Forum de FilmDeCulte

Mais je suis tout à fait d'accord là dessus. Ce que je veux dire c'est pourquoi dire que le nuage de sable Raimi a voulu en faire une métaphore du nuage de poussière post 11 septembre? C'est pas parce que certains vont y penser en voyant le film que c'est FORCEMENT une référence au 11 septembre.

C'est comme la scène du Queensboro Bridge dans Spider-Man où les gars jettent des trucs à la gueule du Bouffon. A la sortie du film tout le monde adit "Putain c'est une référence au 11 septembre". Alors que j'ai vu tourner la scène en mai 2001. Bien sûr avec l'éclairage des attentats tu peux voir la scène autrement, mais c'est pas pour ça que c'est une référence au 11 septembre.

Les américains sont super sensibles sur le sujet mais c'est pas pour ça que dès que quelque chose se passe à NY il y a une référence au 11 septembre quoi.

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Donc c'est quoi, et ça vient d'où? Au début j'ai cru que c'était un truc que je n'avais pas capté dans la BA du Surfer d'argent

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On en revient au vieux débat sur la "volonté du réalisateur".

On est plus en Seconde là... Des choses peuvent "exister" dans des films hors de la volonté du réal.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ha mais je suis tout à fait d'accord. Mais il y a quand même depuis les attentats un consensus général à voir dans un film qui se passe à NY une référence au 11 septembre. C'est bien sûr dans tous les esprits et plutôt compréhensible on va dire, mais je trouve ça super gonflant quoi... les trucs du genre "Ho putain, mais ça en fait c'est une référence au 11 septembre" comme si c'était la découverte du siècle, le symbole génialissime caché auquel personne n'a pensé, ça me gave quoi.

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Personne ne dit "forcément".
Mais si on part du principe que nous, spectateurs français, y avont pensé, alors il serait prétentieux de considérer que Sam Raimi, auteur américain, n'y ai pas pensé, voire même délibérément envisagé.



Bah c'est marrant parce que c'est justement une scène que je trouve ridicule parce qu'elle semble témoigner du côté "on attaque pas impunément Spider-Man (symbole de NY/les USA)" très post-11 septembre.



Disons que c'est souvent le cas. Ce genre de scène, tu la penses. C'est rarement innocent.
C'est comme Superman qui sauve un avion dans Superman Returns.
Quand tu sais qu'il y avait initialement une scène où Superman allait se recueillir sur Ground Zero, tu te dis que vraiment rien n'est au hasard.

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Ca devient un symbole aussi évident que le sang pour signifier la virginité (Barton Fink), la corde pour signifier le cordon ombylical (La Leçon de piano), l'eau pour signifier le liquide amiotique (Mission to Mars), etc. Ce sont des symboles rentrés dans les habitudes, et ce depuis des siècles en littérature, en peinture, etc. Le 11 septembre en fait aujourd'hui partie.

Dis toi que si moi j'y pense du premier coup en voyant le film, il y a bien quelqu'un, sur les 300 personnes qui ont travaillé sur le film, pendant des années, qui a du y penser. Ca ne fait pas du film une parabole sur le 11 septembre, certes. Simplement, on peut supposer que Raimi, en imaginant les destructions de NY, a pu s'inspirer d'images qui ont marqué l'inconscient collectif.
(surtout dans une série où la ville de NY représente presque un personnage)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Quand Lincoln Six-Echo et Jordan Two-Delta s'échappent de l'Institut dans The Island, ils passent devant cet écran qui symbolise (comme l'explique Lincoln dans un dialogue plus tard) le système à détruire (il s'agit plus exactement de l'engin qui contrôle l'hologramme qui crée l'illusion d'un paysage idyllique aux yeux des clones enfermés dans l'Institut).

Donc en gros, une silhouette qui ressemble à celle des tours du WTC représente le symbole à détruire pour faire éclater la vérité.

Oui, c'est tiré par les cheveux, mais je ne fais que dire ce qui m'est venu à l'esprit et c'est juste : ça ressemble aux tours du WTC.

Ensuite, le reste c'est pas de l'interprétation, c'est juste le rôle de cette image dans le film (le truc à détruire, à dérouter).

Et comme je le disais dans ma critique, tu peux aussi voir un parallèle de la "Green Card Lottery" (toi tu dois connaître ça) dans la loterie organisée à l'Institut qui permet aux clones d'accéder à l'ïle, dernier hâvre de paix, leur "Rêve Américain".
Or, l'île (et donc ce rêve) est fictive. Elle n'existe pas.
Là j'interprète un chouille mais bon, chais pas...

T'as aussi le Président (et son clone) traités d'"idiot(s)".

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Si tu dis que le Sandman ne se déplace pas dans les airs dans le comics alors oui effectivement il y a sûrement une raison particulière derrière ce nuage de sable qui se balade dans les rues de NY.



Je ne l'aime pas trop non plus. Et on peut très bien effectivement imaginer Sam Raimi au moment du montage dire "bon cette scène là il faut à tout prix la garder parce qu'elle prend plus de poids maintenant qu'il y a eu les attentats". Mais au départ attentats ou non, cette scène existait déjà... Et pour moi ça montre bien comment l'esprit des gens c'est orienté depuis les attentats. Je dis pas qu'il n'y a pas de référence volontaires aux attentats, je trouve juste que ça devient assez facile de voir ça partout et d'en mettre partout surtout de manière détournée. Je préfère un bon gros plan de fin de Gangs of NY...



Bien sûr que c'est pas innocent dans la plupart des cas, ça devient juste énervant. Bon moi ça ne m'a pas marqué plus que ça dans Spider-Man 3 comme je le disais, parce que pour moi c'est une destruction de NY comme il y en a eu avant le 11 septembre et c'est tout. (il faut dire aussi que ça m'a toujours énervé de voir NY se faire détruire la gueule même avant les attentats... hum)

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Dans le cadre de The Island ça me paraît tout à fait justifié oui. La je suis à 100% d'accord avec toi en particulier sur la Green Card Lottery (parallèle auquel j'ai également pense ne voyant le film surtout que j'étais à NY à l'époque... hum). Pour moi c'est vraiment le film qui représente ce rêve américain devenu désormais inaccessible. C'est en grande partie pour ça que j'aime le film.

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Mais je suis d'accord avec ça. Pas de pb. Ce qu'il y a c'est que NY s'est fait détruire au ciné bien avant le 11 septembre. C'est une ville symbole bien avant le 11 septembre. Donc bien sûr post-11 septembre on a un éclairage supplémentaire sur la ville mais il n'y a pas que ça. NY avant les attentats c'est en même temps la Babylone américaine, la ville des possibles, le symbole d'une certaine amérique, etc. (et c'est bien pour ça que les attentats ont eu lieu à NY). C'est pas seulement une ville qui s'est faite défoncer la gueule il y a presque 6 ans...

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Mais justement, et c'est ce qu'on disait dès le 11 septembre 2001, des films comme Armageddon et Independence Day n'ont plus le poids qu'ils avaient parce que la réalité a dépassé la fiction.

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Hum... bon, ben je dois être la seule alors...

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Cela ressemble plus au Petronas Towers de Kuala Lumpur !

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une médaille de Bronze

Ok, la question de la honte : c'est quel film, la capture de Freak?

The Island.

Et en effet, ça fait beaucoup plus tours Petronas que Twin Towers.