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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 14:26 
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Permets-moi de tomber de haut devant une telle reflexion. Le cinéma EST moral ! Filmer est une question morale ! Et un film, tout comme un individu, ne se définit qu'en fonction de sa morale et sa sincérité.


de moral personnel. Burton quand il fait Big Fish, il ne se fourvoie pas personnellement et filme ce qu'il ressent.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 14:29 
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Film Freak Returns a écrit:
C'est quoi cette "morale" (justement) bien-pensante selon laquelle un film doit forcément avoir une morale par rapport à son sujet?


A mon avis, il y a erreur. Un film est moral ou immoral, obligatoirement (ou un peu des deux, ou un peu moral, ou un peu immoral, etc., toutes les nuances possibles). Comme une personne, comme un livre, etc.

Mais cela ne veut pas dire qu'il A une morale. Dans le sens où il n'impose rien, il ne dit pas "voila ce qu'il faut faire/pas faire". Moraux ou immoraux, les films de Burton, ce ne sont pas les fables de La Fontaine.

A partir de là... Moral ou immoral, on s'en fout. Est-ce moral de glorifier les freaks comme il le faisait soit-disant dans ses plus anciens films ?

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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 15:13 
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Je dirai qu'il ne s'agit pas qu'un film soit moral ou pas, qu'il ait une morale ou pas, mais plutôt de la morale du regard du réal sur ses personnages ou son sujet.
Disons que Burton a un regard amoureux pour ses freaks, plutôt une belle morale.
L'affaire de morale et son travelling, c' est Rivette au départ je crois, repris par Daney et godard par la suite, et c'était assez subtil, loin des considération du genre "quelle est la morale de ce film" ou "comment ce film se positionne t-il moralement". C'est plutôt une affaire de juste distance ou d'adéquation entre la mise en scène et le sujet ou les personnages du film.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 15:32 
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Disons que Burton a un regard amoureux pour ses freaks, plutôt une belle morale.


Ca dépend à quelle époque tu te trouves. Ca peut sembler moral, immoral, démago, etc. Ce qui te semble moral me semblera immoral et inversement. Et si j'admets que le regard et le cinéma de Burton ont pu changer, ça ne le rend pas à mes yeux plus immoral. Son cinéma change, il est meilleur ou moins bon, mais plus immoral ? Charlie est réellement plus immoral que ses films précédents ? Selon quels critères ?

Citation:
L'affaire de morale et son travelling, c' est Rivette au départ je crois, repris par Daney et godard par la suite, et c'était assez subtil, loin des considération du genre "quelle est la morale de ce film" ou "comment ce film se positionne t-il moralement". C'est plutôt une affaire de juste distance ou d'adéquation entre la mise en scène et le sujet ou les personnages du film


Cette phrase est à replacer dans son contexte quand même... Les critiques et cinéastes de la Nouvelle vague étaient tenus de prendre position aussi bien cinématographiquement que politiquement (cf. le contexte de l'époque). Je ne suis pas certain que cela soit encore absolument valable pour tous les films aujourd'hui.

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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:04 
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Alors sur la question de la moralité de Charlie, c'est Tetsuo qui s'est lancé, moi je ne trouve pas que Burton soit devenu immoral (bien que j'apprécie particulièrement l'aspect incorrect de ce film ci).

Pour ce qui est de la nouvelle vague, c'était politiquement assez flou en 59, un film politiquement engagé pour Godard avec Le petit soldat et c'est tout.
Leur première vrai action politique, c'est la manif pour Langlois et puis le festival de Cannes en 68, bien longtemps après la petite phrase sur le travelling du film Kapo.
Je pense pas que le contexte soit vraiment important pour comprendre la question de la morale et du cinéma. Après, les jugements évoluent, c'est sûr, mais "le cinema est affaire de morale", du point de vue de la mise en scène ça marche aujourd'hui aussi.

Par exemple, je dirais qu'Haneke est un cinéaste moraliste dans ses sujets et son discours, mais immoral dans sa manière d'utiliser ses personnages comme des pions au service de ce discours, de les inféoder à la demonstration de son point de vue sur un sujet.
Pareil pour Lars von Triers ou Michael Moore.
Pas pour Burton, loin de là.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:06 
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Par exemple, je dirais qu'Haneke est un cinéaste moraliste dans ses sujets et son discours, mais immoral dans sa manière d'utiliser ses personnages comme des pions au service de ce discours, de les inféoder à la demonstration de son point de vue sur un sujet.
Pareil pour Lars von Trier ou Michael Moore.


Je vois pas trop l'immoralité dans le fait d'exposer clairement une opinion dans le cas de Haneke et Lars Von Trier. Reproche-t-on à Voltaire d'accabler ce pauvre Zelig ? à Cervantes de multiplier les péripéties au voyage de Don Quichotte ?


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:10 
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Purée, vous pouvez être d'un chiant, parfois!

