Forum de FilmDeCulte

Hier, concert de Mi and L'au et Under Byen, dans la cadre du festival "les femmes s'en mêlent", à l'Astrolabe d'Orléans.
Alors déjà la salle, coincée dans un espèce de complexe socio-sportif ( entre la patinoire, le dojo et un association de commerce équitable).
J'avais l'impression de me retrouver dans une MJC, nous étions une centaine à tout casser, c'était très bizarre.
Le concert en lui même était très bien, Mi and L'au ont fait leur album en acoustique, juste 2 guitares, et paraissaient complètement tétanisés par le trac.
Under Byen, très pro, toujours la chanteuse qui ondule du croupion devant son micro, mais très très bonne réinterprétation de leurs différents albums en live.
Bon, je n'accroche pas plus que ça à Under Byen, mais je confirme tout le bien que je pensais de Mi and L'au.

Morganne Matis est en concert à l'intermarché de Lizy sur Ourcq, je crois que c'est important de faire circuler l'info.

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Doll, it's a heartbreaking affair

alors qu'ici la gagnante de la Star Académie (oui, ie), Stéphanie Lapointe, reprend Green Day dans une émission tv... c'est quand même autre chose (en plus ici on chante bien anglais)

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Janet

lol



Ah bah on a la variet' qu'on mérite hein, cela dit je trouvais Morganne attachante sisi. Bon en fait son concert est passé, c'était le 21 fichtre.

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Doll, it's a heartbreaking affair

[Isobel Campbell au Café de la Danse]

Festival Les Femmes s’en mêlent, 9ème édition.




Wendy McNeill. Je suis arrivée peu de temps après le lever de rideau et j’ai eu peur de tousser. L’impression d’entrer dans une sacristie, de chercher timidement une place sur la banquette et de faire crisser les planches en cassant le groove de l’aurore. Ambiance de puristes, mais on aime aussi les festivals pour ça, c’est rempli de maniaco-dépressifs susceptibles. Les gens sont assis en tailleur dans la fosse, c’est à peine si j’ose faire basculer le poids de mon bassin de la jambe gauche à la jambe droite. Je ne connaissais pas Wendy McNeill et je crois que je ne connaîtrai jamais ses enregistrements studio *enfin si parce que je suis sympa*. ça coule de source en live, elle plie et déplie son accordéon, tire sa révérence en nous faisant écouter Edith Piaf sur une petite boîte à musique (le petit truc métallique avec une micro manivelle). Mais c’est vrai que ça ne me passionne pas des masses.




Sarah Slean. Je retire toutes les méchancetés que j’ai pu dire sur elle. C’est une fée canadienne en robe bleue, les joues rose, les yeux qui roulent et la langue posée sur la table. Elle fait des grimaces au piano, et se raconte en franglais : ses après-midi dans la prairie avec un homme marié, son trip Blair Witch dans la forêt (elle nous montre un biceps), sa grand-mère déracinée par amour, Los Angeles qui rend fou, River Phoenix qu’elle aurait voulu réconforter dans My Own Private Idaho. Elle parle comme elle chante, avec malice et intensité. Sa voix dessine des sinusoïdes, ça monte ça descend, elle s’amuse du décalage. Et comme elle est accompagnée d’un quatuor à cordes, c’est dix fois plus mémorable que le LP, plus carré et plus électrique.




Isobel Campbell. Plus dure sera la chute. Au moment où elle est apparue, j’ai entendu derrière moi un définitif : "Elle a grossi non ?" Des maniaques. C’est un peu le sentiment qui est resté : on aurait dit une montgolfière en robe de bure retenue par dix caddies. Ce n’est pas tant la silhouette, le maquillage au charbon, les bottes de pétasse, que le degré d’implication, l’absence de charisme, les yeux vides accrochés au plafond, le dos tourné, la voix fabuleuse écrabouillée par les arrangements gelés pré-enregistrés. Une autre absence insurmontable : celle de Mark Lanegan, remplacé par "un ami". Et l’ami n’avait pas les mêmes prédispositions vocales. Tout ce qui faisait l'épaisseur, l'aura, la tristesse de l’album a disparu en 10 minutes chrono. Ennui poli. Et puis soudain la crise mystique. Le groupe reprend un faramineux morceau de mon enfance, dont je ne connaissais que la version exotique pourrie et dont je n'ai jamais cherché l'interprète original. Et maintenant je sais :




The Everly Brothers - Love Hurts


Personne n'a cillé dans la salle, moi j'ai failli pleurer en entendant les premières notes. ça m'a sauvé la soirée et je n'ai plus touché terre. Le concert a pris une tournure country, Isobel ressemblait de plus en plus à Cathy la petite fermière, les feux se sont éteints sur une imitation de June Carter et Johnny Cash. Mais j'étais déjà partie.

