Forum de FilmDeCulte

Un scénario de départ de Akira Kurosawa. Une production des margoulins Golan & Globus. Le 1er film américain du réalisateur russe Andreï Kontchalovski (qui fera plus tard Tango & Cash avec Stallone et Kurt Russel). Tout est improbable dans Runaway Train. Et c'est une des meilleures découvertes que j'ai faite depuis longtemps. Jon Voight fait feu de tout bois. Eric Roberts cabotine à mort. Leur duo est génial. Mais le film n'est pas drôle pour autant. Il y a une envie désespérée de liberté, symbolisée évidemment par ce train qui fonce à toute vitesse en Alaska. Les péripéties motrices sont moins importantes que la beauté du profond désespoir de l'évadé, et Kontchalovski saisit ça, avec des plans magnifiques sur ce train perdu, et ses passagers. C'est quasiment un drame plus qu'un film d'action. Le dernier plan est un des plus beaux que j'ai vus. Énorme surprise.

J'aime beaucoup ce film

Très content de l'avoir vu.

Ca traine dans mes cartons depuis 5 ans.
Tu me motives.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je suis étonné que Ozy ne l'ait jamais vu. En effet, super film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis le 1er surpris !

J'aime beaucoup ce film aussi, quelque chose qui confine à l'abstraction. C'est quoi le dernier plan déjà ?

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CroqAnimement votre

Et sinon je connais la fille du réal, et elle est trop belle et mignonne.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui ça doit être ça.

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CroqAnimement votre

Incontournable thriller des 80s avec un finale qui en effet le fait accéder à une dimension supérieure, tragique et métaphysique.





3è et dernier grand rôle & film pour Voight, les précédents étant Midnight cow-boy et Delivrance.

T’oublies un peu vite Anaconda.

Je suis loin de partager votre enthousiasme. Le film commence par une première demi-heure qui alterne scènes de prison convenues, et l'évasion la plus aisée et la moins crédible de toute l'histoire du cinéma. La suite est déjà meilleure, si l'on passe la marche qu'ils font en tee-shirt par -35°, et la mort du chauffeur du fameux train, là aussi complètement débile, et l'intrusion totalement factice d'un personnage inutile. La fin est déjà meilleure, même si là aussi relativement convenue, notamment en raison de la haine entre le "héros" et le directeur de la prison. Mais il y a de belles choses, de belles scènes, sur une musique bontampi, à l'exception de la toute fin qui élève sérieusement le niveau (sans oublier la fabuleuse citation finale).
3.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)