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MessagePosté: 26 Avr 2007, 21:28 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Janet a écrit:
Arnotte a écrit:
Ah oui: autre problème du film: quelle est finalement la position de De Niro? One ne pige pas très bien quel est le point de vue qu'il a sur la CIA... Son hésitation entre dénonciation et justification est ambiguë.

bof je suis pas sûre qu'il cherche à avoir une position précise sur le sujet (comment avoir une position sur 'la CIA' d'ailleurs ?! ), c'est plutôt démonstratif comme film

Tu as sans doute raison. Mais ça m'a dérangé.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 03 Juil 2007, 15:33 
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Passionnant.

Je ne m'attendais pas à grand chose, et pourtant l'équipe comprend juste quelques uns de mes comédiens préférés : Damon, Crudup, Turturro, Gambon (il y aurait eu en plus Adam Goldberg et j'étais comblé), sans oublier De Niro et Pesci dans des p'tits rôles. Eric Roth mon scénariste fétiche, Robert Richardson mon chef opérateur vénéré...

... et j'ai trouvé le film formidable. Gros coup de coeur pour l'ambiance, le scénario, les personnages, la photo, l'ambiance, plein de scènes les unes après les autres m'ont touchées. Curieusement, je comprends pourquoi la mise en scène est taxée d'académique mais je ne trouve pas du tout. Elle est minutieuse, fouillée, précise, discrète, assez riche. Bref j'ai adoré. Et je suis tombé amoureux de Tammy Blanchard qui joue la sourde dont Damon s'amourache.

5/6, et des chances que ça monte encore


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MessagePosté: 04 Juil 2007, 17:49 
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Ouah la déception.
Enfin je me faisais pas non plus d'idées de ouf...mais après les bons échos avec le nom de Roth, j'en attendais quand même plus.

En gros, même si je trouve le film très classe (mise en scène élégante, montage sublime, acteurs tous extra), je le trouve bien trop froid. Ce qui est d'autant plus gênant qu'il balance pas mal d'infos, adopte une structure narrative éclatée, tout ça c'est assez confus alors quand en plus le réalisateur ne propose pas assez d'emphase avec son histoire.

Je reste souvent en dehors. Je ne suis jamais ému par la relation père-fils au sein du film (alors que c'est MON thème quoi). Et à part quelques scènes fortes (le secret de Damon raconté au début du film, l'interrogatoire du russe, le saut depuis l'avion), c'est assez plat niveau sensation je trouve.
C'est jamais palpitant comme JFK, The Insider ou Munich. Même Zodiac, film qui ose la distanciation, est plus prenant je trouve.

En plus, il m'a paru que Roth avait recyclé pas mal de trucs de ce scénar (très vieux, Mann avait engagé Roth pour co-écrire The Insider en 98 après avoir lu CE scénar quoi) dans Munich (l'univers général de l'espionnage, le parcours du principal protagoniste, la relation filiale, même la structure en passé/présent) en mieux.

Donc voilà, c'est pas mal quand même, c'est intéressant, y a des répliques très très parlantes ("The rest of you are just visiting" ça fout froid dans le dos) et c'est très soigné mais bon...sur 2h47, c'est lèdge...

3,5/6

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MessagePosté: 04 Juil 2007, 18:15 
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"Eric Roth penned the screenplay in 1994 for Francis Ford Coppola and Columbia Pictures. Coppola left the project because, he said, he could not relate to the characters finding them "unemotional".

T'as eu raison Francis.

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MessagePosté: 04 Juil 2007, 21:21 
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Film Freak a écrit:
je le trouve bien trop froid


C'était ma surprise ça, justement, j'ai totalement adhéré au point de vue de Damon et son côté monolithique, qui aurait pu m'agacer. Il est à peine crédible Damon dans ce rôle, trop jeune. Et puis finalement ça lui fait un physique de petit fonctionnaire taciturne, jamais vraiment homme, jamais vraiment père, et ça m'a rappelé le documentaire Le Spécialiste sur le procès d'un fonctionnaire nazi, qui avait le même genre de profil et d'existence.

