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Anna fuit son ex-mari violent, avec son fils de 8 ans, Anders. Ils emménagent à une adresse tenue secrète. Terrifiée à l’idée que son ex-mari ne les retrouve, Anna achète un babyphone pour être sûre qu’Anders soit en sécurité pendant son sommeil. Mais d’étranges bruits, provenant d’un autre appartement viennent parasiter le babyphone. Anna croit entendre les cris d’un enfant...

Babycall est le premier film victorieux de Gerardmer à sortir en salles depuis belle lurette, a contrario de coups d'éclats largement plus méritants comme Bedevilled, et on cherche un peu le fantastique dans ce qui s'apparente davantage à un drame paranoïaque avec un peu d'hémoglobine. Reposant beaucoup sur le physique pâle et inquiétant de Naomi Rapace, en mère dont on doute de plus en plus du statut de victime au fur et à mesure que s'affirme sa folie de mère poule qui couve trop son petit. On pense que Babycall est cousu de fil blanc, et finalement il a son petit surplus kinder... Mais ça reste de la petite série B sans grande envergure.
3/6

Putain le ciné fantastique doit vraiment aller mal pour que ce film gagne le Grand Prix de Gerardmer. Pas qu'il soit outrageusement mauvais, non mais tout simplement qu'il est absolument sans intérêt. Au croisement du cinéma fantastique japonais pour le sentiment d'étrangeté du quotidien et le rythme lancinant et du cinéma fantastique espagnol pour l'aspect drame psychologique sans réussir vraiment la synthèse des deux, Babycall est un film extrêmement mou, avec un rythme plat égal du début à la fin et qui déroule un scénario peu original qui contient en effet un petit truc malin à l'intérieur mais qui l'étale sans aucun génie.
Le film a néanmoins un atout majeur : Noomi Rapace, qui vaut presque à elle seule de voir le film tellement son étrange et fascinante beauté parvient à envahir peu à peu tout l'espace du film.

Mais c'est vraiment ultra petit et limité.
2/6 (dont 1 point pour Noomi).

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