Si le Charlie de Burton est "moral" (= ya une morale pour les tits zenfants - et les parents), c'est simplement parce que le livre de Dahl l'était... non?

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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:19 
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Karloff a écrit:
Je vois pas trop l'immoralité dans le fait d'exposer clairement une opinion dans le cas de Haneke et Lars Von Trier. Reproche-t-on à Voltaire d'accabler ce pauvre Zelig ? à Cervantes de multiplier les péripéties au voyage de Don Quichotte ?


Bon, c'est quand même pas très compliqué ce que je viens de dire. Il n'est pas question d'avoir un discours ou d'exprimer une opinion (quoique c'est ce qui fait les mauvais films généralement), c'est une question de mise ne scène (ou d'écriture en littérature).

Tu prends un couple qui réussit à s'echapper de ses boureaux dans Funny Games, un des tueurs n'est pas d'accord et remonte le film dans le temps pour les récuperer et mieux les torturer. C'est une critique des rapports entre la violence et les images mais ça réduit le film à de la pélicule et les personnages à des pantins. Le discours passe, mais la scène est putacière, immorale dans le sens rivette du mot.
Chez Don Quichotte, Cervantes a un vrai amour pour son personnage, il lui donne la grandeur d'âme d'un chevalier, se moque de lui certe, mais le place en mythe à l'interieur de sa fable. L'écrivain a du respect pour son personnage, et pour le spectateur par la même occasion.

Quand Lars installe le suspens de la cagoule à la fin du film avec bjork, grosse ficelle pour en rajouter dans le drame glauque, c'est pareil. Personnage pantin, pas de respect pour ce qu'il film, traitement de l'action de boutiquier, immoral.

Je sais, le mot est fort, c'est pas vraiment ce que je veux faire passer (ça fait un peu catho aussi) mais la théorie est ce qu'elle est, autant s'entendre sur le mot puisqu'il a été utilisé.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:25 
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Sur les Haneke, ok, je comprends ce que tu veux dire, il reste souvent distant pour mieux donner la leçon.

Par contre, pour les héroines de Lars Von Trier - cinéaste que j'adore -, je crois que la position du cinéaste danois vis-à-vis d'elles est nettement plus nuançable. Il les aime d'une folle passion qui le conduit à les "tuer" fictivement. Dancer in The Dark est sinon le mélo chanté absolu et filmé comme tel. L'exécution correspond à la logique du film et de ce fait, ce qui est passionnant et instaure le malaise à mon sens, est justement le fracas entre son amour pour Selma et l'obligation fictionnelle de la mise à mort. Après, comme il est volontairement dans le mélodrame musical, il appuie à mort - ce qui rend le film jusqu'en boutiste et magnifique pour moi -.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:26 
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Sinon, sur le discours dans le cinéma, je trouve surprenant son reniement, constante d'une certaine pensée critique - je ne sais pas si tu y adhères volontairement ou non mais on retrouve souvent ce que tu exposes dans les analyses lues sur le net ou dans la presse critique française -.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:28 
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Karloff a écrit:
Sur les Haneke, ok, je comprends ce que tu veux dire, il reste souvent distant pour mieux donner la leçon.

Par contre, pour les héroines de Lars Von Trier - cinéaste que j'adore -, je crois que la position du cinéaste danois vis-à-vis d'elles est nettement plus nuançable. Il les aime d'une folle passion qui le conduit à les "tuer" fictivement. Dancer in The Dark est sinon le mélo chanté absolu et filmé comme tel. L'exécution correspond à la logique du film et de ce fait, ce qui est passionnant et instaure le malaise à mon sens, est justement le fracas entre son amour pour Selma et l'obligation fictionnelle de la mise à mort. Après, comme il est volontairement dans le mélodrame musical, il appuie à mort - ce qui rend le film jusqu'en boutiste et magnifique pour moi -.


D'accord avec tout ça mais quand même, le suspens de la cagoule c'est la honte. Il en rajoute dans le glauque juste pour appuyer ses effets, c'était vraiment pas la peine.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 16:30 
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Citation:
D'accord avec tout ça mais quand même, le suspens de la cagoule c'est la honte. Il en rajoute dans le glauque juste pour appuyer ses effets, c'était vraiment pas la peine.


C'est une ficelle du drame... Après Lars est très outrancier dans ces effets mélodramatiques dans ce film.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 18:58 
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jiko a écrit:
Je dirai qu'il ne s'agit pas qu'un film soit moral ou pas, qu'il ait une morale ou pas, mais plutôt de la morale du regard du réal sur ses personnages ou son sujet.
Disons que Burton a un regard amoureux pour ses freaks, plutôt une belle morale.
L'affaire de morale et son travelling, c' est Rivette au départ je crois, repris par Daney et godard par la suite, et c'était assez subtil, loin des considération du genre "quelle est la morale de ce film" ou "comment ce film se positionne t-il moralement". C'est plutôt une affaire de juste distance ou d'adéquation entre la mise en scène et le sujet ou les personnages du film.