Citation:
Je reste souvent en dehors. Je ne suis jamais ému par la relation père-fils au sein du film (alors que c'est MON thème quoi). Et à part quelques scènes fortes (le secret de Damon raconté au début du film, l'interrogatoire du russe, le saut depuis l'avion), c'est assez plat niveau sensation je trouve.


Moi c'était très intense tout du long, j'ignore pourquoi. J'ai adhéré à son aventure avec la sourde, puis ensuite avec l'agent qui lui faisait une réminiscence de cette surdité etc. Et tout ce qui entoure Angelina Jolie est déjà vu mais bien servi. Et elle, pour la première fois, je l'ai trouvé très bien (et très belle).

Citation:
C'est jamais palpitant comme JFK, The Insider ou Munich. Même Zodiac, film qui ose la distanciation, est plus prenant je trouve.


Pour moi ça se situe en dessous des deux premiers, très largement, et en dessous de Munich, légèrement. Mais je préfère à Zodiac pour la gestion du temps. Ca m'a plus emballé, plus intrigué. C'est grâce à la mise en scène je crois, j'étais particulièrement attentif et je me suis régalé.

Citation:
En plus, il m'a paru que Roth avait recyclé pas mal de trucs de ce scénar (très vieux, Mann avait engagé Roth pour co-écrire The Insider en 98 après avoir lu CE scénar quoi) dans Munich (l'univers général de l'espionnage, le parcours du principal protagoniste, la relation filiale, même la structure en passé/présent) en mieux.


Je sais pas si c'est du réel recyclage ou la marque et les obsessions de l'auteur.


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MessagePosté: 04 Juil 2007, 21:27 
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Film Freak a écrit:
"Eric Roth penned the screenplay in 1994 for Francis Ford Coppola and Columbia Pictures. Coppola left the project because, he said, he could not relate to the characters finding them "unemotional".

T'as eu raison Francis.


C'est justement l'intérêt du film, d'avoir un personnage amorphe et limite antipathique. Enfin pas l'intérêt, mais l'originalité. Celui de Munich par exemple est très attachant, la narration se fait plus tranquillement. Ici le spectateur ne peut qu'être déçu de la non-action de Damon, qu'il y ait identification ou non au début du film. Le mec est un fantôme. Et moi j'aime bien être prisonnier d'un personnage qui ne parvient pas à s'affranchir des règles et codes établis, ou à surpasser ses devoirs et obligations, à se révéler (j'ai parfois pensé au Temps de l'Innocence de Scorsese, ou dans une version parodique à The Barber).


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MessagePosté: 07 Juil 2007, 10:48 
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Je suis globalement d'accord avec Z. Le film est aride parceque le film parle de persos arides émotionnellement (faut être clair, la CIA ne rigole pas :D) mais à aucun moment le film n'est ennuyeux. Il s'étire probablement trop sur la toute fin mais lisant American Death Trip en ce moment, je me dis que les bouquins d'Ellroy sur le même sujet feraient de sacrés films.


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MessagePosté: 07 Juil 2007, 14:06 
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Noony a écrit:
mais lisant American Death Trip en ce moment, je me dis que les bouquins d'Ellroy sur le même sujet feraient de sacrés films.


Qu'est-ce que j'adorerais voir ça bien adapté, au ciné ou en mini-série, c'est tellement dense, tellement complexe... Rien que le personnage de John Stanton mériterait un film pour lui-tout seul.

Un de mes Ellroy préférés. Délecte-toi bien, parce qu'une fois qu'il est fini, c'est dur d'attendre la suite.


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MessagePosté: 09 Juil 2007, 15:36 
Un sujet passionnant, un traitement formellement impeccable à tous points de vue. Et pourtant, il manque l'essentiel, tout ce qui fait qu'un film devient beau et grand... Le récit se déroule sans accroc, mais on ne sait pas à quoi s'accrocher. Impossible de se délecter devant ce film d'espionnage qui nous exclut totalement. Robert De Niro, moviemaker irréprochable, est aussi un cinéaste totalement absent. Et donc cette grande fresque se plante en beauté. Dommage.

3/6


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MessagePosté: 15 Jan 2009, 02:58 
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C'est parce qu'il a niqué qu'il est dans la merde.
C'est un film pour Nijal.
4/6 parce que c'est super élégant et instructif.

