Forum de FilmDeCulte

J'ai pas vu le Siegel, ni le Kaufman, ni le Ferrara.
J'ai vu The Faculty.

Et du bonhomme, j'avais bien aime L'Experience mais j'avais rate La Chute.

Au vu du film, je peux comprendre ce qui a interesse le real dans ce scenario qui traite, comme ses deux precedents films, d'une certaine notion du fascisme, ici represente comme l'annihilation de toute emotion au profit d'une communion visant a la disparition de tous les conflits, non seulement entre un mari et sa femme mais entre deux nations aussi.

On a donc un fond pas ininteressant mais globalement sous-traite (une petite reference a l"irak par-ci, un petit speech sur la nature humaine par la, un flash info pour courronner le tout) au milieu d'un tres banal survival movie, souvent mal ecrit (echainement supra-hachuree des sequences de la premiere partie, deux-trois details nanardesques) et qui sent le remontage a fond (rappel : la fin a ete reecrite par les freres Wachowski et retournee par James McTeigue).

Dans ce montage, y a qques bonnes idees de montage alterne et c'est a ce demander si c'etait la a la base ou si c'est du a une envie de dynamiser le recit de la part du studio.
Parce qu'en effet, ca va tres vite. Des fois c'est rafrachissant (t'as pas l'impression que les personnages mettent 105 ans a comprendre ce qui se passe), des fois c'est juste bizarre, malaise.
D'autant plus que le film flirte souvent avec la frontiere entre premier degre qui passe et premier degre ridicule.

Le travail du real est pas degueu, quelques plans un tant soit peu opressants s'echappent de ci de la mais c'est pas grand chose et la climax bourrin qui intervient comme un cheveu sur la soupe n'arrange rien.

Pour ceux que ca interesse, les acteurs cachetonnent et c'est tout.

En gros, c'est mauvais. Mais pas mauvais pourri comme j'ai pu entrelire ca et la, mais plus mauvais genre rate, genre "dommage".

2/6

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Le film est intéressant car, dans cette ère de zombies berserk, il prend le parti de l'humain neutre, froid, immobile.

Tout ce qui a trait à ça dans le film, que ce soit la présence de plus en plus grandissante de ces humains beige et froids sur les rues ou bien les moyen de détourner leur attention, fonctionne très bien. C'est original et assez glacant.

Le reste est malheureusement assez raté. On dirait un gros mix entre un film sobre et gris, assez classe, et un truc plus nerveux, notamment sur la fin, qui fait vraiment rajoutée, le tout saupoudré d'un peu de thriller non-exagéré. Ouais je sais c'est le bordel ce que j'écris, mais le film hésite à peu près autant que mes doigts sur le clavier (AZERTY, ça fait du bien).

Ce que propose le film, c'est une espèce de monde pacifié par l'unité qui se créérait entre tous les mecs contaminés, qui agiraient de concerts, en parfaite harmonie, comme les cellules d'un même organisme.
L'ennui, c'est que tout ça est signifié de manière assez lourdingue, sans vraiment de mystère ou d'ambiguité.

Kidman et Craig sont biens. Y a aussi Felix Leiter dedans... avant CASINO ROYALE! Ca m'a fait marrer. Je me suis même demandé si, du coup, c'est pas Craig qui aurait soufflé le nom de Wright lui-même auprès des gens de EON.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est exactement ça, c'est plus frustrant qu'autre chose.

On dirait qu'un film assez intéressant s'est fait prendre possession par un autre truc, tout saccadé. En résulte un film qui ne sait pas trop ce qu'il veut être.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le syndrôme du film accompagné depuis un an par des sirènes d'alarme: j'ai trouvé ça assez correct.

