Forum de FilmDeCulte

Si le premier épisode, remake d'un vieux film culte mais daté, parvenait à divertir l'espace de moins de deux heures en proposant un bestiaire réjouissant, il souffrait déjà d'un scénario cousu de fil blanc et sans grand intérêt, tout juste bon à enquiller les scènes d'action démesurées et les personnages badass.

Malgré toutes les promesses de Sam Worthington - qui comme beaucoup d'autres acteurs de franchises dont le précédent épisode a déçu, s'est amusé à casser le premier chapitre pour vanter les mérites du nouvel opus - on peine à voir en quoi le tir a été rectifié sur cette suite.

Certes, cette séquelle ne semble plus s’embarrasser d'une quelconque velléité scénaristique, taillant même dans le gras du récit pour aboutir à une durée d'1h30 - chose assez rare pour un blockbuster moderne - on arrive quand même à s'ennuyer entre les trop rares morceaux de bravoure de ce volet qui déroge au cahier des charges d'une suite, à savoir d'offrir un plus grand spectacle.

Le combat contre la Chimère, bien moins imposante que sur les affiches, n'est pas assez construit.
L'affrontement des Cyclopes est relativement peu inventif.
La rencontre avec le Minotaure est incroyablement expédiée.

Et Jonathan Liebesman repose trop sur un filmage à l'épaule qui collait à Battle : Los Angeles mais dérange ici.

Pas grand chose à se mettre sous la dent, donc.
En effet, il faut attendre le dernier acte pour enfin sentir la dimension épique que l'on est venue voir, lors d'une guerre opposant Dieux, demi-Dieux et humains à un vrai Titan.
Ce réveil tardif confirme que tout l'intérêt du film réside dans ses monstres, bien moins exploités que dans Le Choc des Titans (à l'exception du "boss de fin" Chronos, qui n'est pas vaincu en cinq minutes comme le Kraken), ainsi que dans sa direction artistique, une fois de plus plutôt inspirée.

Dommage qu'un effort similaire n'ait pas été fait à l'écriture, confiée aux auteurs de Esther, Le Chaperon rouge et Green Lantern, qui ne fouille pas ses dynamiques intéressantes articulées autour de différents binômes de pères et de fils et de frères qui se haïssent. Difficile par conséquent de ressentir quoi que ce soit pour les protagonistes, surtout quand Liam Neeson et Ralph Fiennes cachetonnent et que Sam Worthington est toujours aussi limité (je sauve Toby Kebell et Edgar Ramirez dans des rôles qui ne les méritent pas).

Si son prédécesseur faisait preuve d'une certaine ambition, La Colère des Titans semble avoir abandonné ces aspirations pour ne donner que dans le barnum. Soit, mais il aurait fallu se fâcher tout rouge. Là, ça tient de la crise passagère.

2/6

Filmo Liebesman :
Nuits de terreur : 3/6
Massacre à la tronçonneuse, le commencement : 1/6
The Killing Room : pas vu
Battle : Los Angeles : 3/6
La Colère des Titans : 2/6

Ca promet pour Les Tortues Ninja...

_________________

Je suppose que la 3D n'apporte absolument rien et fait mal aux yeux ?

_________________
"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Je l'ai vu en 2D parce qu'Empire disait que ça valait pas le coup.

_________________

Bah déjà que je trouve pas beaucoup de qualités au 1er...

_________________

Ce qui m'a le plus frappé c'est la médiocrité de la mise en scène, que j'avais déjà remarquée dans Battle Los Angeles. Si on enlève certaines scènes friquées, ça a toute l'apparence d'un DTV. J'ai trouvé certains passages particulièrement confus, mal tournés, mal montés, mal fichus. Rien ne m'a vraiment existé, et les meilleures trouvailles du film sont tirées de la saga God of War sur Playstation (où il étaient mieux mis en scène). C'est d'une faiblesse assez incroyable, particulièrement niveau réal, ce qui ne rassure pas du tout pour Les Tortues Ninja.

2/6

Vraiment excellent, j'ai adoré. Des scènes de fous, un scénario vraiment mieux exploité que le premier, puis merde, c'est des enjeux de fou en plus!!!! Sam est comme d'hab, parfait et super expressif, Liam en jette en Zeus déglingue et les monstres sont géniaux. Les scènes de combats sont chorégraphiées comme des balais. C'est magique.

Bref, une tuerie, pour le moment le Blockbuster de l'année pour moi.

5/6

















Nan je déconne, c'est une purge a 2/6 pour les SFX.

_________________

Sur le moment, je t'ai cru, t’étais totalement capable d'avoir cet avis !

oh non quand même hein!!!!

_________________

Ma collègue a prit de la drogue

"On l’aura compris, La colère des Titans ne fait pas dans la dentelle. Tant du point de vue du scénario que des effets spéciaux. Ceci dit, après un 1er épisode navrant (Le choc des Titans), celui-ci est plus convaincant. Plus court, La colère des Titans délaisse un peu les monstres aberrants et mise sur les énigmatiques labyrinthes. Un peu d’humour grâce à un Bill Nighy dont on aurait pu se demander ce que diable il venait faire dans pareille galère et un Sam Worthington épaissi donnent un peu de couleurs à ce divertissement où la 3D joue un rôle actif."

_________________

Faut pas que les femmes parlent de ce genre de film.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Le premier était débile et légèrement ennuyant. Le second réussit l'exploit d'être encore plus torché. Les scènes d'actions sont illisibles, il y a bien celle des cyclopes qui est à sauver, mais pour le reste le scénario est d'une débilité sans nom. Ce film, c'est un peu la caricature du mauvais blockbuster hollywoodien, que des effets spéciaux, histoire écrite autour d'une soirée de beuverie par un enfant de 5 ans, psychologie zéro (la romance qu'on ne voit pas venir) et puis acteurs tous mauvais qui cachetonnent.
Après c'est mieux rythmé que le premier, qui atteignait déjà un niveau assez bas mais qui semblait se foutre un peu moins de notre gueule.

1,5/6

La seule qualité du film, même si on s'ennuie un peu en 1H39.


C'est lui le navigateur? Tout bonnement insupportable.

Non, Bill Nighy c'est Héphaïstos.

Nul aussi

Que de flemmardise dans ce film.

Entre le pitch raconté à l'oral en 2 minutes au début par Neeson, le bisou totalement gratuit et pas du tout mérité scénaristiquement à Andromède à la fin, le retournement éclair de Hadès, pfiou...

On est vraiment dans le SMIC scénaristique. Le bestiaire est sympa, y a 2-3 moments cool, mais ça manque d'un vrai souffle, d'un vrai sens du merveilleux, et d'une construction des persos plus solides pour faire émerger des moments de ciné fun et palpitant.

Là ça fait son job en mode hyper flemmard (mais heureusement court).

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste