Forum de FilmDeCulte

Alors accuser Anderson de se répéter, c'est complètement con aussi

_________________
"marre du retour infini de ce topic"

Non non. Sa réa ne change vraiment JAMAIS.

_________________

Les personnages, le ton, les dialogues, la mise en scène... C'est quand même toujours très proche.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Justement, dans ce film - et d'ailleurs Bliss est totalement d'accord avec moi -, il tente des choses différentes. Bien sûr cela reste du Wes Anderson, mais je trouve qu'il y a une gravité nouvelle et aussi que l'on glisse peu à peu vers du cinéma à la Roy Andersson, moins pop et plus absurde qu'au début de sa carrière.

La question, c'est est-ce que ça glisse vers du Paul WS Anderson?

_________________

Lol!

Sinon, pour revenir à Bay, je ne trouve pas grand différence, ni dans le ton, ni dans la forme, entre Bad Boy et Pain and Gain. Ce sont 2 petits films (enfin, dans sa filmo bovine) axé sur la comédie.

Alors la question qu'on devrait plutôt poser, c'est: "est-ce que c'est vraiment mal de répéter un peu ses obsessions formels? Est-ce que ça nuit à la communication entre le communicateur et le spectateur?". J'ai tendance à penser que si le réalisateur s'amuse avec ses codes, celà peut rajouter une dimension à une oeuvre. Bien sûr, il peut arriver qu'on puisse se lasser. Mais je ne suis pas certains qu'il faille blâmer le réalisateur en tout temps.

_________________
"marre du retour infini de ce topic"

J'irai le voir de toute façon, vu que le côté répétitif des précédents commence à peine à me lasser.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Le truc, c'est qu'avec Wes Anderson, je sais pas comment te dire, c'est vraiment pas de la mauvaise foi, j'ai l'impression qu'il a crée un circuit, comme un circuit Hot Wheels tu vois, avec ses rails de travelling et qu'il l'emmène de plateau en plateau, d'un film à l'autre, et le pose, toujours agencé pareil, et que les mouvements sont EXACTEMENT les mêmes, le travelling latéral là, le pano là, etc.

Beaucoup de réals ont une "patte" mais chez lui ça dépasse le simple style récurrent, c'est vraiment très verrouillé. Même Bay, quand il va réutiliser un mouvement très précis (son plan signature avec le travelling circulaire autour d'un perso qui se lève ou le travelling qui passe d'une pièce à une autre), c'est UN plan dans tout le film. Chez Anderson, j'ai l'impression que c'est comme ça tout le long tout le temps.

Ça m'étouffe. Et surtout, ça ne m'intéresse pas de revoir à ce point la même chose 6 films de suite.

Mais j'irai voir celui-là, après tout y a que Moonrise qui m'a vraiment gavé.

_________________

Ok. Je comprends que ça puisse être étouffant. Pour ma part, mon préféré, c'est Rushmore, car il ne s'était pas encore accroché à cette façon très contrôlée qu'il a de composer ses plans. Il est vrai que le côté pictural à tout prix peut vite lasser. Pour ma part, je trouve qu'il en sort tranquillement depuis Fantastic Mister Fox. Car à partir de là, il raconte vraiment quelque chose de stimulant, et il s'amuse plus que jamais.

Le début de Moonrise Kingdom m'avais saoulé. Mais rapidement, on oubliait les procédés. Ce qui n'était pas le cas de Life Aquatic, le pire d'entre tous.

_________________
"marre du retour infini de ce topic"

ah justement, je trouve que ce film se rapproche de La vie aquatique.

Je ne conteste pas au sujet de Wes Anderson, mais comme son "style" me parle énormément, cela ne me dérange pas le moins du monde, j'ai ce que je veux.

Quant à Bay, il a certainement des "plans signature", mais il faut pour le coup être d'une sacré mauvaise foi pour lui dénier un style aisément reconnaissable et pour le coup, j'y suis allergique.

_________________
There is no such thing in life as normal

Moi ça me parlait au départ puis après 6 fois la même chose, ça ne me parle plus.


Je ne parle pas de style reconnaissable.
Spielberg a un style. Snyder a un style. Wright a un style. Mann a un style.
Les réals intéressants ont tous un "style".
Mais un "style", comme le terme l'indique, c'est vague.

Je ne parle pas de quelque chose de vague chez Anderson, je parle d'une mise en scène avec des mouvements tout bonnement IDENTIQUES de film en film.
C'est pas pour rien que je parle de circuit Hot Wheels. C'est vraiment tout le temps la même chose.

C'est littéralement sur des rails, visuellement. Et quand ça ne me surprend plus, bah ça me lasse.

Alors que Bay essaie de pousser plus loin son esthétique à chaque film et, dans le dernier, propose une réflexion dessus qu'il n'avait pas tenté jusqu'à présent.
Je ne vois pas ça du tout chez Anderson.

_________________

"une mise en scène avec des mouvements tout bonnement IDENTIQUES de film en film"

Des exemples ? parce que des exemples pour Michael Bay, j'en ai plein.

Je ne peux pas te répondre sur Bay, j'ai arrêté les frais il y a un moment, son esthétique me faisant vomir - et j'avais vraiment l'impression de voir tout le temps la même chose.

_________________
There is no such thing in life as normal

Le systématisme d'Anderson - dans la manière de présenter ses personnages, dans la manière de filmer ses maisons de poupées - n'a pas son pareil chez Bay.

_________________