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MessagePosté: 05 Sep 2007, 00:31 
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Dédé d'été a écrit:
Et Tetsuo, Tatiana et Zad


lol


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 00:34 
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Sacré trou du cul
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Z a écrit:
Dédé d'été a écrit:
Et Tetsuo, Tatiana et Zad


lol


J't'emmerde c'est pareil...

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Delirium Tremens


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 00:37 
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Dédé d'été a écrit:
J't'emmerde c'est pareil...


Au moins on sait c'que tu mates à la télé...


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 00:48 
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Sacré trou du cul
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Z a écrit:
Au moins on sait c'que tu mates à la télé...


Pfff... n'importe quoi, Tatiana c'est le prénom de ma mère !

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Delirium Tremens


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 03:22 
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the black addiction a écrit:
Citation:
dans une société où penser est pratiquement devenu une honte.


J'adore, c'est totalement vrai, je m'en rend compte tous les jours. On me regarde comme si j'étais un ovni.


t'as qu'a pas avoir une tête d'ahuri quand tu penses !


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 07:37 
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Citation:
t'as qu'a pas avoir une tête d'ahuri quand tu penses !


Heu c'est plutôt quand je dis ce que je fais que beaucoup de personnes prennent un air d'ahuri et pas l'inverse. :wink:
Pourtant je les juge pas pour ce qu'ils font, mais eux oui. C'est bien évidemment une cruelle généralisation.

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MessagePosté: 05 Sep 2007, 09:19 
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C'est difficile de savoir quoi faire exactement pour obtenir une solution qui contenterait le plus grand nombre en conciliant le respect de la liberté d'étudier et le réalisme de la vie économique. Je veux dire par là que dans l'esprit, étudier ce qu'on veut et comme on veut c'est l'idéal. Dans la pratique, ça donne des filières bouchées où les étudiants n'ont pas (ou très peu pour une petite partie d'entre eux) d'avenir professionnel à peine le premier pas posé sur le campus. On peut s'en moquer et se contenter de la satisfaction temporaire d'étudier ce qu'on veut. Sauf qu'au bout de 4-5 ans d'études, la quasi totalité de ces personnes réclament le droit à travailler. Et là encore, la majorité d'entre eux s'offusquent de ne rien trouver avec un bac+ qqchose même s'ils savaient d'avance que leurs études n'étaient pas valorisées sur le marché du travail.

Zad, tu es zen sur ça et lucide sur les opportunités plus limitées de la section que tu as choisi de suivre et c'est bien. C'est peut être du à la filière "cinéma" en elle-même qui est plus artistique donc communément plus acceptée comme aléatoire contrairement à des études de psychologie, de fac de sport ou d'histoire de l'art par exemple. Les autres étudiants des filières bouchées n'ont pas ton recul et se plaignent sans plus jamais tenir compte qu'ils le savaient avant.

Laisser ce choix comme maintenant, sans mettre d'encadrement, c'est aussi ne pas les aider et surtout faire peser sur la communauté les choix délibérés de certains (parce que réclamer sa liberté c'est bien beau mais c'est souvent financé par d'autres) : le coût d'une année universitaire, les formations complèmentaires éventuellement suivies après, les éventuelles aides d'Etat (RMI, Allocations diverses etc) de l'universitaire "malheureux", le manque de moyen et de place pour d'autres formations etc.
Une réflexion sur quoi étudier, comment (avec éventuellement un numérus clausus pour les sections bien bouchées) ne me paraît pas déraisonnable. Quitte à développer (ou créer) des modules de cours, plus en soirée, ouverts aux étudiants comme aux actifs pour étudier pour l'amour de l'étude et de la pensée des sujets précis (philo, histoire de l'art, langues rares etc par exemple).

