Forum de FilmDeCulte

Judith a la cinquantaine séduisante. Femme équilibrée, elle dirige une émission de téléachat. Divorcée, elle vit seule, avec pour confidente sa soeur Irène, qui est la seule a connaître son secret : Judith s'offre régulièrement les services sexuels de jeunes gens, qu'elle choisit sur les sites d'escort d'Internet. Elle rencontre ainsi Patrick, qu'elle apprécie pour sa gentillesse, son charme et sa simplicité. Or Patrick, en réalité Marco, est marié et profondément amoureux de sa femme Fanny, laquelle pense que son mari fait des chantiers.

Oula la cata. J'ai trouvé ça d'une caricature et d'un bidon assez impressionnants. D'abord je trouve que le film ne traite son sujet qu'à moitié, en faisant finalement plus de place au quasi-vaudeville de Caravaca et Carré qu'à Baye qui se contente d'un emploi de bourgeoise vieillissante un peu étriqué. Bon déjà faut avaler que Caravaca joue ledit gigolo, et sans attendre gigolo joe, il y avait peut être moins "toutou" comme mec. Après j'ai pas un CAPES gigolo ils ressemblent peut être tous au manutentionnaire du coin.

En fait je sais pas par où commencer. Le ridicule générique de début avec Caravaca qui conduit en split screen tandis que débute un rap à base de "la vie, c'est pas du tiramisu" (:shock:) et qui se croit yo parce qu'il dit bite? Les voix-off qui semblent directement récitées du livre (que je n'ai pas lu) qui soit surlignent lourdement ce que tu vois à l'écran, soit illustrent ce que Balasko est incapable de te montrer ou te faire ressentir? Les seconds rôles plus désastreux de l'année, comme l'ado en rebellion (Marilou Berry qui finit les trois quarts de ses scènes à hurler en claquant la porte de sa chambre pour mettre du métal), le pédé-pédé (première réplique: il aime se faire prendre par des gros bears bien montés / deuxième réplique plus tard: il propose à un barbu de voir le dvd "Brokeback Mountain" / j'avoue que mon imagination a marché au moins pour chercher ce qu'il allait dire à la troisième), l'Indien (en bon sauvage qui boit son litre de lait d'un coup et est brute comme Obélix)? Isabelle Carré, pratiquement condamnée du début à la fin à chialer hystérique en étant toute rouge, et que tu rêves de voir se faire puncher dans le dernier quart d'heure par Nathalie Baye (ou jetée par Akon dans une foule folle qui la démantibulerait)?

Au-delà du fait que c'est totalement insipide visuellement, que le traitement du sujet est raté, même l'aspect comédie française à pouet tombe par terre. A part si on pense encore faire rire en 2008 avec une présentatrice de télé achat (séquences qui rappellent le "meilleur" de France Boutique) qui fait la même voix qu'Annette dans Premiers baisers.

0-1/6

Si je mets 1 c'est vraiment pour Baye et Caravaca qui tiennent bien debout mais le reste...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Moi j'ai lu le bouquin à l'époque, qui est insipide mais avec deux-trois passages assez cul assez subversifs (pour un film d'un membre du Splendid, et encore Michel Blanc avait déjà plutôt réussi à faire un truc pas mal avec le même matos avec Mauvaise passe), y avait eu un foin pas possible sur le fait que le film de Balasko n'arrive pas à se financer, mais au vu de la bande annonce t'as l'impression que tout a été édulcoré.

je ne vois pas de faute.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Exact.

Ca me tente pas du tout ce machin.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ca a l'air monstrueusement pourri.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

Quelqu'un peut-il demander a Blissfully s il y a des scènes de cul avec Arnaud Valois et me transmettre la reponse?
*A vot'bon coeur merci*

!ññññññññññññññññ¡

On va dire que tu t'es trompé alors, si ça peut te faire plaisir.

ha mais ça s'appelle pas une faute grammaticale ça. le fond est redondant mais la forme est correcte.
enfin je crois.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Le vrai problème du film, à mon sens, c'est qu'il ne se lance jamais dans son sujet et préfère osciller entre le drame (raté) et la comédie. Il n'y a pas une scène où l'on compatit à la douleur des personnages, Balasko, contrairement à Blanc de Mauvaise passe, réalise finalement une comédie à laquelle elle ajoute des personnages aussi inutiles que lamentables : à quoi sert Marilou Berry ? A quoi sert la présentatrice avec la voix à la con ? Le résultat est nul de bout en bout tant il a le cul entre plusieurs chaises.

1/6 pour Baye (quoi qu'elle répète le même rôle une fois de plus)

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Vu dans l'avion.

Heureusement que j'étais surclassé dans la classe Affaires.

0/6