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MessagePosté: 04 Juil 2023, 15:54 
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Gianni, est une réalisateur romain reconnu mais vieillissant.
Il est en train de tourner un film sur la position du Parti Communiste italien au cours l'insurrection de Budapest, moment critique qui a montré que, malgré la déstalinisation, l'Union soviétique restait mue principalement (et sans doute plus explictement qu'auparavant) par un nationalisme pouvant mener à des interventions militaires violentes contre les pays du Rideau de Fer, renforçant à son tour le nationalisme des états plus faibles , et laissant les partis communistes d'Europe de l'Ouest balancer entre prise de distance (et abandon d'une ambition politique) et une forme d'auto-instrumentalisation, discrète et complaisante, qui ne visait qu'à sauver la rhétorique de l'alternative politique (toute allusion à des évènements actuels n'est bien sûr pas fortuite ...).

Plusieurs choses ne se passent pas trop bien : le film est difficile à tourner et à produire. Gianni est balloté entre sa femme, assistante de production, qui veut le quitter à la fois dans la vie privée et professionnellement, un producteur français à la Toscan du Plantier, bien trop beau-parleur pour ne pas être économiquement douteux, Netflix et sa vulgarité froide, et de providentiels investisseurs coréens.
L'actrice principale, immédiatement antipathique au réalisateur (peut-être par qu'elle est trop coquette et féminine : il est dès le début choqué par le fait qu'elle porte des escarpins sans talon), lui tient tête et tord le film vers quelque-chose de trop sentimental. Sa fille (et musicienne) s'éloigne à son tour , au profit d'une figure encore plus oedipienne et paternelle : elle se met en couple avec le vieil ambassadeur de Pologne. Gianni doit expliquer à son entourage ses raisons, sa personnalité et sa vision artistique, peut-être pour la première fois. Il songe alors à d'autres films ébauché et avortés (un remake italien de l'adaptation du Nageur de Cheever, en prolongement de Palombello Rossa, un autre film situé dans les années 80, encore plus mélancolique, illustrant le parcours d'un jeune couple à travers des chansons emblématiques de la période
après Martin Eden c'est le deuxième film italien qui présente Et Si tu n'existais pas de Joe Dassin comme un monument ultime de lyrique et de sensibilité - gros pompage d'ailleurs
).

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Nanni Moretti quitte la veine mélodramatique de ses derniers films, et revient, sur un mode apparemment testamentaire, vers la comédie autobiographique du tournage du film dans le film, à vrai dire plutôt dans la veine de Sogni d'Oro et Palombella Rossa que de Journal Intime . Cependant, le personnage qu'il campe n'est pas non plus Marco Apicella, son alter-ego réalisateur lors de ses débuts, mais tout simplement "Gianni". S'il n'a qu'un prénom , c'est sans doute le signe d'une discontinuité ou incohérence tardive mais consciente : le personnage est un obsédé de la morale cinématographique et politique (disons une version italienne le travelling de Kapo de Rivette), mais sait aussi, que au sein de la crise du cinéma actuelle, cette intransigeance représente , encore plus qu'avant, un effet de signature, amenant le spectateur à le reconnaitre lui comme artiste, sans l'amener à se reconnaitre comme collectivité dans le film.

Malgré l'inévitable narcissisme de cette situation, le réalisateur n'a donc paradoxalement pas de nom, ce qui induit une sorte d'étrange parallélisme, au fond sous-jacent dans tout le cinéma de Moretti, entre confort économique voire artistique (seul sur son créneau, et étant à la fois un artisan et un personnage médiatique à la Woody Allen, il lui est relativement facile de tourner) et l'impuissance politique : le seul contenu des films de Moretti, et cela dès Je Suis un Autarcique, est l'effort de justifier sa mélancolie, de l'opposer à son ambition politique, tout en maintenant celle-ci sur un autre plan : il s'agit de défendre farouchement le caractère individuel, familial et codé d'un complexe et de névroses, quand son rôle politique resterait celui d'un pédagogue objectif, au besoin autoritaire, même si la seule femme de sa vie est sa mère, il entend aussi rester un intellectuel organique, par ses films, qui forment alors un tombeau pour lui-même (le deuil de sa mère est anticipé dès le début) et un programme, voire une occasion d'évaluation morale, pour les autres.
D'où un autre paradoxe : son cinéma (de fiction, ses documentaires sont plus francs et modestes au plan politique) assume la révolution communiste comme une nécessité, qui si elle n'a pas eu lieu, n'en constiue pas moins l' unique responsabilité partagée entre public et au réalisateur lui-même : pour Moretti; la communauté voire la communication sont aussi nécessaires et utopiques que la justice sociale, d'où un gros problème, intéressant certes...
Il doit, pour être entendu, s'appuyer sur un idéal de rupture et de justuce qui ressemble à un consensus, et cela d'autant plus que Moretti parle à l'extérieur de sa génération, vers les jeunes. C'est un cinéma du désir autoritaire de filiation intellectuelle, potentiellement toujours déçu (comme le fils de Tre Piani, la fille fait un choix de vie qui rebutte le père, avec son choix de couple vers un homme plus vieux, intègre mais parvenu).

