Forum de FilmDeCulte

Non mais ça veut dire quoi sérieux ?...

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Netflix les gars, Netflix.

Si ça veut dire qu'on nous épargne les plans tremblotants "caméra vérité", c'est une bonne nouvelle.

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Tennis de Table Bordeaux

Oui donc c'était "lisible" le bon mot...

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Netflix les gars, Netflix.

Finalement, le cinéma de Morel / Besson me plait plus que les autres productions du gros blond. Le scénario reste tout aussi pourri (globalement, je crois qu'on peut dire que j'ai rien compris à l'histoire), mais ça reste assez lisible, pas trop mal joué (le perso de Travolta est too much, mais je trouve que l'acteur s'en sort pas trop mal), et ça se suit sans ennui. Ce qu'il manque au film, comme à la plupart des productions Besson, c'est une vraie histoire. Taken en avait une (attention, je n'ai pas dit un bon scénario), une histoire qui ne se limite pas à un simple concept marketing. From Paris with Love, c'est malheureusement un peu ça, comme Taxi, Yamakasi, Banlieue 13 ou Transporter : le concept qu'on peut décliner sur 50 épisodes en cas de succès.
2/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'avoue avoir été agréablement surpris par les 2 1ers tiers. C'est du gros gros n'importe quoi non-sensique à l'extreme, plein de conneries et de truc incompréhensibles. Mais vraiment quoi. Par contre, le dernier tiers est moisi du cul. Ca se prend tout d'un coup au sérieux, ca se complique inutilement et c'est mou.

3/6 au début, 0/6 à la fin.

Je comprendrai jamais.

Dans un film qui sait que son scénario n'est qu'un prétexte à l'action, pourquoi doit-on se taper 20 minutes d'exposition longuette autour du personnage lambda de Jonathan Rhys Meyers avant que n'arrive Travolta et, avec lui, l'action gratuite?

C'est 20 minutes perdues. 20 minutes dont on se fout royalement. Et quand le film dure 1h20, ça fait un quart du film qui sert à rien.

Quid des trois quarts restants?

Bon déjà heureusement ça blablate moins.

Le tandem buddymoviesque fonctionne pas trop mal, grâce à un Travolta qui continue sa carrière "surjeu", avec son look improbable et sa vlgarité assumée, comme s'il était le symbole personnifié du film tout entier, faisant progresser le récit de scène en scène comme si le protagoniste avait lu le scénario et se dispensait de les lier de manière cohérente...il a de l'avance sur tout, il tue tout ce qui pourrait être un obstacle...il justifie presque à lui seul tout ce qui est expédié dans le film...un scénariste plus malin aurait exploité le côté presque métafilmique de la chose, ici c'est juste un côté je m'en foutiste affiché qui passe pour du décomplexé.

Ca serait davatage excusable si au moins, l'action compensait mais à ce niveau-là, Morel continue de me non-impressionner.
Les trois premières fusillades, dans le resto chinois/dans le grenier avec les mannequins/dans l'appart avec les reubeus, sont banalissimes. Et identiques.
La "baston" de Travolta contre les racailles asiatiques est correcte mais un peu inepte (avec ses ralentis fonctionnels...au moins c'est plus lisible que ce à quoi Morel nous a habitué par le passé).
La scène de l'escalier, avec les mecs qui tombent au fur et à mesure, est bonnarde par contre, plutôt marrante. En fait, le film est meilleur quand Travolta dézingue des gars gratuitement de manière abrupte (comme dans la scène chez les putes) ou fait péter des bagnoles (ouais le bazooka) que quand ça essaie de faire de vraies scènes d'action.
Dans ces moments-là, le film parvient à rendre Travolta badass (par contre, quand le film fait des refs pourries à Pulp Fiction, il rend Travolta dumbass).

Et j'aime bien la fin sans pitié.

C'est pas bon mais c'est pas long et au moins c'est pas honteux...perso, je trouve ça meilleur que les deux précédents Morel (Banlieue 13 et Taken, auxquels je mets 1/6), parce que ça se prend moins au sérieux et qu'il y a moins de détails débiles (sans doute parce que Besson n'a écrit que l'histoire et non le scénario)...

2/6

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En ce qui me concerne, c'est plutôt le contraire : le tout début du film me laissait dans une expectative honnête mais l'arrivée du personnage de Travolta a tout foutu en l'air. La scène avec la police de l'aéroport est indigeste. Travolta y est caricatural au possible, pas crédible pour 3 sous. S'ensuit le resto chinois où, brutalement, ça part en hyper-vrille, ça tire dans tous les coins, dans un sous-genre Tarrantino moisi et ça continue comme ça pendant une grosse moitié du film. Impossible d'adhérer à quoi que ce soit dans cette histoire qui partait dans tous les sens. Rhys Meyers avec son vase me faisait penser à Léon avec sa plante verte !
Bref, curieusement, j'ai commencé à accrocher au moment où Travolta tue la copine de l'amie de Rhys et que tout s'enchaîne dans un mécanisme enfin huilé. En arrêtant enfin de jouer au GI survolté, Travolta est devenu consommable et presque sympathique; en tous cas, droit dans ses bottes d'agent des services secrets.
Le propos de l'attentat terroriste, ça fait toujours un peu convenu, cela dit.
Dans la partie que j'ai pas aimé, la scène avec les dealers de banlieue est pas trop mal torchée...

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Le film ne m'a laissé aucun souvenir, si ce n'est ce frisson de la honte qui revient chaque fois que j'y repense.
En ce qui me concerne, 0/6.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique