Forum de FilmDeCulte

Arthur a vingt-cinq ans, il est apprenti tailleur dans l'atelier d'Albert, quatre-vingts ans. Albert aime Arthur comme son fils, qui le lui rend bien, et part bientôt à la retraite. Il a choisi Arthur comme successeur. Mais un soir, Arthur est emmené au théâtre par son ami Sylvain. Il tombe fou amoureux de Marie-Julie, l'actrice principale de la pièce. Pour la séduire, Arthur lui fabrique une petite robe. Les deux amants décident de ne plus jamais se séparer, se lancent le défi de tout abandonner pour vivre leur amour. Mais Arthur peut-il assumer de faire défaut à Albert ?

Excellente surprise que ce moyen métrage de Louis Garrel, libéré de l'influence paternelle et du parisianisme empoté et dialogué avec les pieds d'Honoré, avec cette romance aussi simple qu'émouvante dans un noir et blanc étincelant, tout en ruptures et en fuites, interprété par un quatuor génial: Léa Seydoux, toujours plus convaincante et vénéneuse de film en film; Grand Albert, figure magistrale de papy tailleur à l'ancienne; et surtout Arthur Igual et Sylvain Creuzevault de la compagnie d'ors et déjà, acteurs épatants qui ouvriront le festival d'automne en Septembre cette année avec la reprise à la Colline de la grande réussite théâtrale de l'année dernière, Notre terreur.
5/6

Je pense que je me serais débrouillé pour voir son film sans ça.
Là c'est trop.

Petit poseur (Marlo - 2010)

C'est justement Garrel qui est poseur ici.
Et puis c'est tellement facile.

Justement j'ai dit que le film évitait tous les écueils auxquels le premier troufion qui n'aurait pas vu le film tomberait piteusement.

Louis Garrel qui présentera son moyen et aura une carte blanche à Paris Cinema d'ailleurs.

Il aurait pu éviter le noir et blanc de papa quand même.



Ah en fait il ne devait pas avoir le choix.

C'est plus du noir et blanc de fille sur le pont que de frontière de l'aube.

Il faut vraiment s'appeler Garrel pour parvenir (déjà à financer) à sortir un moyen métrage de 44 min en salle dans une sortie nationale (sur 4 salles mais quand même). D'autant que l'on est en droit de se demander ce qui vaut cet honneur. Je serais tenter de dire que le film n'est qu'un moyen métrage assez quelconque avec les défauts du débutant, son montage atroce, sa mise-en-scène inexistante et sa narration à plusieurs voix où l'on cite ses références pour montrer qu'on est cultivés. Histoire d'amour entre deux personnages paumés, le film parvient néanmoins à être assez touchant grâce effectivement aux acteurs épatants donc la lumineuse (une découverte pour moi) Léa Seydoux. Après le film n'est pas insupportable, il est même assez humble par certains aspects mais bon je n'en garderai probablement aucun souvenir.
2/6

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CroqAnimement votre

Perso après mes réticences de départ, les avis positifs m'avaient plutôt convaincu d'y aller jusqu'à ce que je lise ça :

"Tourné en noir et blanc, comme nombre de films de Philippe Garrel dont l'ombre plane, Petit tailleur est habité par un courant d'air ultra Nouvelle Vague assez revigorant. Léa Seydoux n'est pas filmée sous toutes les coutures mais à la manière dont Godard filma Karina ou Bardot. Le nez, la bouche, allongée sur le ventre. "Et mes jambes, tu veux les imaginer ?" demande-t-elle. "Oui, j'veux bien".

Arthur est un bon petit soldat, Garrel écrit des dialogues et des apartés qui nous replongent à l'époque d'A bout de souffle ou de Bande à part. Il s'offre des pirouettes que n'aurait pas désavouées l'auteur d'Une femme est une femme : "Nous ne vous montrerons pas d'extrait de la pièce qu'il est allé voir parce que le théâtre, soit on y va, soit on n'y va pas" commente en off la voix du narrateur."

Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.

Je vais vomir.

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Ah oui ça c'est tout pourri ! C'est vraiment le genre de tics qui me saoûlent et qui m'empêchent toujours de trouver une vraie sincérité.

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CroqAnimement votre

Comment juger tout un film sur un carton de cinq secondes pas du tout représentatif d'une oeuvre bien foutue et plutôt humble.

Léa Seydoux est encore plus lumineuse dans Belle épine!

On va lui mettre, la belle épine.

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J'ai beaucoup de sympathie pour Louis Garrel, qui sait parfois être assez poseur (quand il avait eu son César, bon...), mais qui reste un mec profondément honnête dans sa démarche (j'ai pas du tout l'impression qu'il calcule, qu'il triche, sur Inter l'autre fois il était totalement à la masse) et avec du second degré sur sa personnalité (enfin j'ai l'impression, son apparition dans Les Amours imaginaires me laisse penser ainsi).

Et puis c'est surtout un super comédien je trouve.

(sic)