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MessagePosté: 13 Aoû 2015, 10:05 
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Successful superfucker
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Margherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film dont le rôle principal est tenu par un célèbre acteur américain. À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable… Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?

Pour moi, c'est vraiment le genre de film qui arrive à te cueillir alors qu'on pense que ce coup-ci ça ne marchera pas, qui fait pleurer sans être larmoyant, qui irradie d'une lueur triste sans se noyer dans le pathos, dont on pense qu'il va se complaire dans le mouroir alors qu'il ne donne qu'une leçon de vie. Bref du Nanni Moretti, ici dans la peau d'un alter ego féminin réalisatrice de gauche (Margherita Buy, irréprochable) un peu facilement irritable car dévorée d'inquiétude devant la maladie de sa mère, n'apparaissant dans le film que dans le rôle du frère, plus posé et serein. Devant aborder son film avec un acteur américain ingérable (Turturro, qu'on trouve au début trop cabotin puis de plus en plus humain) alors qu'elle doit aborder de front la douce fatalité de la mort de sa mère et d'une séparation, elle doit aborder aussi la cohabitation entre son passé et les resurgissements de la mémoire propre à ces moments de deuil annoncé, mémoire dont on devine qu'elle commence à la perdre. Un film d'une sensibilité rare, discrète et jamais exacerbée, avec une belle utilisation de Leonard Cohen, à juste distance de la raison et de l'impuissance.
5/6


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MessagePosté: 13 Aoû 2015, 10:33 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Alors bizarrement, je reconnais le film dans l'avis de DPSR mais le film ne m'a pas touché comme il aurait pu/dû le faire, et j'ai du mal à comprendre pourquoi. Peut-être que je suis simplement passé à côté, je me souviens être sorti fort déçu de la projo à Cannes.
Le gros point fort du film c'est Margherita Buy qui crève l'écran, elle est magnifique et son personnage et très beau et mémorable. Après, tout ce qui est """leçon de vie""" du film, je suis resté calé au niveau des intentions. Il y a de très beaux moments mais puisque je n'étais jamais à fond dans le film, j'en suis resté là. Quant au volet comique, il y a certes des scènes vraiment marrantes (la scène de la voiture j'étais vraiment plié), mais je pense que le côté bouffon de Turturro m'a un peu trop gavé à la longue.
Donc voilà, je pense vraiment que c'est un Moretti important, mais ça m'a beaucoup moins marqué que La Chambre du Fils..
Je crois que le film va cartonner (c'est un vrai crowd-pleaser) et c'est une bonne chose.

Si je dois noter c'est 3,5/6

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MessagePosté: 13 Aoû 2015, 10:58 
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Très beau Moretti, un réalisateur que je n'apprécie pourtant pas trop généralement. Mais là son film sur la mort et la vieillesse m'a ému par son humilité, sa simplicité. J'aime énormément la manière de caractériser ses personnages, à l'image de son très beau personnage principal en faisant toujours passer l'humain devant (son travail de réalisatrice paraît presque totalement accessoire).
J'ai un peu du mal à voir la connexion avec le côté tournage/John Turturro mais ça ne m'a pas dérangé, le film passe tout seul. C'est marrant parce que sur un thème assez similaire c'est l'anti-Sorrentino, j'en retiens une grande douceur, une grande sensibilité et surtout une manière tellement simple et direct de s'adresser au public que ça ne peut être que bouleversant.

4.5/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 15 Aoû 2015, 12:00 
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Beaucoup aimé. Très grand film, à la fois hommage à sa mère et aux femmes en général (et au cinéma ici)
une merveille d'écriture
5/6


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MessagePosté: 15 Aoû 2015, 23:15 
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5/6 pour un "très grand film" ?


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MessagePosté: 17 Aoû 2015, 09:30 
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Déjà-vu a écrit:
5/6 pour un "très grand film" ?


Laisse, c'est parce que c'est des ritals.

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MessagePosté: 18 Aoû 2015, 00:01 
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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haha, non non, 5/6 c'est déjà très bien, les seuls reproches au film sont l'utilisation de la zik d'arvo part, musique magnifique mais tellement utilisée... et je trouve que le film patauge un peu avec le perso de l'acteur sur la fin.