Pour qu'il y ait une continuité historique, la jeunesse italienne post-berlusconi, coincée avec Méloni et la Casa Pound, devrait reformuler comme un savoir ce qui pour la génération de Moretti n'était qu'un désir, et le cinéma est une vaine démarche pour forcer cette transition.
D'où la méchanceté et la mauvaise foi, à vrai dire plutôt jubilatoire dans sa gratuité de Moretti, car elle reste une source de vitalité. La comédie reformule sur le mode du masochisme ce qui dans le mélodrame était du sadisme (le fils rejeté car meurtrier malgré lui de Tre Piani, la mère mourante surveillée dans son agonie dans Mia Madre) mais ce sont pourtant toujours les mêmes situations dans les deux cas. Ce qui dans Tre Piani (très bon film en fait, qui reste bien en tête) apparaissait comme une situation d'inceste et de déviance morale est recodé par la comédie comme une liberté (la fille qui va vers le vieux) qui reste un complexe, soumis à un jugement réporobateur et à un regard analytique qui le désamorce, vécu contre le père. Au crime ou risque de la monstruosité dans le mélodrame correspond la déception oedipienne, dans la comédie, ainsi que la solitude de la liberté (les proches Moretti sont drôles d'être incompris, l'aveu ne crée pas plus d'acceptation que le secret).

Le point de vue de Moretti ressemble à celui de Godard : le peuple (ou ses enfants, les deux sont un peu identiques) sont incapables d'assumer l'espoir décu du communisme et du marxisme, mais le cinéma est là pour l'endosser à leur plqce. Il devient le tombeau d'un idéal, mais aussi une politique contemporaine de l'identité (idéologique et intellectuelle) opposée à l'autre politkque de l'identité ( nationale, et grossièrement culturelle) de la droite. Et ce n'est pas sans équivoques, ce film a un point de vue très ambigu sur les producteurs coréens, qui retournent en une figure du pouvoir et du capital, bienveillante mais froide, l'altérité des sans papiers de Tre Piani, qui s'incarnait dans une lutte pour le droit politique des justes et innocents, pour cela inclus dans le film dans la mesure exacte où ils étaient au bord la société, n'ayant que la tolérance d'une élite politique fragile comme alliés. Mais plutôt que d'envisager la mort du cinéma comme Godard, Moretti joue sur son impuissance, qu'il doit toujours se prouver pour ensuite la conjurer. Et c'est peut-être pour cela qu'il ne rompt pas avec le récit et les comédiens, la répétition des thèmes et affects étant là une source de fiction, qui apparait comme un débouché psychologique pour les prolonger.
Mais cela enferme aussi Moretti dans une logique qui n'est que politique: Moretti n'investit affectivement que la part idéologique du communisme, entendu comme une promesse blessée, qui n'aurait à la limite pas d'extériorité. Pour passer d'un point de vue politique à un point de vue social, il faudrait que le cinéma réussisse à se venger complètement du réel. D'où l'ambiguïté de la chute finale, la fiction d'une rupture total du PCI envers l'URSS qui aurait sauvé le marxisme, thème retors et révisonniste, car ce qui est articulé ici comme un fantasme, c'est ce qui a été en fait une vérité historique partielle - l'eurocommunisme italien est bien parti de ce que Moretti présente ici comme une illusion consolatrice, que la fiction rendrait totale et triomphante. Ce que le cinéma de Moretti refuse et laisse hors-champs (le berlusconisme, les médias, le nationalisme de Meloni présente-absente) apparait bel et bien comme une logique sociale, jugée mélancoliquement par le politique. S'il y a dans ce cinéma, malgré tout une place pour l'autre, pour sa parole et son écoute, c'est dans l'exacte mesure où Moretti tient l'impuissance du cinéma comme exactement identique à celle du politique.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 14 Juil 2023, 16:23, édité 1 fois.

