Forum de FilmDeCulte

Toujours pas.

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CroqAnimement votre

LOL

Comment tu t’es dédit.

oink oink

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'acolyte de Mr. Poulpe.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Ça devait être le film du retour aux sources, personnel et bon, après l'anonyme mégatruc Aladdin, et si l'on retrouve bien l'affection de Ritchie pour ses accents, ses trognes et le choral, c'est surtout parce qu'il s'agit d'une redite sans le moindre semblant d'intérêt à part voir quelques acteurs s'amuser dans des contre-emplois (Hugh Grant, Charlie Hunnam, Colin Farrell) quand ils ne sont pas miscast (McConaughey) ou les deux (Henry Golding).

J'ai trouvé ça profondément ringard dans sa narration, qu'il s'agisse du dispositif """méta""" complètement redondant ou dans le téléscopage d'intrigues (qui n'en est pas vraiment un vu qu'il ne s'agit pas vraiment, contrairement à un Snatch, d'intrigues séparées mais d'une même intrigue réunissant plusieurs groupes de personnages) avec ses twists tous prévisibles les uns après les autres.

Ça m'a rappelé son RocknRolla qui était déjà une tentative, moyenne mais plus soignée et moins pantouflarde formellement, de renouer avec ce qu'il sait faire après le double fiasco À la dérive/Revolver.

Moi j'aime bien Ritchie, même dans ses essais thunés pas complètement réussis comme The Man from UNCLE et King Arthur, parce qu'il y transpire une vraie touche personnelle, mais ses deux derniers films, dans un genre comme dans l'autre, grosse machine ou production maison, puent l'essoufflement artistique.

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J'ai arrêté Richie avec The Man from UNCLE, et ça sentait déjà l'essoufflement artistique, qu'il semblait provoquer lui même : les sortes de mini flashbacks ultra-cuts tout le long du film pour expliquer comment ils ont géré telle situation, c'était totalement pété. Comme l'envie de recréer une variante des "visions" de Sherlock Holmes, qui pour le coup étaient une idée géniale, exploitée de plus en plus fort et de manière diversifiée à mesure que le 2 avançait (quelle première moitié pénible, mais quelle seconde moitié excellente bordel). Mais impossible de faire mieux que ce gimmick pour lui je pense, il a atteint son pic. Et on dirait qu'il sait pas faire sans ce genre de truc.

Le film fait tellement daté que j'ai eu l'impression d'avoir rajeuni de vingt ans.

2/6

Tu t'aimais si peu que ça?

Un peu épileptique avec un scénario qui se veut emberlificoté pour accoucher d'une souris et je suis pas certain que ce soit fait exprès, malgré un ultime retournement de situation. On vient pour le panel de spécimens de virilité tirés à quatre épingles dans des costumes british, les dialogues qui s'écoutent parler, un peu à vide, mais avec un certain brio, et le parfum une nouvelle fois oh so british qui donne parfois l'impression de voir quelques images échappées d'un Peter Greenaway, ou rappelle une vieille tradition de polar qu'on fait remonter à Performance, Get Carter et tutti quanti. Hugh Grant est épatamment slimy.

Voyant le topic, je mer appelle que j'ai vu le film. Je ne me souviens absolument de rien. M'aime pas une image ou une scène du film.