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MessagePosté: 21 Oct 2021, 18:50 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Localisation: Paris
Pas lu le livre, mais j'avais lu le scénario de cette adaptation de Balzac en 2019 et j'avais été conquis. J'ai retrouvé sur l'écran ce que j'avais apprécié sur le papier. Tout d'abord cette narration vive et qui commence tard (Lucien fricote déjà depuis longtemps avec Louise), ensuite cette description tourbillonnante du monde la presse et du journalisme à Paris, puis enfin ce portrait à peine voilé du présent.

En effet, les "canards" sont les "fake news", les salons où l'on cause et les pigeons voyageurs sont les réseaux sociaux, les applaudisseurs professionnels sont les producteurs qui mettent de faux avis sur AlloCiné... C'est surtout sur cet aspect "monde du cinéma" que le film est plaisant - on a même droit à une dénonciation des théâtres qui se font du fric avec les confiseries, et une scène géniale où Lacoste explique à Benjamin Voisin comment transformer chaque qualité d'une œuvre d'art en défaut: "Si le livre est émouvant, tu dis qu’il est larmoyant, s’il est drôle, tu dis qu’il est frivole. S’il propose des idées, il manque de chair. S’il a un style classique, il est académique." C'est génial car on sent bien que Gianolli, qui assume crânement le classicisme de son film (un générique au début sur fond noir avec le titre qui apparaît, une voix off sage...), se sait bien la cible des Inrocks, des Tetsuo de ce monde, de tous ceux qui vont lui dire que son film est pas assez edgy, mordant, que c'est de la naphtaline. En tout cas il a du recul et un certain éclair de génie en castant Xavier Dolan dans le rôle d'un jeune auteur qui monte et qu'on s'arrache.

Après, je suis moins convaincu par Benjamin Voisin, son personnage m'émeut assez peu, moins en tout cas que sa fiancée la mignonne Coralie. Le film est dense et solide mais, malgré la qualité de l'écriture, manque d'une petite fragilité. Mais bon c'est quand même très très bien, et parfaitement casté: Balibar en comtesse, Stévenin dans un de ses derniers rôles... De la belle ouvrage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 21 Oct 2021, 21:24 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23683
Liam a tout dit. Perso j'ai trouvé ça remarquable d'intelligence, de travail d'adaptation.

4-5/6


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MessagePosté: 25 Oct 2021, 14:22 
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Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'ai été sincèrement impressionné par l'ampleur du film, par sa richesse, aussi bien narrative virevoltante que dans sa reconstitution d'époque bluffante avec un nombre de décors de dingues, beaucoup de scènes en extérieur, et ça ne fait jamais cheap. Je comparais le film avec le J'accuse de Polanski et c'est la honte pour ce dernier avec ses fonds verts dégueus et ses 5 décors. Là ça dégueule dans tous les sens, on a le sentiment que le film se prive de rien. Et ça se ressent à l'écran pour raconter quelque chose de totalement ad hoc, la découverte d'un mode de vie parisien tourbillonnant et sans cesse en mouvement.

Je prétend pas du tout maîtriser Balzac, j'en ai lu 4 ou 5 mais j'y ai en tout cas retrouvé ce qui m'a toujours fasciné chez lui et qui fait qu'il est indispensable. C'est cette manière incroyable de mêler intimement son récit à son époque. Les deux avancent de concert et sont indissociables. Et on retrouve ça ici avec une foule de détails incroyables sur l'époque qui passent un peu au second plan mais qui dessinent peu à peu une réalité historique passionnante, que ce soit les prostituées de Palais-Royal (et les affiches avec leurs tarifs !), l'arrivée de l'ananas en France, ou la démocratisation du haschich. C'est génial et ça donne une espèce d'épaisseur insoupçonnée à l'ensemble du film. Après ce qui frappe le plus en effet c'est la proximité de ce qui est raconté avec notre époque actuelle. Il y a cette phrase absolument géniale dont j'espère vraiment qu'elle est dans le roman "un jour un banquier sera président de la République". Puis les fake news, les réseaux d'influence dans le milieu de la culture avec la mauvaise foi à tous les étages. C'est génial et très stimulant.

Dommage que la seconde partie, qui se concentre plus sur son le romantisme amère de son récit m'ait semblé un peu moins forte (on perd un peu tout l'aspect virevoltant du début). Et je ne suis pas un grand fan de Benjamin Voisin (plutôt bon acteur mais il ne m'émeut pas). J'aurais rêvé d'un Leo DiCaprio époque Titanic. Le reste du casting est très bien, même si je trouve Lacoste un poil trop jeune.

Vraiment bluffé, pas loin d'un grand film pour moi. C'est merveilleux d'intelligence et de romantisme (moi qui adore Martin Eden, c'est quasiment la même histoire
avec une fin curieusement similaire même si là on ne tranche pas sur le suicide ou non.
J'ai adoré, du vrai grand cinéma populaire.

