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Go Fast



0,5 / 6

Aprés l'échec dramatique d'une planque dans une cité, Marek (Roschdy Zem) a besoin de changer d'air. On l'envoie infiltrer un gang de trafiquants de drogue. Ils importent de la résine de cannabis marocaine en remontant de nuit les autoroutes espagnoles avec des voitures puissantes.

Récit plat et ennuyeux, avec une succession de persos constipés, quasiment inexpressifs, parlant de façon atone. Mal filmé, poussif ou illisible dans les scènes qui bougent un peu, visuellement hideux. Les auteurs confondent réaliste et téléphoné. Si les personnages de Be kind Rewind suédaient Miami Vice, ils feraient Go Fast. Je mets un demi point pour Roschdy Zem en faux gangster tout à fait crédible, les seins de Catalina Denis, 3 minutes de l'opération d'espionnage des arrivages de drogue dans une cité de Clichy, la substitution de BMW limite Mr Q et la réplique finale du narcotrafiquant "je suis au courant".


PS : à moins de mettre une note négative à Go Fast, mon 1/6 à Agents Secrets semble un chouïa sévére. Il y avait les même défauts mais aussi un poil de mise en scène et une vague tentative d'intrigue psychologique.

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Tennis de Table Bordeaux

J'ai vu sur canal qu'ils ne se cachaient pas de faire une "pub" sur le GIGN, de montrer à quel point ils sont cools et avec plein de gadgets.
Cet aspect rend-il le film encore plus puant ?

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On peut dire un tas de truc sur le GIGN , mais cool non vraiment pas

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Je ne vois pas ce qu'il y a de honteux à parler du GIGN dans la promo d'un tel film. Ce n'est pas un groupe terroriste que je sache.

Je vois pas ce qui y a de puant.



Voilà un film meilleur que son titre. Pas extraordinaire pour deux sous, mais largement supérieur au sous-Fast and Furious que son intitulé et son pedigree (Europa) laissent imaginer. Si, justement, ressemblance avec Fast and Furious il y a, c’est non pas pour ses scènes de courses-poursuites, au demeurant plutôt rares, mais bien par son pitch d’agent infiltré. Dès le début, Go Fast vise à un certain réalisme dans sa description des techniques policières : planques, techniques, flic undercover… Marek (Roschdy Zem) est le seul capable de pouvoir s’incruster dans une bande de trafiquants de drogue pratiquant les go fast du titre : des courses effrénées sur les autoroutes d’Europe pour convoyer de la drogue le plus vite possible d’un pays à l’autre. Le film semble bien renseigné sur ces pratiques et c’est là son principal intérêt. Le parti-pris de l’absence de commentaire social, laissant la place à de la tension pure, est appréciable. Mais l’ensemble manque d’émotion et, malgré toutes ses tentatives de réalisme, demeure handicapé par le sempiternel jeu pincé des acteurs français dès qu’on touche de près ou de loin au film de genre.

http://www.filmdeculte.com/cinema/actua ... -7855.html

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

et en quoi c'est puant?

Ce qu'il faut pas lire quand même.
Les americains font depuis des lustres des films "sponsorisés" par des administration (l'armée, le SWAT) ca n'a rien de honteux. Ca a pour but de renforcé la crédibilité c'est tout. Faut arrêter avec cette démagogie de comptoir.

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Ouais ok "puant" était certainement un mot trop fort. Je l'employais à la suite du message de rotary qui décrivait un film apparemment assez mauvais. Toujours est-il que je n'ai pas envie de le voir.
Quand aux films américains qui montrent des beaux militaires et des beaux flics, on en revient toujours au même débat, ils le font mieux que les films français.

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Au contraire. Pour moi, ce sont les deux ou trois détails crédibles sur des techniques policières qui sauvent le film d'un 0 / 6.


Ici, je ne sais pas qui accuser, les acteurs, une mauvaise direction d'acteurs, le travail du réalisateur en général, mais le résultat est catastrophique. La palme pour le chef de la police. Zoe Felix à côté, c'est Laurence Olivier.

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Tennis de Table Bordeaux

J'aurai pas cru que le meilleur des deux films franco-belges que j'aurai vu aujourd'hui serait celui-ci...

J'y suis uniquement allé dans le but d'occuper mes deux heures avant la séance de Vinyan et parce que j'ai parfois ce souci de pseudo-exhaustivité quand il en vient au cinéma de genre français...j'ai même appelé Qui-Gon juste avant pour lui demander si, me connaissant, je devais y aller.

...et ben je suis plutôt agréablement surpris.

Bon le film reste bancal.
La première partie est plutôt bonne en fait, en quelques rapides séquences suivant avec un certain réalisme (ou plutôt le réalisme crédible que vend le film...va savoir à quel point ça se passe vraiment comme ça) une opération, puis une planque, puis une arrestation, puis un entraînement, etc...
La mise en scène navigue entre souhait de réel à tendence terne et simplicité légèrement sublimée plutôt efficace. Zem a le charisme qu'il faut. Ca peut le faire.

Puis la deuxième moitié sombre dans les plus basiques conventions, s'apparente davantage au Fast & Furious français du pauvre que laisse suggérer le titre, et même les retournements (prévisibles) et rebondissements (mollassons) n'empêche pas d'vaoir l'impression que, bah il se passe plus grand chose en fait après...en plus de s'éloigner du coup de cette véracité en tombant dans la fictionnalisation mal gérée.

Mais c'est honorable. Sauf la toute dernière séquence...on dirait un truc hors-film rajouté par un exec de studio US.

3/6

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là, il y a une répétition

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Tennis de Table Bordeaux

Zzzzzzz.

10 secondes pour agir. Je dois avoir trouvé un remède révolutionnaire contre l'insomnie.

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Tennis de Table Bordeaux

J'aime beaucoup le parti pris de montage sec et nerveux qui refuse d'accoucher de ses scènes d'action pour privilégier un côté quasi doc. Vu à la Défense, dans une salle remplie de petit wesheux très énervés dont une quarantaine se sont mis à se barrer juste deux minutes avant la fin.

En l'état ça pourrait donner les bases d'une très bonne série sur le sujet.

4/6

Le prochain à voir le film va mettre 5.

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En tout cas c'est une gageure d'affirmer que c'est de loin la meilleure prod Besson. Et de confirmer le talent du réal de Dikkenek.