Forum de FilmDeCulte

Après, c'est pas comme si on avait jamais su faire ça, le film de genre...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ce débat qui ressurgit régulièrement, qui tourne en rond et aboutit toujours à la même conclusion.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

et bien sachez que cela négocie sec pour une sortie au ciné en janvier....

Pour Roma? Alors qu'il sera sur Netflix en décembre? C'est débile. Soit ils le sortent en salle avant ou en même temps, soit c'est pas la peine.

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Ça fera l'objet d'une beau débat en section top : film de 2018 ou 2019 ?

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Que lire cet hiver ?
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Mieux vaut qu’il sorte un mois après au cinéma que trois ans après sur Netflix.

Ce sera une ressortie donc 2018.

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C'est un peu particulier, là (un film que certains voudront découvrir sur grand écran et faire figurer dans leur top).
(Enfin, moi je m'en fous, je le regarderai sur ma télé)

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Que lire cet hiver ?
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C'est leur problème.

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Sortir le film un mois après je suis d'accord pour dire que c'est débile. Niveau presse c'est catastrophique par exemple, on va parler du film au moment de sa sortie sur Netflix pas un mois après. Il faut faire comme avec certains téléfilms Arte sortis en salles, sortir en même temps ou presque. D'ailleurs un exemple, La journée de la jupe, passé à la télé et sorti en salles juste après a fait 150 000 entrées. Bien la preuve qu'il y a des publics différents qui ne se cannibalisent pas.

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CroqAnimement votre

Pour Netflix, c'est tout benef, et cela crée un précédent qui leur vaudra d'être sélectionné à Cannes. Pour le distributeur qui distribuera Roma, j'avoue être plus sceptique, mais il n'aura pas à débourser de frais marketing avec Netflix derrière.

Pour Netflix, c'est tout benef, et cela crée un précédent qui leur vaudra d'être sélectionné à Cannes. Pour le distributeur qui distribuera Roma, j'avoue être plus sceptique, mais il n'aura pas à débourser de frais marketing avec Netflix derrière.

On lit vraiment n'importe quoi... rapprocher cette espèce de limace, ou plutôt de tanche, qui avance à 2 à l'heure et surtout ne va rigoureusement nulle part en glissant de droite et de gauche, de la "Règle du jeu" de Renoir, tout ça j'imagine parce qu'il y a une scène de chasse (plutôt de tir sur des bouteilles en verre) au milieu et parce que c'est du N&B...

Le film est raconté régulièrement du côté des deux domestiques, certes, mais ça n'empêche pas le tout de ressembler plus à du bon vieux paternalisme type "Autant en emporte le vent" qu'à du Bunuel. Tout ceci est tellement confortable qu'on se demande bien comment on peut trouver quoi que ce soit de politique dans le film. On voit une petite manif, comme chez Spielberg, ça mange pas de pain, même si on comprend rigoureusement rien à ce qu'il se passe, que les domestiques sont aussi terrorisées que les bourgeois et n'ont bien sûr rien à voir avec tout ça, et que la fiction reprend très vite ses droits (une histoire petite-bourgeoise et totalement inintéressante d'adultère du père de famille qui finit par s'émanciper - chouette du féminisme !).

Aux US par contre tu vois la tendance baissière:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste