même

Le film s'est remboursé aux USA en plus des nombreux prix reçus.
Pour un film en N&B, sans Clooney ou image buccoliques de Napa Valley, c'est une réussite. Mais c'est bien de penser au petit public francophone, si important.

Putain ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant fait chier devant un film. Une torture.

Vous voyez les scènes (nombreuses, parce que l'une des multiples facilités du film est de BIEN appuyer à PLUSIEURS reprises lors de LONGS plans) où David se fait chier dans sa famille de vieux bouseux? Tout seul, dépitié, assis aux côtés de sa famille léthargique d'Amérique profonde? En N&B?
Et bah c'était moi devant le film.

D'Alexander Payne, je n'ai apprécié que Sideways et surtout son court-métrage de Paris je t'aime, ses deux seules oeuvres qui, à mes yeux, ne tombent jamais dans cette facilité caractéristique de son travail, dans l'humour, la caractérisation, la thématique...
Le film a beau se cacher derrière un joli N&B en mode "film d'auteur indé", il n'en demeure pas moins une mauvaise comédie simplette sur des rednecks et des vieux (et des vieux rednecks). Sur le film précédent, le ressort humoristique c'était George Clooney en tongs, ici c'est juste des bouseux.

Il n'y a tout simplement pas UNE blague qui ne soit convenue, comme à peu près tout le reste du film. Chaque étape, chaque scène, chaque dialogue presque est prévisible. Du postulat de départ, le scénario déroule son programme de façon tellement attendue que jamais cela ne parvient à me faire rire et encore moins à me toucher.

J'ai eu l'impression de regarder Rain Man filmé par Béla Tarr.

_________________

Tu as déjà vu un Béla Tarr, impi ?

C'est en N&B et c'est chiant, non?

#messageàlaLeCow-boy

_________________

C'est Hongrois, c'est chiant.

Ouais mais c'est pas forcément ce qu'hongrois.