Forum de FilmDeCulte

Si c'est de l'horreur façon Les Contes de la lune vague après la pluie, ça va pas le faire.

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Rien à voir, non.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je me demande comment j'ai pu passer à côté aussi longtemps.

Vu hier soir et j'ai trouvé ça totalement dingue, vraiment le genre de film à la réputation pas usurpée. Il faut vraiment le voir pour le croire tant le chaos du film est d'une folie et d'une inventivité de quasi chaque instant. C'est démentiel, ça part littéralement dans tous les sens sans que pourtant jamais ça ne soit un problème. Il faut bien sûr accepter ce genre de cinéma où la logique est abolie mais une fois que l'on accepte le postulat positivement artificiel du film le ride est jouissif de bout en bout. J'ai vu le film avec ma femme qui a une tolérance à ce genre d'expérience évidemment plus limitée que la mienne et elle oscillait entre fou rire france et consternation totale c'était fascinant.

Le rythme du film est surréaliste, j'ai eu l'impression qu'il durait 50mn tellement tout va à une vitesse folle et que tout est fait pour que la machine du film soit constamment en mouvement. Et toujours dans le soucis de créer quelque chose dans la forme, dans l'image, dans ce que le cinéma permet. C'est vraiment du cinéma de pure forme où l'on tente des choses dans tous les sens et où au final la sauce miraculeusement, finit par prendre. Ca m'a rappelé il y a plus de 15 ans ma découverte de Seijun Suzuki, cette impression d'un cinéma où il y a quasiment une idée par plan (d'ailleurs on retrouve la même idée du plancher transparent que dans La jeunesse de la bête).

Il y a des gags vraiment tu te demandes d'où ça sort. Je suis particulièrement fan de ce moment à la fin C'est du Tim&Eric, c'est de l'absurde total sans que jamais le film ne s'en gargarise, c'est presque ça qui est le plus moderne. Il avance tête baissée et te balance à la gueule 50 trucs à la minute que tu prends ou tu laisses sans que le film ne s'appensentisse sur sa propre folie. Incroyable à quel point aussi le film semble être un manga ou même mieux, un film d'animation live, je n'ai pas une connaissance étendue de l'animation japonaise (du moins en série) mais j'ai eu l'impression qu'on était en plein dedans, dans cette profusion folle, dans ces ruptures de ton, dans cette manière d'hystériser les réactions des personnages (là une fille voit le spectre de sa copine et se met à loucher par ex)...

La bande-son est un chef-d’œuvre à part entière entre pistes musicales qui se chevauchent, bruits parasites, musique extra diégétique qui devient intra (énorme fou rire, là encore d'une surprenant modernité, quand les miaulements du chat se mettent à faire de la musique).

Déjà envie de le revoir. Et je vais essayer de choper d'autres films du réal.

Après je suis d'accord avec Tom sur ce qui pourrait être perçu comme sa limite, tant le scénario n'a pas grand sens et qu'au final on n'en retiendra quasiment rien tant le film est dévoré par sa forme. Mais quoiqu'il en soit je suis très très client.



5/6

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CroqAnimement votre

Vous donnez envie tous les 2, je vais tenter, je pense.

Question : c'est gore ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non.

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Vous l'avez vu où ? C'est trouvable facilement avec des ST quali ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Téléchargé en torrent sur rarbg, sous-titres trouvés sur subsynchro.

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J'ai un bon lien.

Sinon j'y repense beaucoup depuis hier. Une de mes idées préférées du film c'est une des plus simples.

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CroqAnimement votre

Rien à ajouter à ce qui a été dit par mes comparses plus haut. Rarement a-t-on l'impression de voir un truc qu'on n'a jamais vu avant. Je suis sûr que le ciné japonais de l'époque regorge d'autres curiosités dans le genre, mais ça m'a quand même mis sur le cul. La profusion d'idées et de trouvailles à littéralement chaque plan est enthousiasmante et hilarante. C'est dingo, débile, comme un authentique dessin animé illustré, mais en même temps il y a un souffle "mystique", quelque chose qui va au-delà du potache. Vraiment une expérience hors du commun.
Parfois on voit des films comme CAPITAINE CONAN qui semblent avoir vingt ans de retard, et parfois on voit des films de 1977 qui sont en avance même sur aujourd'hui. Et quand tu vois ça et qu'ensuite tu repenses à GIRLS WITH BALLS, ça fait mal...
Extraordinaire moment

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le film passe au Reflet Medicis cette semaine.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je préfère le Steve Miner.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)