Wendy et son frère Jon n'étaient pas pressés de revoir leur père. Ils avaient eu assez de mal à échapper à son emprise et ne voulaient surtout pas replonger dans une histoire familiale déjà trop chargée.
Même si cela n'a pas été facile tous les jours, chacun des deux enfantss devenus adultes mène sa vie : Wendy est intérimaire en attendant de percer comme dramaturge, et entretient une liaison avec son voisin marié. Jon - professeur d'université névrosé - écrit sur d'obscurs sujets.
La santé déclinante de leur père les oblige à s'extraire de leurs vies pour prendre en charge cet homme qu'ils évitaient depuis plusieurs années.
Le postulat est un chouilla tarte à la crème genre
réconciliation autour du clamsé mais le film met assez bien les mains dans le camboui. Dans sa peinture "toutes les familles sont psychotiques", sa description des mouroirs qui puent, l'étrangeté tragicomique qui s'installe dès le premier plan avec ses vieilles lookées pom pom girls. C'est produit par Alexander Payne et Jenkins excelle dans cette même fibre pathétique et poignante, manuel de la lose familiale, sentimentale, sexuelle, professionnelle, artistique, sous un hiver gris où les héros déplient le canapé avant de baiser ou piquent leurs antidépresseurs aux mémés fraichements claquées.
C'est très bien écrit, la lumière naturelle est parfois assez belle, et les deux acteurs font évidemment beaucoup. Laura Linney ne vole pas sa nomination aux Oscars, dans son emploi bien rôdé de frigide au bord de la dépression, coiffée comme Nicole Kidman en mode indé. Je la trouve peut-être juste un chouille trop larmoyante parfois. Philip Seymour Hoffman est parfaitissime dans un personnage peut-être moins mis en valeur mais lui se charge de combler les trous.
J'ai simplement quelques réserves sur le dernier quart qui a tendance à tourner tel le toutou autour de sa queue, et peut être une mécanique un chouille voyante dans le
Mais j'ai vu un beau film.
5/6
POUAH une affiche cool!
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