Forum de FilmDeCulte

Ce discours, putain... J'ai rencontré pas mal de personnes le tenir mais je l'ai jamais constaté de visu. Alors que ceux pour qui j'ai été témoin, ça ne s'est jamais passé comme ça. Moi le premier.
Après plusieurs tentatives toujours courte me poussant aux bords du suicide, j'ai "arrêté" ya une vingtaine d'années en fumant de la beuh pure à hauteur de 2 à 3 joints par jour pendant 1 mois. Pas d'ecig à l'époque et les substituts me foutaient la gerbe. + une barre de traction. Le temps de me sevrer de la dépendance physique. Reste la psychologique et j'ai repris 1 an après pendant 6 mois. Puis pendant 4-5 ans, je fumais de temps en temps. Avec l'effet pervers d'avoir compris comment je vivais avec mon addiction à la nicotine qui donnait le syndrome "j'arrête quand je veux". À chaque fois c'était plus facile.Parce que j'aimais aussi fumer (et je résiste à la tentation de ne pas me pencher sur la pipe ou le cigare, aimant l'odeur mais n'ayant jamais été chamboulé les fois où j'ai essayé quand j'étais fumeur. Je jalouse ceux qui ne fument qu'un à deux clopes par jour (le tabac a aussi de petits aspects positifs). J'en suis incapable. Je ne fume plus depuis 10 ans. Ça peut m'arriver encore de ne pas résister à 2-3 taffes avec une 3e pinte ou un café avec un pote fumeur. Je les apprécie vraiment (sans avoir le "buzz" de nicotine qui te coupe les jambes et te fait tourner la tête quand t'es accro et que t'as pas fume depuis 24h) mais une entière, je sais que ça m'écoeure. En mode calumet genre 3 fois par an.
Donc si j'avais un conseil à donner, c'est de vraiment persévérer. Le plus dur, c'est de passer ce cap de merde "j'arrête là cigarette pour me sentir mieux mais j'ai mal à la tête, la gorge,je dors mal..." Ça, c'est hardcore et faut tenir. Si on craque après, c'est pas grave si tu tardes pas recommencer.