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MessagePosté: 07 Juil 2023, 20:41 
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Citation:
le personnage est un obsédé de la morale cinématographique et politique (disons une version italienne le travelling de Kapo de Rivette),


Tu fais référence à une séquence qui cristallise un peu mon interrogation par rapport au film : à savoir est-ce qu'il est sérieux ou est-ce qu'il fait dans l'autodérision ? C'est celle avec le tournage de l'autre film que produit sa femme. Un nanar d'action avec un mec hirsute et hilare qui mitraille des ballons et qui, à la fin, tient en joue un autre type. Donc, on pige à peu près que Moretti fait la leçon sur le ciné d'action, les scènes violentes blablabla... mais la caricature m'a parue surannée et complètement à côté de la plaque : on dirait qu'il est resté bloqué en 1999 et qu'il s'en prend aux tarantinades qui fleurissaient ici ou là (aujourd'hui, on est plutôt revenu à un truc assez timoré dans l'action ou super esthétisant genre les John Wick). Quand il commence à pourrir le tournage et à lui demander d'expliquer son plan, je me suis dit que c'était bien trouvé comme stratagème pour foutre sa zone, alors qu'en réalité il s'en fout de ce plan ou de ce film, mais ça durait tellement longtemps que je me suis demandé s'il était sérieux en fait (j'avais vu que Journal Intime et Aprile dans ses autobios)

Il y a d'autres séquences un peu nulles (le moment où il rencontre le compagnon de sa fille qui est beaucoup plus âgé et où il nous fait ses gros yeux : :shock: ; le passage avec Netflix où on lui demande s'il peut mettre "un moment WTF" et où il fait les gros yeux : :shock: ; quand le téléphone de sa femme sonne pendant qu'il regarde un film et où il fait les gros yeux : :shock:...) : et je ne sais pas trop si je dois les prendre pour argent comptant. Est-ce que ça rentre dans un procédé d'autocritique ou est-ce qu'il est vraiment à côté de ces pompes sur à peu près tout ?
J'ai pas trouvé ça déplaisant son numéro de ronchon nostalgique du PC, et j'aime bien tout ce qui a trait au tournage, mais ça m'étonnerait à peine qu'on apprenne que pour le défilé final, il y avait hors-champ des mecs armés qui forçaient les participants à sourire.

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MessagePosté: 07 Juil 2023, 21:22 
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C'est un petit peu suranné et moralisateur certes, mais il fait aussi cela pour saboter l'indépendance professionnelle de sa femme et se venger d'elle (avec un certain succès car elle revient ensuite un peu vers lui).
Il y a quand-même une certaine cruauté : il arrive à joindre Renzo Piano qui parle de Coppola, exemple d'une violence justifiée par son aspect opératique, mais choisit ensuite d'appeler (en vain)
... Scorsese, introduisant une hiérarchie du goût au sein de son propre camp.

Il y a une ambiguïté qui sauve cette scène : il ne manque après tout à l'autre film que cette scène pour être terminé (quand lui n'arrive pas à finir les siens), comme si ce qu'il présente comme abject était une fermeture naturelle (nécessaire?) du récit, et la morale un inachèvement, ou un échafaudage permanent qui étouffe peu à peu l'objet qu'il prétend construire en devenant autonome

De fait lorsque Moretti renonce au thème du film dans le film, la mort est plus présente, avec chez lui-même une certaine propension au voyeurisme (la scène d'ouverture de Tre Piani avec la passante qui vole en l'air est très dure, la violence n'est figée que par une réalité mécanique : la voiture éventre ensuite le décor, d'une certaine façon le dispositif du film lui-même, auquel led.perdonnages de la famille des voisins survivent) comme s'il n'avait, du fait de son statut de cinéaste, qu'un métier plutôt qu'une disposition morale à opposer à la violence.

