Paul a écrit:
Jerzy Pericolosospore a écrit:
Euh, Paul... Comment dire... Je n'ai jamais pratiqué la prostitution, mais crois-tu réellement, Paul, que dans ce cadre réglementé, les pratiques sadomasochistes consistent à
frapper les gens pour de vrai? Je ne parle pas de prostitution clandestine dans un hangar à Vladivostok.
Mais admettons l'invraisemblable: donc, dans une hypothèse parfaitement grotesque d'un rapport tarifé incluant potentiellement des actes
réellement violents, tu postules que Luc a le droit d'aimer
stop-avec-besson-t29201-195.htmlréellement frapper et que si la prostituée est frappée, c'est de sa faute parce qu'elle aurait dû le prévenir avant qu'elle faisait pas dans le sado-maso...?
Accessoirement, Paul, que vient faire dans ton "argumentaire" ce "témoignage" de Maiwenn sur ce qu'
aiment les femmes pendant
l'amour? "Chacun ses goûts" dis-tu bravement, mais faudrait savoir: on parle de prostitution ou de ce qu'
aiment les femmes selon Maiwenn?
Tu es dans une posture morale idiote.
Parce que tu crois que certaines femmes n'aiment pas la prostitution et ne le font pas volontairement ? Faut sortir de cette approche paternaliste et démagogique de la prostitution, mais c'est un autre débat.
La meuf en question était une call-girl de luxe qui collectionnait les mecs friqués, donc t'inquiète pas qu'elle trouvait son intérêt dans l'histoire.
Le masochisme, c'est la recherche du plaisir dans la douleur. Le sadomasochisme, c'est la recherche du plaisir dans la douleur des autres.
"Réellement violent" ne veut rien dire, car le choix de l'intensité de la dite douleur est à la discrétion des 2 partenaires, qu'il s'agisse de coups de fouets, de claques ou autres.
La réglementation dont tu parles concerne justement les limites que chacun est prêt à accepter, puis tout se concrétise sous forme d'un contrat, à la suite d'une longue discussion où toutes les formes de pratiques sexuelles sont abordés, sans tabou.
D'ailleurs, tous les rapports sexuels devraient commencer de la sorte, ça éviterait bien des désillusions.
J'ai évoqué Maïwenn pour illustrer le fait que certaines femmes aiment mêler violence et sexe, sous différentes intensités.
C'est confirmé par une étude du monde sortie en 2017, dans laquelle on s'aperçoit que 25% du porno consommé par les femmes via google concerne du contenu violent, déviant et non consensuel, contre seulement 10% des hommes.
Ce que le la justice doit réussir à démontrer, c'est si Van Roy a manifesté une quelque forme d'opposition aux pratiques suggérées par Luc Besson, dans l'hypothèse où ce qu'elle dit est avéré, évidemment.
Hello Paul.
Dans le tissu de ratiocinations incohérentes qui constituent ta réponse, il faut que je me limite aux éléments les plus grotesques, sinon on en aurait pour la nuit.
- Je pense que tu as dû voir trop de vidéos pornos où des gens se font fouetter le cul à l'air, parce que tu confonds allègrement, et ça m'inquiète, deux plans: le sadomasochisme (qui n'est pas "la recherche du plaisir dans la douleur des autres", ça c'est le sadisme) du point de vue
clinique, et le sadomasochisme en tant que
pratique érotique ritualisée.
Sur le plan
clinique, il y a des sadiques, des masochistes, et éventuellement des sadomasochistes: les uns et les autres souffrent (oui, même les sadiques) de cet état et cherchent à se faire soigner, ou sont soignés de force. Le "plaisir dans la souffrance " (la sienne ou celle d'autrui), ce n'est pas une réalité, ce n'est pas pertinent, sur le plan clinique. Dans les hôpitaux psychiatriques, on reçoit tous les jours des personnes qui représentent un danger pour elle-mêmes et/ou autrui, et à qui on passe la camisole pour leur injecter des médicaments.
Il y a donc le plan clinique ou pathologique et les "
jeux érotiques" qu'on nomme inadéquatement "sadomasochistes", avec toute la panoplie fétichiste du cuir, du fouet, des outils de pénétration aux diamètres variables, etc. Dans le cadre de ces pratiques, les relations sont en effet soumises à une ritualisation très règlementée où le hasard n'a aucune place: les partenaires sont en effet contractants d'un jeu sur une limite consentie de la "douleur" qui dans 99% ne doit pas aller au delà de cette limite. Au delà de la limite consentie, ce n'est plus du consentement, ou alors ça relève de la pathologie clinique. Ou d'une pratique marginale jouxtant la pathologie clinique (émo réel avec automutilations et scarifications - et là ce n'est plus un rapport "avec").
Dans tous les cas, ce "sadomasochisme" n'a strictement aucun rapport avec ce dont tu nous parles: t'es en train d'essayer de faire rentrer la relation de besson avec une "call girl de luxe" dans le cadre d'un rapport sadomasochiste qui n'a lieu que, soit dans un club spécialisé pour cela, soit dans le cadre d'une relation privée très codée, mais que tu confonds en plus avec sa dimension clinique. Tu te fous de qui, là? Tu nous parles de pratiques violentes consenties au sujets desquelles la plaignante aurait dû se renseigner avant: on n'est pas dans Portier de nuit de Liliana Cavani; puis tu nous parles de Besson, qu'apparemment tu cherches à défendre, en laissant entendre qu'il s'adonne à des pratiques sexuelles sadomasochistes. Avec une call-girl. Mais passons: le plus beau est à venir.
Citation:
J'ai évoqué Maïwenn pour illustrer le fait que certaines femmes aiment mêler violence et sexe, sous différentes intensités.
C'est confirmé par une étude du monde sortie en 2017, dans laquelle on s'aperçoit que 25% du porno consommé par les femmes via google concerne du contenu violent, déviant et non consensuel, contre seulement 10% des hommes.
T'as vraiment une grosse difficulté à distinguer le
fantasme et sa
réalisation. Voilà à présent que tu essaies de "confirmer" le goût de "certaines femmes" pour des relations sexuelles violentes en citant une étude sur la consommation de contenu porno "via google". Donc, si on suit bien ta "logique" imparablement tordue, les femmes qui via google consomment du contenu "violent, déviant et non consensuel", ont
réellement envie d'avoir des rapports violents, déviants et non consensuels.
Mais de toute façon, quel rapport avec le problème dont on discute ici? Pourquoi mentionner cette "étude" (vachement "scientifique", on l'imagine)? C'est censé illustrer quoi, s'agissant de l'affaire Besson?