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Le réalisateur engagé Morgan Spurlock repart en guerre contre le secteur agroalimentaire, cette fois contre l'industrie volaillère, en ouvrant son propre fast-food


Alors on va tout de suite effacer les doutes, cette suite du célèbre documentaire oscarisé est du même niveau que son prédécesseur partageant les mêmes défauts et qualités. Donc si on a apprécié Super size me, aucune raison de se priver de sa suite qui explore toujours le monde de la malbouffe mais se concentre cette fois-ci sur l'industrie du poulet américaine et ses lobbys. Ca évoque aussi les fast-foods et leur green-washing mis en place depuis 10-20 ans. C'est toujours aussi dégueulasse qu'avant mais vu que ses gentils fast-foods nous convainc de leurs nettes améliorations sur ce sujet pourquoi ne pas les croire?

Le film est assez édifiant et instructif sur ce monde assez dégoûtant et fait un portrait assez complet parlant du lobby Big chicken, le foutage de gueule des normes alimentaires aux US, le triste sort des éleveurs de poulet, la communication sur le "naturel", etc... Bref, c'est assez complet et passionnant et surtout on retrouve tout le style de Spurlock qu'on aime ou pas. Tout comme son prédécesseur, le film est très rythmé et plein d'humour et je trouve l'idée de départ d'ouverture de son propre fast-food excellente pour pouvoir analyser tous les mécanismes et saloperies de la chaîne de production.

Voilà, on ressort du film révolté avec peu de chances d'aller au KFC après, et surtout la manière humoristique de dénoncer de Spurlock rend le film à la fois salutaire et distrayant. Les dix dernières minutes avec l'ouverture du fast-food sont excellentes et rappellent que c'est à nous les consommateurs de changer la donne.

4/6

Le premier m'avait donné faim. J'avais bouffé un McDo pendant la deuxième moitié d'ailleurs (véridique).

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Netflix les gars, Netflix.

Jamais. Allé. Au K. FC.

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Hérésie.

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Netflix les gars, Netflix.

Moi non plus.
Par contre j'avais vu ce documentaire de Spurlock, ludique, qui se suit sans déplaisir mais infiniment oubliable quand il ne dépense pas beaucoup d'énergie pour répéter des évidences. Du style le poulet frit servi dans les chaînes de restauration rapide est éminement calorique, ou maquillé pour avoir l'air plus appétissant, ce genre de choses.
La partie sur les éleveurs de poulets est évidemment la plus intéressante. Comme partout ailleurs, on se demande pourquoi les agriculteurs continuent de faire un métier qui les saignent à blanc, même si l'on a aussi d'autres sons de cloche d'autres agriculteurs qui semblent s'accommoder de la situation (et je ne parle pas forcément de ceux qui ont une production géante). Je ne sais plus quel homme politique disait qu'un agriculteur qui gagnait autant qu'un rsaiste récemment, c'était pas du tout la même chose car il capitalisait.
Youtube avait acheté les droits du film avant de les abandonner dans le courant de meetoo, au moment duquel il s'est autocanceled. Avant d'ajouter le film à ses programmes plus tard.

Un classique. C'est comme Alain Juppé qui doit quitter le gouvernement au bout de deux mois en 2007 car il a perdu son élection législative, mais trois ans plus tard il peut quand même y entrer...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bien aimé aussi tout le côté "greenwashing" des enseignes de fast-food. Spurlock ce n'est certes pas le documentariste qui va nous accoucher d'un chef d'oeuvre mais je trouve son cinéma rigolo et divertissant. Je le préfère largement à un Michael Moore. Et dans ce film, il y a aussi un côté "révélations de ce beau monde qu'est les USA" qui joue aussi pas mal dans l'appréciation du spectateur européen qui hallucine de ce monde de fous.

Étant admis que ces remarques de gros beauf entitled sont inexcusables, que c'est bien fait pour lui et qu'elles ne suffisent pas à résumer une ambiance de travailler plus que nulle pour son employée, ce genre de résumé succinct fait une impression étrange.