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MessagePosté: 28 Déc 2015, 01:12 
Un petit peu déçu. Moretti dit dans les Cahiers "on a peut-être trop parlé, je ne sais plus pour ma part quoi penser et je me contente d'écouter", mais cette position, si on la comprend politiquement était pourtant présente dès le début chez lui, dès "Je Suis un Autarcique" ("Je me suis trompé d'Idéologie") et surtout "la Cosa" (superbe documentaire, l'équivalent de "Reprise" ou du film de William Klein sur mai 68 pour parler de 1989, mais déjà le rapport au communisme est pensé en terme de deuil). Elle n'est neuve que si on l'extrapole de la sphère politique vers la vie privée, auquel cas c'est la vie familiale qui a été contaminée par le désespoir de la vie politique et non l'inverse.

Le film butte sur la même situation que celle de "Sogni d'Oro" : le cinéaste qui n'arrive pas à faire un film choral sur la lutte des classes, mais cette impuissance débouche sur un fantasme partiel de film, mais est aussi paradoxalement sur un film totalement (car à la fois produit et interprété) inclus dans le film. Le cinéaste prend conscience au cours de son propre film qu'il est meilleur pour cadrer un dialogue entre deux personnes dans un plan séquence à la grue, façon "Soif du Mal" que pour faire un simple champ-contrechamp sur deux visages. Il a la compréhension de la totalité depuis longtemps, sait la représenter, son problème est qu'il est incapable d'y faire vivre une seule personne dans ce tout. Mais tout cela, Moretti le sait depuis qu'il a la vingtaine. Si quelque chose a pourtant changé en trente-cinq ans, c'est que l'aspect chorégraphique, qui dans "Sogni d'Oro" représentait déjà une distance sur la rhétorique gauchiste, a pris avec le temps une valeur inverse: dans les années 90 à l'époque de "Journal intime" la danse fonctionnait comme une consolation (une manière de représenter dans une image joyeuse la communauté qui dans le réel et impuissante et individualisée, même plus à même de témoigner de la crise des réfugiés qui existait alors entre les Balkans et l'Italie), et dans un troisième temps elle devient à présent une sorte d'emblème de la dimension sentimentale des combats politiques de l'époque, qui les représente sans les faire comprendre. Si la chorégraphie a changé de sens, pris une dimension à la fois plus collective et mélancolique pour représenter le même "réel", la même histoire politique, la rhétorique quant à elle s'est déplacée ailleurs, a changé d'objet pour se maintenir (elle est passée du parti vers les médias et le discours sur l'image). La lutte sociale n'a plus besoin d'être stylisée, elle est vécue déjà dans la réalité comme une danse, une performance, un code où les attitudes corporelles sont préméditée et ont une signification rhétorique.

C'est pas mal vu, mais la problème est finalement Moretti mesure l'écart entre le deuil "fantasmé" (dans lequel la mort, avant d'arriver, laisserait au moins un peu de temps pour enfin se comprendre, à l'abri des intérêts du monde réel) et le processus réel de la mort de la mère (on croit travailler à la comprendre, l'aider, sans voir que c'est elle qui nous juge) exactement de la même manière avec laquelle il montrait avant l'écart qui existait entre le discours idéologique de lutte de la gauche et la réalité sociologique de son milieu (une petite bourgeoisie en crise, nécessairement conservatrice, au moins au sens propre du mot). Dans "Mia Madre" il y a peut-être trop de place pour les transferts (la fille qui se réveille dans un appartement inondé lorsque la mort s'enkyste chez sa mère, comme si l'impuissance réciproque de la mère et de la fille la situation d'incontinence de tout son univers matériel, la petite fille qui se met à cartonner en latin pour permettre in-extremis à un héritage de circuler, alors que sa mère ne comprends pas ce rapport) mais pas assez pour le refoulement , d'où impossibilité de distinguer la signification de la situation de deuil (que l'on connaît d'avance: normalement nos parents meurent avant nous, c'est certes de moins en moins sûr avec la crise) et sa vérité, que l'on ne peut anticiper, qui est imprévisible, et où la douleur est d'autant plus forte qu'elle ne relie pas entre eux les différentes formes d'échec qui existent dans la vie (l'échec professionnel n'est pas le symbole de l'échec à sauver sa mère, où à lui accorder une mort digne: ce sont trois problèmes que l'on doit affronter séparément mais en même temps).

