Le Dernier combat Un scénario serré qui sent la patte de Jolivet, des acteurs et un univers crédible et original, et surtout une absence de dialogues qui en font forcément le meilleur Besson puisque c'est justement dans les dialogues qu'il s'est toujours révélé le plus lamentable. Puis il faut le remettre dans le contexte de l'époque. 5/6
Subway Aie la déception par rapport au précédent. Besson cède à tous les tics du "jeune surdoué qui réalise un deuxième film", tics qu'il conservera tout au long de sa carrière : personnages qui n'existent pas, scénario inexistant voir même craché à la gueule du spectateur (concrètement, quelqu'un peut me l'expliquer ???), univers et ambiance lamentables (on me bassine avec "l'univers de Subway", mais c'est quoi, cet univers en question ? Quelques marginaux qui font du roller ? Wouaaaah l'univers !!!), putasserie extrême (les flics sont tous cons, immatures, incapables... Ah tiens, comme dans Taxi). Qu'est-ce que c'est con. Et je passe charitablement sur les dialogues à base de "tu nous gonfles avec tes tagada tagada". Tout simplement honteux. 0/6
Le Grand bleu Bizarrement, je n'ai pas de haine particulière contre ce film. C'est certes long et chiant, et à l'époque je me disais déjà que Besson ferait mieux de faire des cartes postales, mais bon... Ça se laisse voir, c'est parfois drôle, même s'il cède là encore à tous les tics qui serviront de base à ses scénarios (par exemple, ici, la caricature du rital). 2/6
Nikita Probablement celui que j'aime le plus, en dehors du Dernier combat. C'est tendu, noir comme il faut, écrit à peu près correctement en dépit de dialogues encore une fois minables (IL FAUT QU'IL ARRÊTE LES PHRASES CHOCS, ce mec !!!). Parillaud, par contre, est insupportable, surtout en jeune punk qui hurle "une souris blanche, assise sur une branche...". 3/6
Atlantis Inutile, mais joli. Son film le plus inoffensif, et je serais tenté de dire aussi le plus sincère ? 3/6
Léon D'un coup, Besson ne se contente plus seulement d'écrire des dialogues de merde pour des personnages de merde, il ajoute une corde à son arc qui est le pompage à tout va sur d'autres films. Ici, ça commence exactement comme Gloria, pour se poursuivre avec des emprunts au Samouraï, aux Tontons flingueurs (référence avouée), au Silence des agneaux... Pour qui n'a pas vu les précédents films du cinéaste, on pourrait à la rigueur se dire que visuellement a tient la route. Mais vu qu'il se contente encore une fois de reproduire les mêmes plans, les mêmes scènes, le même montage, la même musique... 1/6
Le 5ème élément Le film de la honte absolue. Le vide intersidéral : une quantité hallucinante de trous dans le scénario, d'incohérences grosses comme des baraques, de personnages sans épaisseurs, voir inutiles (Kasso ????), d'idées balancées au grès du vent (la mitrailleuse super chouette qui nous est présentée... ne sert jamais !!!!!), de méchants ultra craignos, de gentils gardiens de l'univers encore pire, etc. Et comme en plus le début est directement piqué sur Metal Hurlant, la fin sur Abyss, et le milieu sur tout ce qui a eu du succès dans les vingt précédentes années, on touche tout simplement le fond. 0/6
Jeanne d'Arc A la rigueur, niveau mise en scène, ça change... C'est plus sec, plus sombre. Mais faire de Jeanne d'Arc une psychopathe traumatisée par le viol et le meurtre de sa sœur, c'est tout simplement honteux. Et toute la fin est à mourir de rire, avec Hofmann, le bûcher, etc. 0/6
Angel-A Au moins, le film ne se drape plus derrière un "univers", des "gags", des "bons dialogues"... Cette fois, il n'y a plus rien de tout ça, c'est juste NUL A CHIER, limite pire que toutes les merdes qu'il a produites. 0/6
Je n'ai pas vu Arthur. Mais je terminerai simplement en disant que tout ce qu'on peut reprocher à ses productions est déjà dans ses réalisations.
_________________ Que lire cet hiver ? Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander) La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)
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