Forum de FilmDeCulte

Une espionne décide de se venger au moment où elle est trahie par son agence...

Soderbergh continue sur sa lancée d'exercice de style avec ses filtres et ses décrochages jazzy. La carrure butch de Gina Carano aurait pu faire penser à un revival Boulevard de la mort, finalement on pense plus à Dancing with the stars tant tous les combats semblent chorégraphiés, anesthésiés par des cadrages satisfaits de faire autre mais qui ne rembourrent jamais une intrigue prétexte de série B pas très concernée.
2/6

Pour info il traine en BDRIP déjà sur le net....

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SANS DECONNER!

je suis choqué je pensais que tu voyais tout au cinéma.

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Je milite toujours pour l'utilisation des memes sur le forum :

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Je suis assez mitigé. Dans l'ensemble j'ai trouvé ça pas mal, mais effectivement ça fait très exercice de style. Un scénario de série B lambda mis en scène par un bon réalisateur, l'année dernière ça donnait l'excellent Drive, cette année c'est donc Haywire.

C'est pas déplaisant, y a des bonnes idées, la narration est intéressante, Gina Carano joue bien et tape sec, malheureusement Soderbergh ne sait pas mettre en scène l'action. Alors peut être que c'est un parti pris de filmer les combats de manière posée et presque chiante, en opposition à la brutalité des combats, mais en l'état ça laisse une impression vraiment bizarre de non-action (même si c'est bien foutu). C'est difficile à expliquer.
Après y a des décalages assez intéressants, , mais la mise en scène annihile tout dynamisme.

Après, comme toujours chez Soderbergh, y a un cast 4 étoiles qui déboite!

3/6

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Film qui s'appelle donc PIEGEE en France.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Lol. Mix de la formule "piège" et de la formule en "é(e)".

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Raaaah c'est dommage.

Comme je l'avais dit pour Contagion, je préfère Soderbergh quand il s'amuse avec le cinéma de genre, et c'est intéressant de le voir donner dans du Bourne par le biais d'un exercice de style avec un style bien à lui, collant à une certaine idée de réalisme (après Sasha Grey, le cinéaste caste à nouveau une non-actrice d'ailleurs), efficace dans les combats (chorégraphies qui sonnent vrai, mise en scène sèche, en cadres posés, sans musique) mais trop souvent moins lorsqu'il joue sur la dilatation du temps et de l'action (une fuite un peu molle in extenso), surtout que le scénario ne donne finalement pas tant dans l'épure que ça (c'est soit trop basique, soit pas assez, là on perd beaucoup de temps en blabla pour rien, c'est déjà ce qui me gênait dans le scénario de la précédente collaboration Soderbergh/Lem Dobbs, L'Anglais).

Dans le fond aussi, Soderbergh joue un peu avec les codes, inversant les rôles en faisant de l'agent secret une femme qui se "tape" chacun des ersatz de Bond qui croisent sa route, avec ce même arrière-goût d'incapacité à tisser des liens dans ce monde sans pitié façon The Girlfriend Experience. Expérience au rythme jazzy de la BO de David Holmes, parfois trop relax mais toujours cool, comme cette photo numérique en chaud/froid assez envoûtante, habitée d'archétypes transcendés par le casting all-star (dont un Channing Tatum qui confirme que 2012 est l'année de sa réhabilitation, vivement sa 2e collaboration avec Soderbergh qui sort le 15 août).

C'est dommage donc, parce qu'au début, j'étais à fond, je pensais que Soderbergh faisait son Drive, mais ça traîne trop la patte par la suite pour complètement convaincre.

4/6

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Marrant que Kassovitz ne soit pas sur l'affiche française, il a autant de temps à l'écran que Douglas et Banderas...

Haysur écoute.

En vrille. Dans le sens "parti en couille".

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Gros pède.

Ca t'obsède hein?

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Bon trip. J'aime beaucoup cette veine minimaliste de Soderbergh : intrigue prétexte à la pure musicalité du montage et à l'élégance photographique de ses expérimentations vidéo. J'ai un peu pensé à une prod Milkyway croisée à un Bourne-like. Pas d'ambition démesurée mais un vrai sens du mouvement de manière générale (toute la partie à Dublin est vraiment excellente à ce niveau). Sobre et classieux.

4,5/6