L'intro correspond pourtant à tout ce que je craignais, à savoir un long métrage comme s'il était réalisé par le monteur (ça s'enchaine comme si on avait signifié à l'équipe du film qu'il fallait FUIR alors qu'elle est enfermée dans le World Trade Center un 11 septembre). Ca met de côté toute atmosphère horrifique et va plutôt piocher dans le thriller et survival surnaturel. De ce côté-ci, le film va donc vite, avec un Hirschbiegel assez naturellement à l'aise avec ce qu'il raconte ici (je déteste L'Expérience, je trouve La Chute pas inintéressant, mais c'était surtout un bon choix de l'engager pour un film d'horreur de cette couleur-là). J'ai trouvé Kidman vraiment bien dans un registre différent, alors que je m'attendais absolument pas à un film d'acteurs. Elle aide à faire passer beaucoup de pilules (plus que si c'était Elisha Cuthbert quoi). Craig, lui, est totalement anecdotique et toutes ses apparitions semblent d'ailleurs cousues au reste à l'aide d'une agrapheuse.

Le dernier tiers, apparemment celui qui a été entièrement réécrit, est justement le plus faible. Tout le segment 'jamais sans mon fils' est assez tarte. Et du coup c'est assez regrettable que les pistes d'écho à l'actualité restent en pointillé avec de l'"occupation" irakienne par-ci (et le fait que ce soit ce terme là qui ait été choisi est intéressant) du Kim Jong-il par là, ou même de l'obsession américaine médicamenteuse, le montage est trop occupé à courir pour développer tout ça. Même si parfois, le montage alterné vient rompre un peu les rails narratifs avec succès.

Globalement c'est très perfectible, ça aurait pu être beaucoup plus incarné du point de vue du récit, mais j'ai trouvé ça plutôt efficace comme petite série B qui file.

3-4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

T'es au courant de l'espèce de théroei qui tient plus de la blague qu'autre chose selon laquelle en fait le film est une analogie de Kidman Vs. Scientologie où elle fuit son ex-mari petit et brun tombé en proie à une espèce de groupe qui fait penser tout le monde pareil?

C'est débile mais ça m'avait fait marrer.

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3,5 / 6
Les bonnes choses : la métamorphose insidieuse des citadins et de l'ambiance de la ville, la fuite en voiture, le rythme du dernier tiers, le beau visage de Kidman. Tout le reste est conventionnel mais supportable. Storyline assez vaine sur les horreurs dont l'humanité est capable (et qui, hélas, caractérisent aussi notre espèce bla bla bla).

Ayant vu les 3 précédentes versions de cette histoire, je m'attendais à un truc encore plus vide et prévisible que le Ferrara. L'effet de surprise a peut être influé sur ma note.

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Tennis de Table Bordeaux

En fait j'y ai pensé lors de certaines scènes mais non je n'étais pas au courant

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est un film bien propret dont la plupart des images pourraient illustrer un catalogue ikea. L'horrifique avec dégoulinant bien crade, ça se justifiait dans les films où ça véhiculait une émotion. Mais je ne vois pas d'exemples récents. Peut être cela appartient il à une époque révolue.

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Tennis de Table Bordeaux

Ca se laisse voir, mais c'est sans intérêt.

1/6

Ah chuis pas d'accord, au contraire, pour moi c'est la seule vraie qualité du film. Cette sobriété poussée à l'extrême (en dépit du final bidon et rajouté, comme tu le signales).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'impression d'avoir vu ce film 320000 fois... Bon, Nicole assure, Craig est juste nul, la fin semble appartenir à un autre film...

2/6

Bah c'est quand même un poil plus sobre que d'autres avatars du genre. Je dis pas que c'est génial mais bon.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est pas trop mal, ça a l'allure d'un honnête téléfilm. Trop court, le film effleure tous ses sujets et c'est fort dommage.
2.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui on sent le squelette de plusieurs films pas trop mal sur plusieurs thèmes différents.

Mais là c'est un peu "Un peu de çi, un peu de ça" sans creuser...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Et donc le nouveau Hirschbiegel, Five Minutes of Heaven, avec Liam Neeson et James Nesbitt, vient juste de sortir aujourd'hui dans une seule salle (Gaumont Champs-Elysées) et sans aucune promo :
http://www.imdb.com/title/tt1238291/

Même Allociné ne semble pas être au courant de cette "sortie" :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm.html?cfilm=137313

Etrange.