On dirait James Iha tout au fond là.




Le groupe a participé au concours CQFD des Inrocks. Cqfd.

C'est parce que c'est tout à fait lui, je l'avais pas précisé. Enfin il était pas sur scène je crois (ou j'ai oublié, je me souviens plus que de ses minauderies à elle) mais il a participé à l'album.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Lol !...

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The trick is to keep breathing.

Ah. J'ai l'oeil le matin. Je me disais bien qu'il était drôlement ressemblant.

jeudi 4 mai, La Cigale, Anaïs

C'était marqué 19h30 sur le billet, les portes n'ont pas ouvert avant 20h-20h15...

20h30 : première partie : Fanch
J'ai adoré. Je pourrais développer, mais je suis nulle pour décrire des groupes et des genres.
Je dirai juste que le vibraphone, ça peut donner qqchose d'énorme

21h00 : surprise : Capitaine Carcasse (ou Cracasse, j'ai pas bien compris en fait)
Comment dire ? Je ne sais pas en fait, c'est très drôle, c'est presque du théâtre chanté. C'est un capitaine donc, habillé comme au temps de Shakepeare, avec du sang partout sur ses habits, une bouche éclatée et avec du sang qui dégouline; c'est une momie que le capitaine porte et pose devant les instruments; c'est des paroles; c'est une façon de chanter.
Je me dis qu'au 15ème siécle ils avaient ça comme intermède entre 2 shakespearies...

21h30 : Anaïs
Elle commence par une ballade un peu chiante, je suis surprise de ce choix; elle n'arrête pas de regarder son technicien et de lui faire des grimaces pour qu'il règle un pb technique, il ne voit pas ou ne veut pas voir, c'est un peu tendu sur scène; elle ira le voir 3 ou 4 fois durant le concert...

Elle enchaîne sur une autre ballade (mâtinée de voix death metal), une fois de plus je suis surprise de ce choix
Les titres s'enchaînent, la tension est toujours là avec le technicien, et j'ai l'impression qu'Anaïs n'a pas envie d'être là, elle fait un peu glandu sur la scene avec sa guitare et son miel
Oui, elle fait des enchainements marants, oui, elle nous épate avec sa voix, mais elle ne se force pas je trouve. Il faut dire que le public est très très chaud et l'applaudit au moindre mouvement de sourcil, elle n' a pas à venir nous chercher, c'est évident.

D'où un poil de déception quand à peine 1h après le début elle part Il y aura 3 rappels, mais ça a l'air de la faire chier un peu quand même...

Donc, petite déception par rapport à l'attente, d'autant qu'une de mes copines ne l'avait encore pas vue sur scène et était très impatiente
Autre petite déception, y' pas eu d'inédit, c'est dommage. Bon, c'est vrai qu'elle est sur les routes depuis des mois et qu'apparemment son écriture en souffre car elle écrit sur le quotidien, les petites choses de la vie, qu'elle ne trouve pas dans la vie d'hôtel on dirait, mais bon, ça aurait fait plaisir

Après cherchage sur le net, en fait elle était malade, elle a anulé son concert du 6 mai à Mulhouse pour otite-angine-laryngite
Bon ben du coup je lui en veux moins, j'avais bien vu que sur scène elle était pas dedans, mais je ne pensais pas que c'était parcequ'elle était malade, vu qu'elle n'en avait pas l'air...