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MessagePosté: 08 Juil 2023, 08:55 
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Vieux-Gontrand a écrit:
il arrive à joindre Renzo Piano qui parle de Coppola, exemple d'une violence justifiée par son aspect opératique


Il ressort un gag de Annie Hall (avec McLuhan dans la file d'attente : l'argument d'autorité) mais il l'étire comme un chewing-gum.

Vieux-Gontrand a écrit:
Il y a une ambiguïté qui sauve cette scène : il ne manque après tout à l'autre film que cette scène pour être terminé (quand lui n'arrive pas à finir les siens), comme si ce qu'il présente comme abject était une fermeture naturelle (nécessaire?) du récit, et la morale un inachèvement, ou un échafaudage permanent qui étouffe peu à peu l'objet qu'il prétend construire en devenant autonome


Tu veux dire qu'il rejette la scène aussi parce qu'il rejette l'idée de boucler complètement son film (qui, c'est vrai, finit par un suicide) : ce qui amène le final happy-end du film dans le film et du film lui-même ?

Citation:
De fait lorsque Moretti renonce au thème du film dans le film, la mort est plus présente,


C'est pas mal quand il admet qu'il est vraiment flingué par la mort de sa mère, qu'il s'en est jamais remis. Les passages avec son lui jeune à la rigueur c'est mignon.

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MessagePosté: 08 Juil 2023, 09:12 
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Plutôt que ce qu'il présente comme une complaisance dans la violence et une corruption du public est inhérent à toute fiction et qu'il le sait.
Chez lui c'est un même mouvement que de présenter un film dans le film comme un enjeu moral, et de présenter le rêve d'un spectacle permanente n'aurait pas de fin, comme si le fait de devoir en terminer était, a l'égard de film, une violence comparable à celle du meurtre sur l'homme. Mais la violence la plus intérieure est moins une question morale qu'une jouissance (la morale devient ainsi à son tour un spectacle).

Marrant, parce que son documentaire La Cosa finit par le même type de plan en happy end, contredisant le propos du film (avec lui au milieu, inclu dans le film dès lors que la jouissance est un espoir ou une fiction) - qui renvoie à la fameuse peinture de Pelliza (et à 1900 de Bertolucci)

Et dans Santiago, Chile, il insiste assez précisément sur les tortures que le régime de Pinochet a infligé aux témoins, se faisant décrire avec ce qui peut passer pour une forme de complaisance comment le cadavre d'une jeune femme a été envoyé d'une voiture par dessus le mur de l'ambassade, avec une dynamique finalement très proche du début de Tre Piani ou celle dont tu parles dans ce film, comme si le récit la cruauté réelle devenait malgré tout, par le cinema, et sur le tard, une scène primitive fantasmée.

Ici, il s'agit finalement moins d'en empêcher le tournage que de la modifier. Dans la version initiale elle est nocturne et les gars arrivent en voiture vers la caméra, coincés derrière par un mur. Du fait de son intervention, elle a lieu malgré tout, mais au matin, dans un lieu industriel ouvert (le mur est une entrée latérale) , et le cinéaste est montré s'en éloignant, laissant le meurtre dans le flou. C'est un peu plus complexe que de tenir le meurtre comme un tabou infigurable...

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 08 Juil 2023, 10:08, édité 7 fois.

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MessagePosté: 08 Juil 2023, 09:15 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Il s'agit moins d'en empêcher le tournage que de la modifier. Dans la version initiale elle est nocturne et les gars arrivent en voiture vers la caméra, coincés par un mur. Du fait de son intervention, elle a lieu malgré tout, mais au matin, dans un lieu industriel ouvert, et le cinéaste est montré s'en eloignant. C'est un peu plus complexe que de tenir le meurtre comme un tabou infigurable...


Son job is done et il peur partir dans le soleil pas couchant.

(par contre, ils ne disent pas qu'ils vont bricoler le plan pour faire croire que c'est de nuit ?)

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MessagePosté: 08 Juil 2023, 09:17 
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Oui mais il y a (bien-sûr) une ruse : le matin est une meilleure idée, il rend la situation à la fois plus douce pour le spectateur est plus cruelle pour le personnage. Moretti réussit très bien la scène qu'il condamne.

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Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 08 Juil 2023, 09:32, édité 1 fois.

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MessagePosté: 08 Juil 2023, 09:22 
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Il aurait dû conseiller le réal de Dernière nuit à Milan.

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