Le film rappelle aussi beaucoup "la Mort d'Ivan Illitch" (même personnage d'agonisant immobilisé et dans le déni) mais dans la nouvelle de Tolstoï, le mourant parvient au seuil de la mort à se sauver seul, tout en comprenant que sa femme et sa fille sont moralement médiocres et superficielles, pour ne pas dire qu'elles sont d'immondes connasses (mais cette médiocrité ne pèse rien face à la mort est au delà de la culpabilité et de la faute). Ici c'est l'inverse: la mère s'efface complètement intellectuellement, fait un parcours moral vers le nihilisme contrant qui est comparable à celui qui a prévalu au plan politique pour ses enfants, mais cette inconscience est presque un sacrifice qui à la fois enracine leur faute dans la permanence et les rachète (la fille acquiert la part d'humanité qui lui permettra peut-être de réussir son film et d'accepter qu'il n'est pas qu'une travail individuel, le fils n'a plus peur de la précarité sociale, la petite-fille est touchée par la grâce et est partie pour devenir la réincarnation intellectuelle de sa grand-mère. Elle joue d'ailleurs bien mais son personnage est quand-même un incroyable chromo à la Comtesse de Ségur). Pas sûr que ce décalage, cette prise de conscience automatique et ce goût du sacrifice soient si "sympathiques" que cela (même si je n'aime pas employer ce mot pour juger un film) , la morale exige plus d'indétermination que le deuil. Dans le fond Moretti ne croit peut-être plus en la politique parce qu'il a trop cru au salut, a trop attendu de la possibilité de le représenter pour le prouver.


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MessagePosté: 30 Déc 2015, 17:08 
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Vu hier, déçu également, peut être en attendais-je trop après l'avoir vu au top de certains listings des films de cette année.

J'ai quelques trous dans la filmo de Moretti, mais je trouve le film bien moins bon que Journal intime ou Palombella rossa. Je trouve que tout y sonne faux, le film dans le film est horriblement mauvais (mais pas de manière assumée, du moins à mon sens), Turturro que je vois encensé ici et là n'a fait que m'horripiler, M. Buy est très sympathique mais ne me transporte aucunement, seule la mère me semble juste dans ce film... et Moretti, mais dans un mode trop mineur. A posteriori, j'ai l'impression que la force d'un film de Moretti c'est avant tout lui, devant et derrière la caméra, et que lorsqu'il est plus mesurée dans son jeu devant la caméra, il est bien en deçà de ce qu'il pourrait faire derrière également.


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MessagePosté: 30 Déc 2015, 17:40 
Le personnage de Moretti m'a également agacé, mais au contraire j'ai trouvé u'il n'est pas rentré mais ominscient et très violent derrière son effacement apparent: il est maître de la mort de sa mère qu'il organise, et très sévère dans sa condamnation du déni des autres. Ce qui m'a déçu est plutôt une sorte de chantage affectif. A un moment Moretti montre l'espèce d'inhalateur qu'il faut chauffer comme une bouilloire (pour éviter les germes). J'ai connu ce genre d'outil (et ce genre de rapport avec des proches qui ne pruvent plus qu'écrire des choses étonnament denses, qui ont une fermeté et une rigueur que la parole cache) et ne m'attend pas à ce qu'on me mes rappelle. J'ai trouvé que le film trichait en n'en montrant pas l'usage, en ne l'expliquant pas, en faisant juste un décor crédible. Pour les spectateurs, ces outils sont des symboles de la mère elle-même, qui est le but du soin, mais pour le malade ils le sont de la mort, et au contraire du déni des proches (dans une certaine mesure le soin médical, sans même de notion d'acharnement est une forme d'abandon, de non-réponse à ce que le malade demande, les proches l'investissent plus que le malade lui-même, qui peut très bien avoir conscience de l'asecpt dérisoire et de l'hypocrise du soin tout en refusant par ailleurs sa maladie).
Cela m'a fait penser à une scène ambigue qu'il y a dans "la Cosa", un documentaire sur les referundum interne que le Parti Communistes a organisé en 1989 sur son changement de ligne et de nom, qui "fonctionne" en filmant fontalement les orateurs dans les débats ville par ville, allant de Naples vers le Nord, puis redescendant sur Rome (où le mot de la fin est "finalement quand Berlinguer a voulu un parti plus démocratique, il n'a lui-même consulté personne, peut-être aurions nous refusé démocratiquement cette ouverture").
Dans ce film, à Naples, on montre un moment un jeune orateur barbu, un peu maladroit. Ce n'est pas un très bon orateur, il lutte avec le micro, il est sévère et sans charisme. Mais son intervention est pertinente: "vous vous comporte comme si la fin du bloc de l'est était un problème italien ou même napolitain, je suis étonné que vous n'ayez invité personne du parti communiste allemand". C'est le seul dont Moretti montre les difficulté à s'installer sur le podium. Du coup il apparaît comme stalinien. D'une part il ne partage pas le deuil collectif et continue à fixer une orthodoxie, d'une part l'écart entre sa maladresse et le ton ferme de son intervention fait que le soupçon de jouer un rôle s'applique surtout à lui (il est vrai politiquement aussi, il peut apparaître comme mettant en cause l'orientation nationaliste du PCI post-Berlinguer). Mais au fond il dit qulque chose qui n'est pas du tout stalinien, il demande à comparer des expériences et a écouter, pointe ce que le processus politique interne refuse. Cette inversion entre le signe et le message dans la Cosa (une apparence doctrinale pour un appel au témoignage, et à prendre en compte un discours manquant) est du même ordre que celle qui se joue entre la personne et son deuil dans "mia Madre".
Il y a aussi ce point commun entre la parti communiste de la Cosa et la famille de Mia Madre: ce sont deux structures qui énoncent de l'intérieur le jugement sur leur propre échec, ont une même manière de rapporter cet échec à l'amour, de placer l'amour comme un discours de regret devant ce qui s'en va, faisant suite à une situation où les discours et les significations ont déjà été nivellés par autrui, l'amour est lui-même la ruine et le décombre d'une démarche dont le sens, si elle avait été conforme à ses intentions, l'aurait exclue (il est opposé à l'utopie chez Moretti, et cela dès "je Suis un Autarcique" ou la radicalité théatrâle justifie l'exclusion de l'épouse).


