Forum de FilmDeCulte

marrant ils aiment bien Ang Lee d'habitude à POSITIF non?

On s'en fout, Blissfully a écrit la meilleure critique. (et je dis pas pour faire lèche-cul...)

tu les as déjà toutes lues, petit malin.

dédicace pour toi
http://www.chronicart.com/cine/cine_ens ... p3?id=9764

Cette année cinéma est un massacre, un film remplace l'autre, chaque semaine rempile son trésor et Ang Lee peut fièrement montrer les trophées qu'il va recevoir parce qu'à ce niveau de justesse, c'est plus jouable.

Sobriété est le maître mot, pas besoin de musique larmoyante, d'effets misérable dont on est tellement abreuvé qu'on en oublie les personnages, leur douleur, leur amour. Là, ce sont eux qui parlent, tout le temps, à chaque moment il n'existe que des histoires et jamais autre chose.

Un amour qui jamais ne s'éteindra...

6/6

Spoilers

J'en suis sortie il y plus de 2h et je ne m'en remets pas...

6/6

Jolie histoire, paysages splendides (parfois un peu trop chromo-carte postale... c'est grosso modo un résumé du film, d'ailleurs : beau mais parfois un peu trop appuyé, voire figé), acteurs qui n'en veulent (leur Oscar)...

Après, je trouve qu'il manque un petit quelque chose pour justifier la longueur du truc... Il y a, je trouve, un petit ventre mou à force de compiler les allers-retours de ces amants irréguliers, un côté répétitif, longuet, qui fait que le film perd progressivement en intensité. J'aime ainsi énormément la première partie où ils sont seuls dans la montagne. Je suis moins convaincu par la suite, les différents foyers parfois trop... comment dire... pas caricaturaux... quelque chose comme "iconiques".

Voilà, je regrette cet essoufflement progressif et le dénouement convenu .

Ca reste un mélo tout à fait honnête, avec plusieurs passages forts, mais dans un genre apparenté, je préférais par exemple Loin du Paradis.

4/6

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ah ouais ben moi je l'ai pas vu venir, faut dire aussi que j'oublie ce que je vois assez vite, et ça, j'ai même aps dû y faire attention. Une copine qui l'a vu en machin spectateur ugc y'a moult m'a dit qu'elle aussi s'en doutait

je doit être un peu cruche

Au début du film, un carton indique qu'on est en 1963. Ce sera la seule indication temporelle durant tous ces 2h15, alors que cette histoire s'étale sur 20 ans... Amusante manière de souligner que les deux personnages ne voient pas le temps qui passe, se rattachant trop au souvenir de leur premier été, devenu un idéal qu'ils ne pourront plus retrouver malgré leurs retrouvailles. C'est en ce sens que le film d'Ang Lee maîtrise parfaitement les ellipses temporelles, avec une rare évidence. Zad, ce que tu appelles "essoufflement" fait pour moi toute sa force désespérée et sa beauté désenchantée.

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Alors que moi pas du tout, j'ai rien vu.

Mais bon, je suis une spectarice lambda moi qui va adorer Last Days ou 2046, mais qui ne saura pas les analyser (petite référence à un autre topic )

En fait le film n'utilise pas tellement de ficelles du genre donc c'est assez normal.



Non pour ta note et cette phrase tu es spectatrice admirable.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Rhoooo c'est gentil


Ah ben c'est clair que j'étais complétement impliquée, mais pas larmoyée, j'ai justement trouvé que c'était pas un film tire-larmes

Oui c'est clair. Mais je comprends parfaitement qu'on s'emmerde (et qu'on soit insensible).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je comprends qu'on s'emmerde, mais un peu moins qu'on soit insensible parceque je n'y ai pas vu juste une histoire de gay moi, mais une histoire, d'amour, de souffrance, d'acceptation, un portrait social d'une amérique qu'on ne voit pas souvent, enfin je sais pas

En même temps, colle moi devant Titanic et je pleure oui, mais de rire... C'est vrai que ça reste relatif toutes ces histoires de sensibilité...

Ben pareil là-dessus, c'est pas un film sur l'homosexualité de toute façon. Ce qui ne signifie pas pour autant qu'on met un drap dessus et qu'on filme les oiseaux lors des scènes d'amour. Enfin à titre personnel l'une des choses qui me rend sensible au film c'est qu'il soit si juste et ultra authentique dans la façon de peindre la relation et ce qui l'entoure. C'est peut-être pas quelque chose qui touche tout le monde si tu connais pas deux trois trucs (sans aucune victimisation pourrie ce que le film n'est d'ailleurs jamais). D'où la possibilité d'être insensible malgré tout. Même si ça doit être dur

enfin bon s'en fout

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