Forum de FilmDeCulte

"Pizzolatto n'a jamais caché que le délire autour du Yellow King et Carcosa étaient des références directes à Chambers et Lovecraft, et pour ce dernier Carcosa est une ville se trouvant dans un univers parallèle, et toutes personnes s'y rendant devient immédiatement folle. C'est également ce qui advient quand on croise le Yellow King dans le texte de Chambers.
Pour accéder à Carcosa, il faut se livre à des rites horribles, pouvant se rapprocher des meurtres perpétrés par la mystérieuse secte de la série. Et le Carcosa terrestre où se déroula confrontation entre Rust et le tueur serait donc le lieu où se trouve le fameux portail vers l'autre dimension. Et c'est ce portail que verrait Rust juste avant de se faire poignarder par Errol. Ou peut être que c'était juste une nouvelle hallucination de Rust, qui sait.
L'avantage de cette théorie, c'est qu'elle peut plaire à tout le monde. Pour les fans de l'option fantastique, Rust voit un portail vers Carcosa; pour ceux qui préfèrent une approche purement policière, c'est juste une hallucination de plus. Y'a qu'à choisir selon son envie, comme ça tout le monde est content."

J'aurai plutôt tendance à penser que c'est le lieu, d'une noirceur puissamment évocatrice, qui déclenche l'hallucination.

Ensuite je reste sur ce que j'ai dit jusqu'à présent, la série est racoleuse à souhait, les acteurs sont plutôt bons même si leurs tics de jeu finissent par devenir un peu agaçant (les affectations de McConaughey, sa voix en particulier), j'ai trouvé le monologue final téléphoné et neuneu.

les voix qu'il entend dans le labyrinthe sonnent aussi comme une hallu..

enquete torchee mais persos et mis en scene au top. comme le reste de la saison quoi.

le coup de la maison repeinte, je veux bien que ca mene au tueur, mais que les flics savent qu'ils tiennent une grosse piste rien qu'en mattant les photos, ca me laisse tres perplexe. et puis on ne sait finalement pas grand chose de cette organisation. surtout, comment un redneck incestueux monté sur tondeuse peut mener une bande de violeurs d'enfants politiques et se la jouer gourou.

j'aime pas non plus qu'on change radicalement de point de vue en debut d'épisode, la ou la serie avait su etre plutot rigoureuse sur le sujet auparavant.

mais a partir du climax ca dechire. deja, toute cette descente en enfer presque litterale, ca fait mal. et quand les deux persos se font kickass, j'ai mal pour eux et j'ai pas envie qu'ils meurent. et l'épilogue est vraiment beau.