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Papillon est un film de Franklin J. Schaffner avec Steve McQueen et Dustin Hoffmann

Papillon est condamné au bagne de Cayenne à perpétuité pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Son seul espoir : l'évasion. Sur le navire qui l'emmène à Cayenne, il se lie d'amitié avec le faussaire Louis Delga. L'un possède la force physique, l'autre le pouvoir de l'argent. Après plusieurs tentatives d'évasion avortées et des conditions de détention infernales, Papillon réussira à s'échapper sur un simple sac de noix de coco...

Le papillon dont il est ici question est un homme du nom de Henri Charrière, petit délinquant qui fut en 1930 arrêté puis condamné au bagne à perpétuité pour un meurtre qu’il ne cessera de nier. Adapté du roman autobiographique qu’il rédigea par la suite et publié en 1969, le film de Schaffner nous donne l’occasion de voir un acteur dont j’ai toujours apprécié la gueule et le style, Steve McQueen.

Papillon fut donc condamné au bagne. Sur le trajet l’emmenant à Cayenne (où Alfred Dreyfus fit un séjour prolongé en son temps) il rencontre Louis Dega (Dustin Hoffman) un faussaire, et décident ensemble de rester toujours unis dans l’adversité. Si la première partie du film a clairement une portée politique dans la mesure où sont tour à tour dénoncés l’injustice et le traitement indigne qui est fait des prisonniers, la part belle est surtout faite au film d’aventures puisque le spectateur vit les différentes tentatives de Papillon et de Dega dans l’espoir – comme eux – de les voir réussir. Car l’époque est à l’émancipation, à la liberté et Schaffner l’a bien compris.

Réalisé avec le concours du très renommé Dalton Trumbo, auteur et réalisateur de Johnny Got His Gun, au scénario, Papillon est un beau film. Le duo McQueen/Hoffman est très plaisant malgré tout le sérieux et la solennité dûs au thème abordé. Néanmoins à trop vouloir accumuler les aventures de ses héros, Schaffner dillue quelque peu le message initial. De plus, même si la narration est étalée sur plusieurs années (décennies), les deux heures et demie du film comportent inévitablement certaines longueurs.

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zdc