_________________
Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...


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MessagePosté: 01 Fév 2010, 10:41 
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bon ben avec du retard comme d'hab ... j'ai bcp aimé , même si on doit pouvoir couper 20 min sans problème . Un faux film lent où le pauvre mat va aller de désillusion en désillusion . Une machine implacable qui ne laisse aucune place à aux sentiments , la raison d'état passant quoiqu'il arrive avant . La genèse entre 'secte' et WWII est particulièrement intéressante , même si
j'ai trouvé l'assassinat du prof de poésie sans réelle justification.
.

Mention spécial au regard de damon quand son fils lui annonce que son ex futur femme était enceinte . On comprend qu'une fois de plus il ment et qu'il a demandé de la faire supprimer.


5/6

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge
Marlo a écrit:
J'adore Hollande.


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MessagePosté: 05 Sep 2012, 23:56 
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De Niro and screenwriter Eric Roth are set to dip into the world of spies once again, as they are teaming up to bring "The Good Shepherd" to Showtime. They will use the small screen format to delve deeper into the characters from the film, and will center on the family of a CIA operative. And we'd reckon the breathing room and space is an attractive opportunity for De Niro who mentioned this spring that Universal had given the go-ahead for a followup film, but at a much lower budget that he turned down.

Roth will write and De Niro will direct.


Faudrait que je redonne sa chance au film.

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MessagePosté: 05 Nov 2013, 19:36 
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Clairement le meilleur film d'espionnage des 00's avec la taupe et il partage avec ce dernier ce soucis du détail et un récit pas forcément attrayant et glamour a première vue mais qui mérite qu'on s'y attarde et qu'on s'y investisse pour en saisir toute la complexité et au final être récompensé.
Raisons d'état est un film fleuve de presque 3h00 qui relate la naissance de la CIA vu des yeux du personnage de Damon pendant plus de 20 ans, durée au final très bien géré car intelligemment coupé et avec des mouvements dans le temps toujours justifié. D'ailleurs le côté puzzle du tout n'est jamais gênant et a le mérite de capter directement notre attention au début et de laisser quelques détails dans le flou qui trouveront leur explication plus tard dans le film.
La ou le film est une très grosse réussite c'est qu'on joue le jeu de la manipulation avec ses deux camps qui s'espionnent constamment et qui essayent de mettre taupes partout ce qui nous rend très vite aussi parano que les personnages et rend certaines relations très intéressante à la révision. Le Héros n'a d'ailleurs rien de tel, on sent son patriotisme mais on voit que c'est clairement un pauvre père de famille, un piètre collègue (mais la encore c'est justifié) et qu'a aucun cas il n'a de l'avance sur les autres, à la fin il se fait bien avoir de partout et le film se finit sur un ton bien nihiliste qui nous montre la destruction du personnage face à sa fonction jusqu'au point de non retour montrant bien qu'il ne peut pas être sauvé (la scéne de l'avion dans le genre glauque ça se pose).
Le casting est plutôt vu ce qu'on nous propose, Angelina Jolie c'est un peu le syndrome Sharon Stone dans casino, je déteste l'actrice mais vu que son perso est détestable et a ses raisons pour l'être elle est parfaite. Matt Damon joue le rôle un peu off mais bon la encore c'est plus dû au personnage, je me dis qu'on aurait pu avoir un meilleur acteur mais il apporte clairement quelque chose au personnage avec son regard de chien battue tout du long. Le casting secondaire par contre est parfait rien à redire.
De Niro fait plutôt du bon boulot et livre un produit carré, c'est à dire qu'il n'y a pas de grand moment de réalisation in your face mais le tout passe très bien. En espérant voir un jour le second volet de ce film mais je perds un peu espoir mais bon à la limite on s'en fout, le film se suffi à lui même.

5,5/6


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 19:38 
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Localisation: Fortress of Précarité
Cooper a écrit:
Clairement le meilleur film d'espionnage des 00's avec la taupe

La Taupe c'est les '10s.

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MessagePosté: 05 Nov 2013, 19:41 
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Pas faux ^^

(Je voulais dire post années 2000 quoi).


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