Lu quelque part :
Citation:
Le 13 novembre 2015, 128 morts.
128, c’est beaucoup. C’est effrayant.
C’est presque autant que la moyenne quotidienne des morts en Syrie depuis mars 2011.
Presque autant que la moyenne quotidienne, oui : 250.000 morts depuis mars 2011, ça fait presque 4500 morts par mois, soit près de 150 morts par jour.
Avis au prochain qui nous expliquera qu’il ne comprend pas pourquoi les Syriens fuient vers l’Europe : depuis plus de 4 ans et demi, c’est le 13 novembre tous les jours en Syrie. Et c’est votre nouvel allié Assad qui en porte la responsabilité première, en ayant réprimé sauvagement un soulèvement alors pacifique. (...)
Non. 14 ans de votre guerre n’ont apporté, aux quatre coins du monde, que toujours plus de violences, de tragédies, et de nouvelles guerres.
Si l’Iraq n’avait pas été rasé, Daech n’existerait pas.
Paul Valéry disait que « la guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ».
Il avait raison. Ce sont toujours les mêmes qui trinquent
Et si on veut que tout ça s’arrête, il va falloir, une fois le choc passé, tout faire pour mettre un terme à cette fuite en avant vers la barbarie généralisée.
Il n’est pas trop tard. Il est encore temps de passer à autre chose. Radicalement.
En refusant l’injonction « avec nous, ou avec les terroristes ».
En refusant les appels à l’unité avec les bourreaux et les fauteurs de guerres qui construisent chaque jour un monde plus barbare.
En refusant leur monde fondé sur l’exploitation, le vol, la violence, l’injustice, les inégalités, la mise en concurrence de ceux qui devraient s’unir.