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Renommé "Last House on the Dead End Street" pour sa ressortie quelque temps après le Last House on the Left de Wes Craven (dont il reprend l'accroche : "ce n'est que du cinéma"), ce Fun House (titre initial) lui est antérieur de quelques années et n'entretient avec lui que de vagues ressemblances : comme Craven, le personnage principal, issu du milieu porno underground, cherche à réaliser le pire film d'horreur de tous les temps.
En résulte un film assez bizarre, penchant parfois du côté "arty" (le tournage s'est fait sous des quantités de LSD, apparemment), voire carrément Factory (les laisser-pour-compte chers à Morrissey) avant de finalement verser dans l'horreur. Non dénuée de défauts (c'est le moins que l'on puisse dire) en raison des conditions précaires de tournage, la réalisation de Watkins surprend et éloigne le film de la petite bande horror Grindhouse à laquelle on pouvait s'attendre.
Une bonne surprise, proposée avec le Mad Movies de janvier (ainsi qu'à la vente dés le 7 janvier chez Néo publishing) pour un film curieux et rare, qu'on a d'ailleurs cru perdu pendant de longues années.

4/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Pas revu depuis sa sortie en z1... mais ça reste un truc dont on se souvient un minimum. Je rappelle avoir été plutôt perplexe dans la 1ère moitié mais la suite m'avait bien plu, notamment un côté "gore 1er degré" comme j'aime.