Pour ce qui est de la nouvelle vague, c'était politiquement assez flou en 59, un film politiquement engagé pour Godard avec Le petit soldat et c'est tout.
Leur première vrai action politique, c'est la manif pour Langlois et puis le festival de Cannes en 68, bien longtemps après la petite phrase sur le travelling du film Kapo.
Je pense pas que le contexte soit vraiment important pour comprendre la question de la morale et du cinéma. Après, les jugements évoluent, c'est sûr, mais "le cinema est affaire de morale", du point de vue de la mise en scène ça marche aujourd'hui aussi.

Par exemple, je dirais qu'Haneke est un cinéaste moraliste dans ses sujets et son discours, mais immoral dans sa manière d'utiliser ses personnages comme des pions au service de ce discours, de les inféoder à la demonstration de son point de vue sur un sujet.
Pareil pour Lars von Triers ou Michael Moore.
Pas pour Burton, loin de là.


Voilà, complêtement d'accord, jusque dans les exemples que tu as relevé. Je ne parle pas de "la moralité du film" dans le sens "conclusion" mais de si ce qu'il dégage est morale, ce qu'il dégage dans le rapport entre la mise en scène et le sujet.

Le travelling de Kapo c'est fondamental comme cas, c'est essentiel même pour comprendre ce qu'est l'acte de filmer. Comment filmer la mort dans un camps de concentration ? Peut-on se permettre de l'esthétiser ? Peut-on faire ce qu'on veut avec une caméra ? Et c'est précisément ça le cinéma : s'interroger sur comment représenter quelque chose.
Et je trouve que ce débat n'a jamais été autant d'acutalité vu le nombre considérable de cinéastes immoraux aujourd'hui. Burton pour moi n'est pas le pire. L'artificialité de son cinéma limite son propos et rend ses films douteux, mais c'est loin d'être aussi manifeste et crapuleux que chez Von Trier (cinéaste que je déteste, tient, tient...).

Ensuite je veux bien qu'on ne soit pas d'accord avec Daney ou Deleuze. Mais ces mecs sont étudiés à l'université, ils sont reconnus et cités dans les milieux théoriques et philosophiques du cinéma. Ils ont une certaines légitimités. Alors on peut trés bien la leur contester, mais un minimum d'argumentation s'impose.

Pour la morale douteuse de Big fish, je n'ai plus le film trés précisément en tête, mais je me souviens trés nettement d'une scène lamentable où le personnage de McGregor pénètre dans une tente où figurent deux soldats Vietnamiens. Dès qu'ils le voient, ils se mettent à gesticuler genre kung fu. La lumière s'éteind, on entend pif paf pouf, elle se rallume et on voit que les vietnamiens se sont fait rétamer comme des merdes. Outre l'aspet absolument pitoyable d'un tel gag (j'avais honte pour Burton quand j'ai vu ça), le fait de représenter les vietnamiens d'une manière aussi caricaturale (asiatique=kung fu) et ridicule (ils ont vraiment l'air cons) en opposition au héros qui n'en fait qu'une bouché me pose problème, surtout lorqu'il s'agit d'une guerre aussi discutable que celle-ci.
Ca a beau être un gag, ça pose quand même la question de la représentation des soldats vietnamiens au cinéma car, ces personnages étants génériques et pas des individualités, ils prennent une valeur de généralité et symbolisent le camps ennemis. Rien que pour cette scène, le film est génant.


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 19:13 
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Citation:

En gros, oui pour Watkins ou Marker, non pour Michael Moore.



Pour le coup, ça fait vraiment références obligatoires - que j'aime bcp, enfin surtout Marker, Watkins, je connais mal[/quote]


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MessagePosté: 25 Aoû 2006, 23:39 
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Matou miteux
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Tetsuo a écrit:
Pour la morale douteuse de Big fish, je n'ai plus le film trés précisément en tête, mais je me souviens trés nettement d'une scène lamentable où le personnage de McGregor pénètre dans une tente où figurent deux soldats Vietnamiens. Dès qu'ils le voient, ils se mettent à gesticuler genre kung fu. La lumière s'éteind, on entend pif paf pouf, elle se rallume et on voit que les vietnamiens se sont fait rétamer comme des merdes. Outre l'aspet absolument pitoyable d'un tel gag (j'avais honte pour Burton quand j'ai vu ça), le fait de représenter les vietnamiens d'une manière aussi caricaturale (asiatique=kung fu) et ridicule (ils ont vraiment l'air cons) en opposition au héros qui n'en fait qu'une bouché me pose problème, surtout lorqu'il s'agit d'une guerre aussi discutable que celle-ci.


Moi ça m'a fait penser au gag d'Indiana Jones. C'est moralement douteux Indiana Jones...?

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