Forum de FilmDeCulte

NO SPOILERS

Bon ben voilà 3h passées sans aucun ennui, malgré un rythme non pas lent mais très posé où il n'y a quasi pas d'action; une vingtaine d'années s'égrennent les unes après les autres avec leur lot d'événements et de contexte historique, dépeignant la création de la CIA à travers la carrière d'un brillant jeune homme incarné par un Matt Damon sobrissime en anti-Jason Bourne.
La mise en scène est académique (parfaite pour le sujet), les dialogues sont épurés il n'y a rien de superflu, les infos sont données de manière à ce qu'on comprenne toujours bien qui fait quoi, qui est qui et ce qui se passe, et ce malgré les 2/3 du film en allers-retours sur 2 époques.
On a droit à une poignée de montées d'adrénaline, une poignée d'images d'archives aussi, quelques effets esthétiques pas mal qui nous plongent bien dans les 40's et 50's, des jeux de lumière qui d'une part servent le film, axé sur la vérité/la trahison, et d'autre part appuyent le paradoxe de la CIA (organisation secrète ET officielle avec pignon sur rue) et du perso de Damon, toujours entre ombre et lumière...
En tout cas passionnant d'un bout à l'autre, ça manque juste d'un petit je-ne-sais-quoi, une étincelle, mais c'est du bon 5/6.

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Janet

Comment est Angelina?

Et tout comme “A Bronx Tale” plantait son décor dans le milieu mafieux du bronx, dans “the Good Shepherd” le contexte historique de la guerre froide et de l'intelligence au service de la patrie ne sert que de prétexte à De Niro pour évoquer la figure paternelle omniprésente durant le film... Ce donc n'est pas juste un film sur les débuts de la CIA ... loin de là même et c'est tout ce qui en fait son intérêt.

Sinon Joe Pesci a pris un sacré coup de vieux et on est vraiment content pour Alec Baldwin qui a décidemment bien su orienter sa carrière comme il faut... apres ça, ça et ça on l'aurait pourtant cru fini et enterré ! Enfin Matt Damon est toujours impeccable de solitude dans un personnage qui ne le change finalement pas d'un Bourne ou du rôle qu'il a tenu récemment dans "the departed".

On s'en fout c'est un film de gars !

franchement, pas terrible

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Janet

d'ailleurs "marrant" le nom de code de Wilson



oui j'ai pensé aussi à The Departed y a pas mal de ressemblances entre les 2 persos

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Janet

Encore un truc par rapport à A Bronx Tale :

Enfin un dernier truc : Derrière le titre The Good Shepherd (le bon berger) il y a la notion de patriarche au sens biblique.

Alors en France ce sera Secrets d'Etat *viens à moi public de Tony Scott et Bernard de la Villardière*
Sinon c'est simple The good sheperd c'est pas un film c'est une cellule de dégrisement. Que c'est ronflant, que c'est académique, que c'est *la vie des autres*... Mais bon en ce moment les films "sobres" ont une côte d'enfer, ça devrait cartonner dans un été comme d'habitude déserté.
1/6

E-Mule ?

Comme ça au moins je l'aurais regardé jusqu'au bout. T'es pas allé voir Still life dis donc feignasse.

L'explication est dans le titre...

Il fut un temps où tu vadrouillais en banlieue et où tu te faisais des rétros au Mac Mahon. Tu as vieilli, tu t'embourgeoises.

Attention, faut prendre un coca avant. Voire un Redbull pour ceux qui aiment ça. Je serai moins sévère que DPSR, mais plus tiède que Janet. C'est vrai, c'est académique, mais j'en demande pas plus à Director De Niro, du moment que ce soit effice, et ça l'est. Ca dépasse les 2h30, et malheureusement on ne peut pas compter sur l'effet JFK: on les sent passer. On pouvait s'attendre au film ultime sur the rise of the CIA, mais ça l'est pas. Ca ne prend pas au tripes mais ça reste toujours intéressant: malgré le scénario compliqué et nébuleux d'Eric Roth, toute "la description de l'univers" est réussie. C'est du sérieux. La dramatique du héros embarqué malgré lui, filiation etc, c'est pas mal non plus mais le problème est - du moins chez moi - que l'émotion n'est pas passée. J'ai regardé ça avec intérêt, mais avec un sujet pareil j'aurais voulu être sur le cul, bluffé. Le spectateur somnolent sera achevé: ça ne fait que causer. Tout bas, ou en déclamant. Mais il pourra se maintenir éveillé par l'excellence du casting. Matt Damon est nickel. Avec un personnage pareil (auquel on ne s'attache pas - je sais pas si c'est voulu ou pas), c'était pas simple et là il gère. J'aime ce mec. Angelina on la voit pas des masses, rien à dire. Pour le reste la pléiade de têtes connues ne nuit pas, heureusement. C'est un vrai plaisir de revoir John Turturro, par exemple, dans un rôle écrit pour lui (je parie). Et puis le coucou de Joe Pesci - MY GOD le coup de vieux. Pas fan par contre de celui qui fait le fils. Une face de cul.
Terminons par un (autre) point négatif: la musique omniprésente de chez omniprésente... Un tel ABUS c'est pas permis, faut que quelqu'un lui explique, je sais pas..
Ah oui: autre problème du film: quelle est finalement la position de De Niro? One ne pige pas très bien quel est le point de vue qu'il a sur la CIA... Son hésitation entre dénonciation et justification est ambiguë.

Enfin bref. Ya du bon et du moins bon, c'est vraiment intéressant mais bon sérieusement en échec à l'émotion-mètre.

3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

bof je suis pas sûre qu'il cherche à avoir une position précise sur le sujet (comment avoir une position sur 'la CIA' d'ailleurs ?! ), c'est plutôt démonstratif comme film

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Janet