Forum de FilmDeCulte

Bon, décidément, Soderbergh depuis Contagion, c'est vraiment la chute libre.

Vinrent des films intéressants/sympas (Piégée, Magic Mike, Liberace), puis des films vraiment moyen (Effets secondaires, Logan Lucky, High Flying Bird), puis là les films vraiments pas bons (Paranoïa et donc The Laundromat).

Même avec un sujet comme les Panama Papers, il foire le récit choral qu'il avait si bien réussi sur Traffic et Contagion, qui prend davantage ici la forme de segments censés montrer différents aspects ou destins mais passent davantage pour des digressions semi-comiques, quand on a pas la narration brisant le 4ème mur en mode sous-The Big Short. Un peu comme si Scott Z. Burns essayait de mélanger son style de The Informant! avec celui de Contagion. Sans succès.

Ni clair sur son sujet, ni drôle dans son traitement, The Laundromat échoue sur toute la ligne. Un film inconséquent de plus pour le cinéaste, qui se termine sur une dernière séquence qui se croit indignée et indignante et un dernier plan embarrassant au possible.

Finalement, la retraite, c'était pas si mal.

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Oui, dommage que certains, comme Besson ou lui, ne tiennent pas leur promesse.
Je me rends compte que j'ai loupé un paquet de films récents de Soderbergh. En même temps je les mélange tous.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Le film n'est objectivement pas hyper réussi ou passionnant, mais sa forme reste plaisante. J'aime bien ces films un peu patchwork qui s'assument, en mode "Pourquoi ? Parce que.". Bon, après on a plus l'impression de voir une vidéo de sensibilisation hyper friquée financée par Vice qu'un vrai film, mais y a quelque chose d'attachant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas déplaisant à regarder (y'a quand même deux-trois idées), mais effectivement c'est beaucoup moins instructif que The Big Short et assez vite oublié, avec une Meryl Streep en roue libre (dans le rôle de la vieille en deuil qui veut comprendre/se venger, elle est vachement plus convaincante dans Big Little Lies). Entre le docu didactique et la fiction empathique, le film foire un peu les deux et peine à les mêler, et ça donne un truc étonnamment froid et désincarné.

Aïe! J'aime bien Soderbergh mais là c'est son plus mauvais film. Comme le note QGJ, c'est un minimum plaisant à regarder grâce au savoir-faire du cinéaste mais c'est l'échec total sur le fond. Travaillant dans la finance, je ne vais pas m'attarder sur ce qui est décrit dans le film. Alors oui ça tient la route. Là n'est pas le problème. Mais c'est le concept du film choral qui foire totalement. Le souci c'est qu'entre chaque anecdote il n'y a aucun liant et aucune cohésion. Et chacune des vignettes fait le job ou est assez inoffesnive. Donc ça se regarde mais c'est très light et aucune révolte ne m'a envahit par rapport au sujet qui devrait l'inspirer. On, s'en fout un peui. Par contre, je suis assez étonné de fautes de goûts assez hallucinantes. La veille, j'ai vu son film sur la NBA tourné à l'iPhone qui est beaucoup plus classe visuellement que ce film avec certains moments très embarrasants. L'accident du début en bateau avec la vague, c'est du grand n'importe quoi tout comme Atonnio Banderas et son acolyte sur fond vert. C'est assez cheap et gênant, surtout d'un cinéaste comme Soderbergh tant ça fait amateur.

2/6