5/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 25 Oct 2021, 14:33 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22345
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Tout à fait d'accord avec vous tous, j'ai trouvé cela admirable. Je n'en attendais pas grand chose (de Giannoli, seul A l'Origine m'avait vraiment marqué) et j'ai été agréablement surpris d'être totalement emballé par l'ampleur et l'ambition du film, la qualité de son écriture.. le tout mis en valeur par une reconsitution magnifique (avec une BO géniale et la photo de Beaucarne) et un casting de très haut vol. (mentions à Dolan et De France)
Le film m'a passionné de bout en bout (j'en aurais bien pris une demi-heure de plus, à la Barry Lyndon), sans être virtuose/show off il captive les sens et l'esprit à chaque instant et offre une grille de lecture sur notre époque vraiment très intéressante. Et au-delà de ça, les personnages ont tous une consistance (au-delà de ce qu'ils "représentent") et le parcours émotionnel/romantique de Lucien m'a touché.

Bref, ça mérite plein de César et un gros succès public. Pas sûr qu'il n'ait ni l'un ni l'autre.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 26 Oct 2021, 11:03 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 85379
Localisation: Fortress of Précarité
C'est effectivement très bon.
Comme vous, j'ai été particulièrement enthousiasmé par la fascinante peinture d'un pays en proie au démon grandissant de la libéralisation que fait la première moitié du film, portée par une écriture fluide et un cast parfait, des jeunes Lacoste et Dolan aux vieux briscards Depardieu et Lencquesaing. Tant qu'il nous fait découvrir les coulisses d'un certain journalisme d'époque et tous les détails annexes de ce monde où "tout se vend" (les prostituées en sont justement symboliques), le film est enivrant.

J'ai été moins emporté par la seconde moitié de ce rise & fall où la chute se fait irrémédiablement plus convenue (même si la voix off n'en spoilait pas les acteurs dès le début), avec les étapes obligées, mais l'ensemble reste d'un haut standing.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!
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MessagePosté: 31 Oct 2021, 19:30 
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Inscription: 13 Sep 2021, 16:55
Messages: 608
Pour ma part, j'ai trouvé ce film sans grand intérêt.

L'absence de véritable enjeu narratif couplée à une mise en scène certes virevoltante mais finalement peu inspirée accouchent d'un objet assez flasque, aussitôt vu aussitôt oublié.

Les 2h30 passent sans grand problème, notamment grâce au casting et à cet espèce de mouvement permanent, mais à la fin il m'en reste pas grand chose car au fond - et c'est bien là le problème - on se fout du destin des personnages.

Alors oui, la description de l'époque est riche, pertinente, la reconstitution est parfaite, mais ça ne suffit pas pour m'enthousiasmer.


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MessagePosté: 31 Oct 2021, 20:08 
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Messages: 5914
Mais si mes souvenirs sont bons Illusions Perdues est un "livre-carefour" central dans le cycle, mais sans réel dénouement, non ? Ce n'est pas forcément la meilleure porte d'entrée, même si c'est le plus gros livre. C'est plutôt dans Splendeurs et Misères des Courtisanes que le destin des personnages liés à cette partie de la Comédie se décide, avec les personnages d'Esther et Nucingen, et surtout Vautrin qui devient central, et les pages remarquables sur la prison...

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 01 Nov 2021, 00:18 
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Messages: 1022
Vautrin apparaît dès Illusions Perdues, dont la fin est totalement différente de celle du film.
Etant très friand de Balzac, je me réjouis qu'on l'adapte beaucoup en ce moment. Mais le film a des défauts vraiment rédhibitoires. Déjà cette voix off permanente, qui décrit sans cesse ce que le film peine à montrer : on est davantage chez Audible que chez Gaumont, et dans une langue démonstrative, appuyée, pas bien subtile, qui coupe l'herbe sous le pied d'acteurs pas tous bons mais qui ont surtout peu à jouer (hormis Dolan qui sort vraiment du lot). Balzac a l'habitude d'alterner les passages explicatifs, où c'est lui qui parle dans une démarche d'historien, et les passages narratifs où il fait avancer son récit : ici le film essaie de superposer les deux, qui s'annulent.
Ensuite il y a ce choix de faire des turpitudes de la presse le thème central du film : pourquoi pas, ce n'est qu'un arc du roman mais pourquoi pas, sauf qu'ici le propos est répété jusqu'à l'écœurement, alors qu'on a vite compris (les critiques comme les applaudissements se monnaient, voilà, y'a rien de plus). L'écartèlement du personnage principal entre ses réelles ambitions littéraires et son gagne-pain dans la presse à scandale n'existe plus dans le film : il y perd tout épaisseur (et les rôles féminins sont eux aussi réduits à une seule dimension).
Enfin, d'affreuses petites tentatives de "faire moderne", de "faire résonner", qui manquent affreusement de finesse. Ca picole toute la journée, ça fume de l'herbe en permanence, ça bouffe de l'ananas (curieux fétichisme) à tire-larigot, ceux qui ont kiffé les macarons et les Converse de Marie-Antoinette vont adorer. Y'a même une pique anti-Macron bien stabilotée, j'imagine que ça va vraiment ouvrir les yeux des électeurs, sa campagne 2022 doit être foutue maintenant... Pire encore, la voix-off arrive à caser "la comédie humaine", texto, comme si elle avait su saisir l'équilibre de l'œuvre alors qu'elle en loupe l'essentiel. Balzac, ce sont des personnages dans un cadre historique, ici on n'a que le cadre, et encore, les morceaux les plus tape-à-l'oeil. Les personnages, eux, meurent dans un souffle sans avoir pu exister. Ratage.


