Forum de FilmDeCulte

Alors qu'une série de vols a lieu en salle des profs, Carla Nowak mène l'enquête dans le collège où elle enseigne. Très vite, tout l'établissement est ébranlé par ses découvertes.

Faut pas se laisser méprendre par ce synopsis qui laisse entendre qu'il existe un gigantesque complot, on est dans quelque chose de beaucoup plus petit et commun. Mais tout de même assez parlant.

Je ne me souviens plus beaucoup d'Entre les murs mais c'est le film auquel on pense le plus face à ce récit d'une prof dépassée par les événements suite à une maladresse bien qu'ici on adopte davantage les apparats du thriller social, se cantonnant exclusivement au décor du collège, l'unité de lieu servant à la fois la tension et le propos sur cet endroit censé être un lieu d'éducation, de civisme, un pilier de la société, et qui s'avère miné par tout ce qui ronge cette même société, dans l'impossibilité de concilier ordre et libertés, transparence et hiérarchie, décisions tranchées et nuances. Au cœur de la tempête, ce protagoniste qui veut bien faire et qui incarne bien malgré elle les limites de sa position.

C'est bien mené, avec son 4/3 oppressant, même s'il manque quelque chose pour que ça aille un peu plus loin que le simple constat (né tout de même d'une situation très particulière, assez écrite) avec cette fin mi-"c'est l'impasse" mi-plouf.

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Très déçu pour ma part, étant donné la réputation du film. L'actrice est très bien, mais le scénario est si caricatural, avec chaque enfant caractérisé en deux secondes (les profs aussi d'ailleurs)... J'ai pas trouvé ça très crédible d'ailleurs.

2/6

On se demande comment on peut laisser passer autant d'approximations dans un scénario. C'est dommage parce que, sans ça, le film aurait été vraiment intéressant.

Les allemands s'ils font pas des films en milieu scolaire sur les dérives qui peuvent conduire au nazisme ils meurent.

Bien aimé ce drame recentré et concentré, très FilsDeSaulification du cinéma au début, où la tension et la gêne sont permanentes, même si l'ensemble, Film Freak n'a pas tort, est très écrit.
Ce qui m'a déçu par contre c'est que dans un monde de Columbine et de Samuel Paty on "espère" que le film ira plus loin, ou bien nous grattera encore plus à rebrousse poil, et je trouve que c'est pas le cas, le malaise est au fond assez en surface. Mais ça reste bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non... Comparer ce suspense artificiel au Fils de Saul...

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Cas d'espèce de la petite mécanique bien huilée qui fera un score honorable dans le circuit art et essai du monde entier, et même un peu en dehors (je l'ai vu à UGC 19ème), genre dont Une Séparation de Fahradi est un peu l'exemple ultime.
C'est agréablement filmé, dans un établissement moderne et d'aspect plutôt luxueux, et on s'intéresse à cette vie de profs où ceux-ci ont deux casquettes et le sketch avec Pascal Légitimus en prof de sport qui se ferait prof de maths n'aurait pas lieu d'être, aux rituels mis en places par la prof, à cette actrice intrigante mais à aussi une école où il peut arriver de chier dans la colle mais où process et protocoles ont l'air beaucoup plus implantés que de ce côté du Rhin (allez savoir si la réalité est ainsi).
Contrairement à Pas de vague, si le film maintient un semblant de vraisemblance, l'histoire est par trop acadabrantesque pour susciter l'inconfort, le spectateur se voit ainsi aimablement tenu à distance avec une froideur, allez, toute germanique. On s'amuse de l'espèce de passive-agressivité des relations humaines ; l'épisode du journal collégien anéantit tout reste de vraisemblance mais ces scènes peuvent néanmoins passer pour de la satire plus ou moins plaisante (que je trouve un peu lourdingue dans sa manière de mettre en scène une jeunesse woke). Les personnages portent souvent les mêmes fringues d'un jour à l'autre et le film se fait tout de même un peu cavalier sur la culpabilité de la voleuse.

J'ai oublié de mettre mon avis ce matin parce que j'avais déjà oublié que j'avais vu ce film hier.

Qui a volé 10 balles dans la salles des profs ? J'ai été assez surpris par la petitesse du film, par son absence de propos politique sur l'éducation, par son écriture grossière et ses élèves jamais crédibles (mon dieu les pseudos journalistes, la grossiereté...). Le film explore plutôt intelligemment les dynamiques à l'oeuvre dans les milieux scolaires que ce soit du point de vue des profs ou des élèves mais tout est tellement factice que difficile de ne pas y voir les ficelles en permanence. Le personnage principal est intéressant parce qu'ironique, alors qu'elle se veut défenseure des plus faibles et prone la discussion pour calmer les esprits elle se retrouve l'instigatrice d'une crise profonde qui secoue tout l'établissement. Mais tout ça manque d'organique, tout est écrit, les élèves sont trop dirigés, il n'y a aucune spontanéité, aucune vraie "impression" d'école, de classe bouillonnante. La comparaison inévitable (parce que même concept littéral d'entre les murs) avec Entre les murs est fatal pour ce film, là ça bouillonne, ça vit, ça s'invective etc... Alors on est pas dans la même classe sociale, on a l'impression ici d'être plutôt dans une province aisée que dans le 93 mais tout de même. D'ailleurs les élèves sont tous beaucoup trop matures, beaucoup trop intelligents, c'est vraiment ça le programme de maths de 5ème ?
Bref j'ai trouvé ça totalement artificiel (le petit plan sur la meuf qui vole des sous dans la tirelire de la cafetière...) même si évidemment maîtrisé dans le côté thriller oppressant. Jusqu'à une fin que je pressentais et qui a fini de m'agacer. La non fin la plus parfaite. On ne résout rien du tout, on laisse tout en plan, on fait une pirouette et c'est fini.

2/6 généreux

Sinon pire scène d'horreur de l'année

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CroqAnimement votre

Poubelle pleine de tampons usagés peut-être (il y a une scène où des élèves viennent demander des tampons au début, qui a sans doute pour but de montrer le côté cool de l'école qui offre deux sortes de protection menstruelle).