Forum de FilmDeCulte

Oui, nous avons été crées dans un chaudron par Hephaistos.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il y a un documentaire intéressant de Louis Theroux sur le sujet.
Je crois que des déséquilibres hormonaux sont souvent à l'origine de ces difficultés.

Euh non.


Bah si justement.


Mais ça n'a rien à voir!
Une personne qui a recours à la chirurgie esthétique pour se rajeunir ou s'embellir le fait parce qu'elle ressent le besoin de correspondre à certains canons de beauté malheureusement imposés par la société et les médias.
Une personne qui a recours à une chirurgie de réassignation (ou réattribution) sexuelle - parce que c'est ÇA, le terme exact et il dit bien ce qu'il veut dire - c'est parce qu'il y a divergence entre ce que la personne est et son corps. C'est une femme dans un corps d'homme qui décide d'avoir le corps qu'elle devrait avoir.

C'est pas des gros einss ou un lifting putain...


Le grand n'importe quoi.

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Exactement. Il est question d'hormones, de gènes, ce n'est pas un état psychologique "comme l'envie de se suicider". Nan mais sérieux putain...

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Sans rire, tu crois que la situation doit être aisée. Quand tu vois le traumatisme de certains enfants adoptés quand ils l'apprennent, je me dis que cette situation doit être galère. Tant mieux si je me trompe.

Je ne parlais pas forcément du forum. Mais en général, il est de bon ton de trouver ça cool un transgenre. Et je respecte ça. Mais je peux comprendre aussi celui qui trouve ça "glauque".

Les Wachowski ont sûrement beaucoup réfléchi avant de passer à l'acte. Ce qui me trouble d'avantage, c'est que la société rende disponible ce choix sans qu'il y ait eu de débat moral suffisant (je cherche sur internet, mais je ne trouve pas). L'homosexualité est génétique, c'est une réponse du corps, une attirance face à son propre genre. "Se sentir femme", c'est une réponse de l'esprit face à son corps (on ne veut pas le reconnaître comme sien). Il est plus difficile de départager la génétique du psychologique dans une situation comme celle-là. Et ça m'étonnerait que les sommités de chacun de ces domaines ont fait le tour du sujet. C'est pourquoi j'ai toujours été mal à l'aise face aux transgenres (par pour ce qu'ils ont choisi d'être, mais pour ce qu'ils ont choisi d'ablater au nom d'une science floue).

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Encore une fois, où ai-je dit ça?


Tes questions, c'est l'équivalent de "mais alors le monsieur il doit mettre son zizi dans les fesses de l'autre? mais et le caca alors?".


Non, les personnes ouvertes d'esprit ne sont tout simplement pas étonnées qu'une personne qui se sentait femme enfermée dans un corps d'homme ait décidé d'y remédier.


Parce que, pour le coup, il ne s'agissait pas d'un souci hormonal. C'était pas un blanc né dans un corps de noir. C'était un noir complexé qui a cherché à effacer tous ses traits "négroïdes" (rhinoplastie, blanchissement du teint). LÀ c'était un état psychologique.


C'est bien le problème. Tu es onk comme Erik.

La réassignation sexuelle ne relève pas de la psychiatrie, elle RÉASSIGNE à un individu son sexe véritable.

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L'envie de se suicider peut être provoquée par des déséquilibres hormonaux ou des malformations cérébrales, hein...



Ca ne veut rien dire, ça, un "sexe véritable."

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je crois pas que le chirurgien te cale un rendez-vous pour changer de sexe comme ass hein...


Dixit Erik Vonk, spécialiste.

Non. C'est pareil. La personne se sent femme parce qu'elle l'est.

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Dans ce cas, ce n'est pas non plus un état psychologique alors. Vonk a donc tort là-dessus aussi. Ça me va.


Mets l'expression que tu préfères.

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Euh cela porte encore beaucoup à discussion chez les médecins.

"D'ailleurs la France jusqu'en 2010 s'en référait à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette dernière s'appuie en effet sur la liste des pathologies recensées dans le manuel médical DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, NDLR), auquel se réfère le corps médical. Et si la révision de ce manuel est en cours, personne ne semble envisager d'en retirer le transsexualisme, précise Joël Bedos du Comité IDAHO."

Je cite le figaro de l'époque

Je cite aussi adheos ( L'Association d'Aide, de Défense Homosexuelle, pour l'Égalité des Orientations Sexuelles ) :

Le transsexualisme ou la transidentité (mots formés à partir du préfixe latin trans-, dénotant le passage) est le fait pour une personne de se sentir comme ayant une identité sexuelle opposée à son sexe physique de naissance. C'est un état constitutif résultant d'une synergie de l'inné et de l'acquis.
Le terme « transsexualisme » est parfois préféré à celui de « transsexualité » pour cause d'une trop forte connotation purement sexuelle. Le transsexualisme n'a aucune incidence sur l'orientation sexuelle d'un être humain.[réf. nécessaire] Le terme transsexualisme est associé à une pathologie d'après le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux[1], et est donc rejeté par une certaine frange du militantisme trans’. Le terme transidentités tend alors à prévaloir.


On parle parfois aussi plus globalement de transgenre pour désigner la situation d'un individu dont l'identité sexuelle est en conflit avec ses apparences et attributs sexuels (barbe, seins...).[réf. nécessaire] La personne « transgenre » ou atteinte de transsexualisme, peut ou non entreprendre une opération de réattribution de sexe.

La notion de « sexe anatomique » ne correspond pas nécessairement à la notion de sexe chromosomique. L'identité sexuelle était jusqu'à présent définie de façon dogmatique par la présence de chromosomes XX ou XY, mais on a découvert dans les années 2004 qu'il existait aussi des femmes XY fertiles ! [réf. souhaitée]

Indépendamment de cela le sentiment d'appartenance à l'un ou l'autre sexe peut relever d'un trouble de l'identité dans sa conception psychologique ou psychiatrique. Cette notion est parfois confondue avec d'autres : hermaphrodisme, homosexualité, travestisme, androgynie)...

J'ai vu pas mal de documentaire sur le sujet, et je demeure sceptique.

Si "se sentir femme" découle d'un dé-balancement hormonal, l'ablation du sexe mâle demeure tout de même un choix drastique de non-acceptation de soi (car une part de mâle subsiste). Le problème, c'est choisir. Et tuer l'autre par la même occasion. Je serais bien curieux que quelqu'un se penche sur l'effet de la pression sociale sur un homme qui se sent femme. La société te pousse à faire des choix. Il est là le problème. Et cette image du garçon qui joue à la poupée démontre bien cette dimension psychologique d'appartenance. Alors qu'on a tous un peu des deux sexes en chacun de nous, à de diverses degrés.

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Le médecin (enfin dentiste) qui découvre la transsexualité et qui n'y connaît rien
Le type qui trouve ça glauque
Les progressistes qui vivent dans un monde de science-fiction sans avoir été confrontés personnellement à cette situation

Non, je pense sincèrement que tu te trompes. Le regard de la masse anonyme doit être extrêmement dur à vivre. Très peu de milieux sociaux, professionnels, ou autre doivent trouver ça "cool".
Perso, je trouve ça ni cool ni pas cool. C'est un fait, une situation personnelle à laquelle les personnes concernées essaient de trouver des réponses pour se sentir heureux. Moi, j'en ai pas de pré-établies.



T'es sûr de toi?



Ont-ils vraiment choisi d'être transgenre ? Ou bien est-ce tout simplement ce qu'ils sont, ce qu'ils vivent et ressentent?

Bah voilà.

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