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MessagePosté: 01 Nov 2021, 09:53 
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Messages: 5311
[quote="boultan"]Enfin, d'affreuses petites tentatives de "faire moderne", de "faire résonner", qui manquent affreusement de finesse. Ca picole toute la journée, ça fume de l'herbe en permanence, ça bouffe de l'ananas (curieux fétichisme) à tire-larigot, ceux qui ont kiffé les macarons et les Converse de Marie-Antoinette vont adorer./quote]

C'est le syndrome Mad Men pour moi, des types qui fument tout la journée, une initiation à la marijuana à Greenwich Village, des manifestations pour les droits civiques à la fenêtre du bureau, et on a l'impression de revivre l'histoire, si loin, si proche.


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MessagePosté: 15 Nov 2021, 22:53 
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boultan a écrit:
Vautrin apparaît dès Illusions Perdues, dont la fin est totalement différente de celle du film.
Etant très friand de Balzac, je me réjouis qu'on l'adapte beaucoup en ce moment. Mais le film a des défauts vraiment rédhibitoires. Déjà cette voix off permanente, qui décrit sans cesse ce que le film peine à montrer : on est davantage chez Audible que chez Gaumont, et dans une langue démonstrative, appuyée, pas bien subtile, qui coupe l'herbe sous le pied d'acteurs pas tous bons mais qui ont surtout peu à jouer (hormis Dolan qui sort vraiment du lot). Balzac a l'habitude d'alterner les passages explicatifs, où c'est lui qui parle dans une démarche d'historien, et les passages narratifs où il fait avancer son récit : ici le film essaie de superposer les deux, qui s'annulent.
Ensuite il y a ce choix de faire des turpitudes de la presse le thème central du film : pourquoi pas, ce n'est qu'un arc du roman mais pourquoi pas, sauf qu'ici le propos est répété jusqu'à l'écœurement, alors qu'on a vite compris (les critiques comme les applaudissements se monnaient, voilà, y'a rien de plus). L'écartèlement du personnage principal entre ses réelles ambitions littéraires et son gagne-pain dans la presse à scandale n'existe plus dans le film : il y perd tout épaisseur (et les rôles féminins sont eux aussi réduits à une seule dimension).
Enfin, d'affreuses petites tentatives de "faire moderne", de "faire résonner", qui manquent affreusement de finesse. Ca picole toute la journée, ça fume de l'herbe en permanence, ça bouffe de l'ananas (curieux fétichisme) à tire-larigot, ceux qui ont kiffé les macarons et les Converse de Marie-Antoinette vont adorer. Y'a même une pique anti-Macron bien stabilotée, j'imagine que ça va vraiment ouvrir les yeux des électeurs, sa campagne 2022 doit être foutue maintenant... Pire encore, la voix-off arrive à caser "la comédie humaine", texto, comme si elle avait su saisir l'équilibre de l'œuvre alors qu'elle en loupe l'essentiel. Balzac, ce sont des personnages dans un cadre historique, ici on n'a que le cadre, et encore, les morceaux les plus tape-à-l'oeil. Les personnages, eux, meurent dans un souffle sans avoir pu exister. Ratage.


Remarquable critique qui résume mon sentiment, même si parler de "ratage" pur et simple me paraît trop sévère. Le film a des qualités. Mais que certains ici se permettent de moquer Barry Lyndon et applaudir ce film-ci en dit long 8) Non sérieux, dans le genre "rise and fall" costumé, le Kubrick est bien plus beau, fin, riche. Ici, tout est trop mécanique, surligné, sous-scorsesien.


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MessagePosté: 16 Nov 2021, 12:11 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23683
Je pense que personne, et pas Gianolli lui-même ne place le film au-dessus de Barry Lyndon.


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MessagePosté: 16 Nov 2021, 12:19 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
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Si si Film Freak par exemple! C'est un message en partie influencé par la CDM :)


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