Forum de FilmDeCulte

Non, non, pas tout le monde, toujours les mêmes.


Hein? Je sens une vanne là mais c'est tellement mal formulé...que t'arrive-t-il?


Un avis un jour?

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Tu vois finalement mes vannes sont tellement compliquées qu'à quoi bon essayer de les imiter...
La réponse doit être quelque part dans ton vieux blog.

Ah oui donc j'avais bien compris...et donc la vanne est complètement foirée et toujours aussi facile à imiter/prédire (dans son ressort "je crois détenir une pique embarassante contre mon interlocuteur en faisant référence à un vieux dossier alors que c'est mon interlocuteur lui-même qui a révélé cette info sur sa personne").

Va falloir se renouveler. Ca ne prend plus.

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Comment penser que je pense avoir une pique embarassante sur un blog que tu as toi-même écrit? C'est juste histoire de dire ok mec on sait que t'es dans la merde, pas la peine de nous faire chier en étant agressif à tout bout de champ.

Surtout que si tu retournes en Arménie, c'est bourré de vieilles peaux qui font capoter les connexions Internet de tout le pays.

Ils sont mignons !

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On a frôlé la fissure anale...

Faudra un jour réaliser que l'un (être "dans la merde" ou non) n'a rien à voir avec l'autre (vous "faire chier en étant agressif à tout bout de champ").


C'était une géorgienne!

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Si si quand tu es dans la merde, les piques sont moins recherchées.

"Faudra réaliser" que "ça ne prend plus".

En même temps, c'est dans le ton général de Scream 4, la redite.

Bon, et ton avis sur Lose Actually?

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Ce n'est pas un échec cuisant, ce n'est pas non plus "le meilleur de la série" comme le dit Eli Roth. Dans une bonne partie du film, Craven et Williamson s'en sortent honorablement. C'est très classique dans ses effets et ses idées, mais c'est assez malin pour en jouer, ou du moins avoir un discours sur, toujours ce fameux "meta" qui a fait le succès de la série. La nostalgie joue aussi, on aime retrouver Sidney, Gale, et Dewey. Le problème, et ça se voit surtout dans les 45 dernières minutes, c'est qu'une copie d'une copie d'une copie ne donne absolument rien d'original. Le côté méta ne suffit pas quand les mécanismes sont connus, et qu'on s'y empêtre. Ce n'est pas méchant, je trouve qu'il y a des choses très bien trouvées, et un bon casting (féminin, parce que les jeunes mecs sont NULS). C'est plutôt drôle aussi. Mais la nostalgie ne suffira pas à conserver le film longtemps.

3/6

Back to the Future part II et III revisitent plusieurs scènes du film original d'une manière plutôt systématique, et sans grande originalité. Pourtant, ça fonctionne bien. On adore ces films.

Alors pourquoi ce serait une faute d'utiliser ces mêmes mécanismes dans Scream 4 et de s'amuser avec eux de la même façon?

Il est vrai que le procédé de revenir sur des scènes et décors d'un précédent film était assez frais pour Back to the Future part II, car on avait pas vu ça souvent à l'époque. Mais ce n'était pas la seule raison pour laquelle on était à fond dans ce film. La raison est que nous nous étions attachés à ces personnages (aussi stéréotypés qu'ils étaient), et à la structure scénaristique de ces films. Bref, le squelette était un peu le même pour les 3 films. Nous avions de la familiarité et de légères variations pour soutenir notre intérêt. Bref, la zone de confort tempéré de rebondissements dignes des soap opéra (du style "j'ai tué ton père et marié ta mère"). Le genre d'affects scénaristiques un peu grossiers qui se retrouvent légitimes et sans limites dans une histoire de voyage dans le temps. Pourtant, personne n'ira dire de Back to the Future que c'est faible.

Je ne crois pas tellement que le succès d'un film (on son insuccès) peut s'expliquer. Ça dépend avant tout de notre attachement au matériel. Après, on peut reprocher à Scream 4 de ne pas être original. Mais les suites de BTTF ne l'étaient pas plus. En même temps, le genre peut se permettre de suivre une recette. Ça fait partie du charme d'une certaine manière, surtout venant d'un film qui traite de cinéma.

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"marre du retour infini de ce topic"

Et l'intérêt de Scream 4, c'est de représenter la tendance actuelle qui "remake" et "reboote" les franchises, qui revisite de vieux récits avec certaines variations. Je ne crois pas que ça aurait été pertinent de copier le style du cinéma d'horreur d'aujourd'hui (qui est, entre autres, soit filmé en caméra vidéo subjective style reportage, ou par des caméra de surveillance style Paranormal Activity). On cite ces styles dans Scream 4, mais ça ne va pas plus loin, on reste collé à l'ancienne façon de faire. De toute façon, la caméra reportage dans l'horreur est déjà dépassé depuis 1999. Et plusieurs réalisateurs ont déjà visité ce style, Romero y-compris (avec son Diary of the Dead). En quelque part, c'est déjà devenu lassant. Je crois que le cinéma d'horreur d'aujourd'hui est déjà rendu à sa limite, et qu'il devra se renouveler. En ce sens, j'aime l'idée que Scream 4 revienne à l'ancienne méthode.

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"marre du retour infini de ce topic"

C'est d'ailleurs pour cette raison que je suis allé voir Scream 4, alors que je n'ai plus aucun souvenir du premier et que je n'ai pas vu le second et le troisième. Ca ne m'a pour autant pas empêché de ressentir une vraie impression de déjà-vu. Passé un début prometteur et rafraichissant, en raison de l'aspect old-school justement, de cette mise en scène posée, de ce parti-pris slasher basique (bien qu'il y ait évidemment un jeu constant sur les codes du genre), le film devient longuet et poussif. Je me suis vraiment ennuyé dans la seconde heure du film, le second degré systématique bouffant tout l'interêt qu'on peut porter pour les personnages et toute la tension, et n'apportant pas non plus la dose d'humour nécessaire pour faire passer la pilule. Les bons moments, qui sont tout de même bien présents, restent à l'arrivée noyés dans un gros machin froid et rigide manquant d'inspiration et de passion. C'est vraiment un film qui sent la mort, jusqu'à la tronche de trans de Courteney Cox.

2/6

CE GOUFRE VEEEEEEEERS LA MOOOOOOOOOOOOORT
EST GIIIIIIIIGANTEEEEEESQUE

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Sans parler de celle de Mary McDonnell.

Pire punchline de tous les temps : "Fuck Bruce Willis!", et bel hommage final à Jackass.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann