Forum de FilmDeCulte

Je me fais, de semaine en semaine, mon planning de films à voir, listant toute une série de films qui m'intéressent même vaguement, qui vont donc de La Nuit au musée 3 à Snow Therapy en passant par la reprise de Soleil vert.
Dans ce calendrier, je n'avais pas inclus Les Nouveaux sauvages mais ma femme, si. Je choisis donc de l'accompagner au cinéma mais d'aller voir un autre film, dont elle se fout. Into the Woods est celui qui collait le mieux niveau horaires.

Mais je me rends compte que je n'ai pas vraiment envie de voir Into the Woods.

En fait, face aux affiches des films projetés à l'UGC, je me rends compte qu'AUCUN des films que j'avais pré-sélectionné n'éveillait une réelle envie en moi.
Ni Wild. Ni Invincible. Ni Une merveilleuse histoire du temps. Le seul à me motiver un tant soit peu, c'est La Nuit au musée, mais il finit 20 minutes après Les Nouveaux sauvages. Et je ne veux pas faire attendre ma femme dans le froid.

Wallah la prochaine fois, elle gèle, je m'en fous.

Ça commence de manière NULLE mais relativement inoffensive. On retrouve le Rob Marshall incapable d'animer un numéro musical avec sa mise en scène plate, malgré quelques travellings circulaires et effets spéciaux qu'il croit dynamisants, et on se retrouve pris dans la vase de ce récit improbablement arythmique (pire adaptation en scénario d'un musical, je pense), prisonnier d'une non-structure enchaînant les non-chansons. J'ai PHYSIQUEMENT eu envie de hurler "TA GUEEEUUULE!" à l'écran. C'est quand même dingue de ne pas avoir ne serait-ce qu'UNE chanson un tant soit peu mémorable (à part "Agony" un peu). Je sors du film incapable de fredonner la moindre mélodie et je suis pourtant super sujet au genre et à ce registre.

Pour la première fois depuis je ne sais combien d'années, j'ai eu envie de quitter la salle. J'ai lutté pour pas me barrer (encore une fois, le rendez-vous post-film avec ma femme m'en a empêché), contrairement à quatre des dix spectateurs qui se trouvaient dans la salle.

Et donc tu dois te taper ce crossover de contes de fées qui semble vouloir dire quelque chose dans le fond mais se perd dans son mic-mac et rend ses détournements aussi subversifs ou sexués qu'une campagne de prévention sponsorisée par les témoins de Jéhovah. Le tout interprété en mode cabotinage absolu par certains (Meryl Streep, qui s'en sort, quand on la fait pas crier comme une conne, Chris Pine qui joue le Prince Charmant en mode John Travolta dans Grease, et, je vous le donne en mille, Johnny Depp avec un maquillage de Grand Méchant Loup qui ferait passer le character design de Jupiter Ascending pour conservateur), tendant à l'hystérie qu'il faudrait à tout prix prohiber.

Pénible. Et interminable. J'ai rarement eu autant l'impression de ne pas savoir à quel point d'un film j'en étais.
J'ai rarement autant regretté de ne pas avoir chargé mon téléphone et donc d'être dépourvu d'une horloge. D'un indicateur du temps! L'espace d'un instant, je me suis imaginé le film durer des jours et moi d'avoir perdu toute notion du temps, aspiré comme dans un vortex inextricable. Quand est-ce que ce putain de film va finir???? Quand est-ce que je vais pouvoir sortir???

La souffrance.

Et je rentre et je vais sur le site des notes et je vois que David Swinton met 4,5/6.

All is right in the universe.

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Mec qui préfère aller voir Into the Woods plutôt que Les Nouveaux Sauvages.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mais grave.. Tu t'égares, cher ami.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je regrette un peu parce que c'était sûrement meilleur qu'Into the Woods mais on m'a raconté chaque sketch après et je regrette pas tant que ça.

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De toutes façons t'es de mauvaise foi. Tu mets tout et n'importe quoi dans ta liste mais pas "Les nouveaux sauvages" que tu condamnes d'avance sans raison. Tu vas répondre "parce que ça m'intéresse pas" mais quand on regarde ta liste y'a plein de trucs qui t'intéresse tout autant. Tu vas dire "ce que tu m'as raconté avait l'air naze" mais j'ai évidemment mal raconté.
Tout ça c'est pour faire genre et pas venir au ciné voir mes films. Cheh pour ta gueule moi je me suis éclatée !

Je vais te montrer c'est qui le nouveau sauvage.

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Looooooooooooool

Moi tout ce que je remarque c'est le retour de la Bob school of writing.

"Après m'être levé à 17h..."

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

???? Tu dois le voir, c'est tout!
Je comprends franchement pas comment tu peux t'intéresser plus à La Nuit au Musée 3 qu'à Relatos Salvajes.

(zazaza tu lui as spoilé tous les sketchs?)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Version Desperate Housewives.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

N'as tu point une montre ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Nan, la Bob School of Writing, c'est la contextualisation de mon appréhension, qui passe souvent par un historique du projet.

Là c'est juste une anecdote en intro pour que vous compreniez ma détresse.


En réparation parce que le bracelet est pété.

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Ah bon? Non. Le film ne m'a jamais tenté, pas quand j'en ai entendu parler lors de son passage à Cannes et pas quand j'ai vu sa bande-annonce hystéro-pas drôle (il pisse sur la bagnole MDR! elle baise dans sa robe de mariée ROFLMAO!).
Et le 5,5/6 de deudtens m'a définitivement refroidi.


Un blockbuster US vs. un film à sketches argentin? Have you met me?

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Perso ça m'a jamais tenté moi non plus et j'étais loin de penser que c'était le film à la mode du moment (mais du coup ça m'intrigue).