Forum de FilmDeCulte

grosse déception après tous vos avis enflammés.

il y a un côté catalogue de belles photos en noir & blanc, un côté très froid, très hautain, jamais du côté des filmés (ce qui devient très embarrassant pour le film quand il s'agit de filmer les démunis, par exemple), certes plastiquement respectable, le noir & blanc est souvent beau, mais en fait tellement distancié, et ce d'autant plus par cette voix-off pas subtile du tout, qu'on obtient un film baignant dans une sorte de misanthropie chic, une sorte d'antithèse à l'humanisme sublime du Nous de Pelechian.

Même la séquence à l'église, qui est assez ouf et plutôt drôle, me laisse un drôle de goût dans la bouche, le goût d'une moquerie facile et finalement pas très intelligente (m'a donné envie de revoir le beau et dans mon souvenir respectueux, presque élégiaque Jésus, toi qui sais d'Ulrich Seidl -- Seidl qu'est pourtant pas le dernier en matière de misanthropie).

ps : ceci dit, j'aime bien certains passages, celui passage du cimetière des animaux par ex, ou celui avec les machines improbables des salles de muscu, et enfin celui de la chirurgie esthétique. Mais ça reste voyeur, je trouve, du côté du spectacle.

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Zad, THE ultimate rabat-joie.

C'est de la misanthropie chic mais tout le film est du point de vue d'une meuf au coeur brisé, sur qui la ville coule comme l'eau de piscine sur une bouée, et qui ne rêve que d'y faire des tonneaux avec sa voiture. C'est pas une question d'être du côté ou pas des filmés, ça me semble pas être le propos vu qu'on est d'emblée dans un oeil à la vision déformée par sa tristesse, les endroits qu'elle fréquente sans plus prêter attention, les Burlesque aux côtés d'un mec qui l'afflige, mais c'est pas parce que le traitement est misanthrope, c'est qu'on part d'une blessure amoureuse qui ternira tout, et qui donne en même temps ce regard un peu tragique, un peu désabusé, d'une étrange grâce un peu mortifère. Je ne sais pas si je suis clair.

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Doll, it's a heartbreaking affair

bah oui et non, car le film ne l'est pas davantage, lui-même tiraillé entre fiction pas finaude et documentaire pas inintéressant, mais comme pas réfléchi, comme posé là, comme on feuillette un catalogue.

je dis plein de méchancetés sur le film sur mon blog.

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Eh bien je ne le lirai pas

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Doll, it's a heartbreaking affair

Vilain garçon.

vi, va cassé ma jouets dabo.

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Bon bah je suis assez d'accord avec Zad au final, j'ai trouvé ça très chiant. Je suis sorti de la salle avec l'énorme envie de revoir, encore une fois, "A propos de Nice" de Jean Vigo, c'est déjà ça...

J'ai pas encore de note à mettre/6

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(mode tba)

Bah explique moi ce qui t'a plus, au lieu de ton "c'est magnifique".

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Bah, Bliss a très bien tout dit. Donc c'est pas la peine d'insister.

Ah oui mais Bliss ne parle que de son ressenti, tant mieux. Donc rien ne justifie ton " ".

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The Savage Eye (Ben MADDOW, Sidney MEYERS & Joseph STRICK, 1960) : 3/6
Interviews with My Lai Veterans (Joseph STRICK, 1970) : 6/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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