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MessagePosté: 30 Déc 2015, 17:56 
Citation:
le film dans le film est horriblement mauvais (mais pas de manière assumée, du moins à mon sens


En fait il reprend et achève le film dans le film de "Sogni d'Oro" (il faut reconnaître que c'est quelque chose d'assez particulier, un film dans le film qui s'étend sur 35 ans).


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MessagePosté: 30 Déc 2015, 19:14 
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Gontrand a écrit:
Citation:
le film dans le film est horriblement mauvais (mais pas de manière assumée, du moins à mon sens


En fait il reprend et achève le film dans le film de "Sogni d'Oro" (il faut reconnaître que c'est quelque chose d'assez particulier, un film dans le film qui s'étend sur 35 ans).

Pas vu, probable que si je l'avais vu ça aurait donné un peu plus de sens


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MessagePosté: 24 Juil 2016, 19:20 
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Arnotte a écrit:
Alors bizarrement, je reconnais le film dans l'avis de DPSR mais le film ne m'a pas touché comme il aurait pu/dû le faire, et j'ai du mal à comprendre pourquoi. Peut-être que je suis simplement passé à côté, je me souviens être sorti fort déçu de la projo à Cannes.
Le gros point fort du film c'est Margherita Buy qui crève l'écran, elle est magnifique et son personnage et très beau et mémorable. Après, tout ce qui est """leçon de vie""" du film, je suis resté calé au niveau des intentions. Il y a de très beaux moments mais puisque je n'étais jamais à fond dans le film, j'en suis resté là. Quant au volet comique, il y a certes des scènes vraiment marrantes (la scène de la voiture j'étais vraiment plié), mais je pense que le côté bouffon de Turturro m'a un peu trop gavé à la longue.
Donc voilà, je pense vraiment que c'est un Moretti important, mais ça m'a beaucoup moins marqué que La Chambre du Fils..
Je crois que le film va cartonner (c'est un vrai crowd-pleaser) et c'est une bonne chose.

Si je dois noter c'est 3,5/6


Pareil, je suis assez déçu alors que j'adore les Moretti comme La chambre du fils, Habemus Papam ou Le caïman. Déjà assez peu fan du concept du film qui se résume pour moi à un "mouroir" même si bien foutu et évitant de s'éparpiller dans des scènes larmoyantes (sauf la fin avec les anciens élèves pitié). Et puis je trouve la structure du film maladroite avec ce film dans le film et Turturro fascinant mais à la fois agaçant dans son numéro de bouffon. Alors oui c'est bien écrit et rigoureux mais moi ça ne me touche pas plus que ça à part le numéro de Margherita Buy qui crève l'écran et je trouve ça un chouïa prévisible.

4/6


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