Jolie découverte en concert : Claire Diterzi, le 29 avril, à l'occasion du cycle "figures eu féminin".
A l'affiche de la soirée : Claire Diterzi/Helena/Clarika

Et c'est de loin cette charmante inconnue qui m'a le plus convaincu.
Beaucoup d'originalité, un savoureux mélange d'électro - les arrangements faisaient parfois penser à du Bjork *je fais des bruits avec un peu n’importe quoi et c'est beau* - et de choses beaucoup plus "old school". Les textes sont plaisants, la voix est limpide avec ce petit quelque chose de médiéval un peu décalé parfois et la dame fait preuve d'un joli grain de folie, tout en gardant une parfaite maîtrise technique (vocalement comme à la guitare). Le final a capella et sans micro sur une berceuse dédiée à la musique était splendide et l’écoute de la salle (qui ne lui était pas acquise puisque en majorité venue pour Clarika) religieuse. A découvrir aussi sur l’album « boucle », très plaisant également, même si le petit grain de folie de la scène manque un peu.

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

Hier, concert de Sylvain Chauveau, Margo, et Fog, à Dijon, dans le cadre du festival "Kill your pop".
Le concert avait lieu à l'Atheneum, sur le campus universitaire, petite salle où se déroule des concerts, pièces de théâtre, etc...nous étions donc assis, ce qui est important pour la suite.

Alors, tout d'abord, Sylvain Chauveau (c'est principalement pour lui que j'allais au concert).
Sur son dernier album il reprend Depeche Mode, et ce, de façon extrêmement touchante, émouvante, tout seul au piano et parfois à la guitare.
Cet homme est doué, charmant, modeste et talentueux, j'ai passé un énorme moment, très émue lorsqu'il a repris "never let me down again", et "little fifteen".
Et en rappel, il reprit les Smiths "there is a light that never goes out"
un grand merci au monsieur donc.

Ensuite, l'horreur:Margo.
je n'aimais déjà pas trop en album (mais bon ça s'écoutait quoi, petit electro un peu mièvre mais bon, pourquoi pas), mais en live c'est horrible, la projection de vidéos est ridicule ("oh de l'eau, oh un poisson"), et le groupe n'est pas du tout charismatique.
Passer après l'émotion de Sylvain Chauveau n'aidait surement pas.
Je voulais donc sortir mais non, nous étions assis au milieu d'une rangée et j'ai toujours une certaine gêne à déranger des spectateurs qui eux peut être apprécient le spectacle.
En tout cas, pas de rappel, et peu d'applaudissements.

Enfin, Fog, hip-hop à guitare, très énergique malgré l'heure tardive, ça bougeait bien, ça réveillait, c'était top. Mais j'étais assez épuisée, donc j'ai apprécié sans vraiment "ressentir" le groupe.

voili voilou, bilan assez mitigé, mais agréable soirée malgré tout (présence dnas le public de thomas mery, un artiste que j'admire, et du coup, ouh, je faisais ma groupie).

Mais quid de Clarika alors, parceque j'ai pas pu y aller à ce concert

@ iamtheprincessofcanada : ah l'Atheneum, toute ma jeunessse...

tiens dans mon rêve cette nuit je chantais cette chanson...

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Janet

The Go! Team au Trabendo, 10 mai 2006

Alors ça devait être en mars et puis finalement ça a été repoussé.
Les messages de Bliss et Yuddi m'avaient déjà bien alléchée, et en fait... c'était vrai.
Ces gens sur scène sont assez hallucinants, surtout [hide=elle][/hide]Ninjaaaaaaaaa, et son énergie inépuisable. Cette fille est complètement et génialement folle.
Quelques inédits dont j'ai oublié le nom, très très bons, un final sur Ladyflash, tout qui s'enchaîne à toute allure... Electrisant. Alors bon le problème c'est que le public a des grandes têtes touffues et que la salle est un peu biscornue, résultat il faut choisir, soit être au coeur du mouvement et ne rien voir, soit tout voir mais s'exiler dans un coin mort. Du coup *baaaaaaah* j'aurais voulu être plus dedans, là pas de sol qui tremble ni rien. Et puis ça passe trop viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite...

A noter une première partie qui m'a assez accrochée, The Pipettes, je crois qu'elles ne sont pas encore super connues en France... C'est donc 3 filles en robe à pois avec coiffure 60's et serre-tête (bon pas sur cette photo trop trop mais sur scène elles tuent) :


(la blonde sans lunettes est clairement la plus jolie et la plus charismatique, mais les deux autres assurent bien aussi). Une ambiance et un esprit (rebondis et acidulés) que j'adore, d'ailleurs leur site officiel est orange, ça veut tout dire...

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