jiko a écrit:
C'était assez joyeux pour Jack. La plupart du temps, le retour à la normale est triste, oui, constat pessimiste, oui, mais avec une pluvalue pour le mélo, un beau spectacle romantique, poétique et commercialement très valable (enfin sur ce dernier point on s'en fout un peu).
C'est pas faux. Mais j'ai toujours pris ça comme un détournement des codes hollywoodiens (la fausse fin joyeuse).
jiko a écrit:
Avec Charlie, on n'assure plus le spectacle, fini le mélo des familles, voilà un film grinçant et agressif, esthétiquement laid, à la fois désepéré et en colère. Qui, du coup, retrouve une certaine vigueure. L'inverse d'un embourgeoisement en fait, plutôt un joli coup de sang.
Mouais... Je ne l'ai vu qu'une fois pour l'instant et ce n'est franchement pas l'impression que j'ai eu. Peut-être qu'une seconde vision sous cet angle me fera changer d'avis, mais j'en doute un peu...
jiko a écrit:
Au passage, le côté colonialiste, c'est pas complètement absurde comme analyse. Mais c'est quand même très atténué par le fait que, si je me souviens bien, Wonka demande leur colaboration aux petits bonhommes au lieu de les assujetir comme tout bon colon. J'y vois plus un partenariat qu'une colonisation (même si Wonka fait un peu tintin au Congo avec son chapeau).
On peut discuter l'équité de cette "colaboration" mais de toute manière je ne suis pas en train de crier au scandal
"honte sur ce film réac". Ce que je veux dire, au fond, c'est que Burton y est trés maladroit, ce qui rend son film moralement douteux (et moche). Et je trouve que c'est pareil sur
Big fish.