Le problème est à gérer plus en globalité et plus amont d'ailleurs. Au lycée déjà. Avec cette connerie des passages en classe supérieure qui ne sont plus bloqués, une frange d'élèves ne se préoccupe pas du tout de son dossier scolaire (puisqu'ils peuvent passer quand même) et arrive en terminale avec un dossier tel qu'aucune école post-bac à recrutement ne les prend, leur dernière solution est la fac. Résultat, ils prennent n'importe quelle section réputée pas trop stressante et hop, ça roule. Du coup, ça pose très vite problème (surnombre au début puis échec de l'étudiant).
Même problème pour des élèves plus volontaires mais plus faibles. Leur dossier ne leur permet pas d'être recrutés en post bac (en BTS/DUT ou en école d'ingénieur pour les scientifiques par exemple) et hop direction la fac alors que la façon de travailler va leur poser d'énormes problèmes.

Le filtre du niveau n'existant plus assez (les passages en classe supérieure + les 80% du bac...), les sections de fac sont engorgées par des étudiants qui n'auraient pas été destinés à y aller. L'engorgement inutile plus le fait que certaines sections sont délibérement choisies malgré leur manque/absence de débouchées ça n'aide pas. Alors quand en plus se rajoute le volet de l'entreprise et de son intégration bonjour la galère. Les problèmes sont profonds et multiples, les solutions doivent l'être aussi. Malheureusement je sens venir un replâtrage vite fait qui ne résoudra pas les choses en profondeur (comme "supprimons l'école le samedi", merci monsieur le ministre mais personne ne veut bosser le samedi, la plupart du temps en collège/lycée c'est pour résoudre un problème de place dans les salles et d'accès aux postes informatiques !).


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 09:35 
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Alabama a écrit:
Le problème est à gérer plus en globalité et plus amont d'ailleurs. Au lycée déjà. Avec cette connerie des passages en classe supérieure qui ne sont plus bloqués, une frange d'élèves ne se préoccupe pas du tout de son dossier scolaire (puisqu'ils peuvent passer quand même) et arrive en terminale avec un dossier tel qu'aucune école post-bac à recrutement ne les prend, leur dernière solution est la fac. Résultat, ils prennent n'importe quelle section réputée pas trop stressante et hop, ça roule. Du coup, ça pose très vite problème (surnombre au début puis échec de l'étudiant).
Même problème pour des élèves plus volontaires mais plus faibles. Leur dossier ne leur permet pas d'être recrutés en post bac (en BTS/DUT ou en école d'ingénieur pour les scientifiques par exemple) et hop direction la fac alors que la façon de travailler va leur poser d'énormes problèmes.

Le filtre du niveau n'existant plus assez (les passages en classe supérieure + les 80% du bac...), les sections de fac sont engorgées par des étudiants qui n'auraient pas été destinés à y aller. L'engorgement inutile plus le fait que certaines sections sont délibérement choisies malgré leur manque/absence de débouchées ça n'aide pas. Alors quand en plus se rajoute le volet de l'entreprise et de son intégration bonjour la galère. Les problèmes sont profonds et multiples, les solutions doivent l'être aussi. Malheureusement je sens venir un replâtrage vite fait qui ne résoudra pas les choses en profondeur (comme "supprimons l'école le samedi", merci monsieur le ministre mais personne ne veut bosser le samedi, la plupart du temps en collège/lycée c'est pour résoudre un problème de place dans les salles et d'accès aux postes informatiques !).


tout à fait d'accord avec tout ça.
il faut aussi savoir que les 80% de réussite au bac participent également d'une volonté politique de dégoûter les profs, jusqu'à ce qu'ils cèdent à l'idée d'un bac au contrôle continu (réclamé aveuglèment par le sparents), qui consisterait du coup à renforcer les inégalités en amenant à des échelles de valeurs des bacs (un bac obtenu ici aurait plus ou moins de valeur qu'un bac obtenu là -- la suppression de la carte scolaire est une première étape).

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MessagePosté: 05 Sep 2007, 09:45 
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Zad a écrit:
tout à fait d'accord avec tout ça.
il faut aussi savoir que les 80% de réussite au bac participent également d'une volonté politique de dégoûter les profs, jusqu'à ce qu'ils cèdent à l'idée d'un bac au contrôle continu (réclamé aveuglèment par le sparents), qui consisterait du coup à renforcer les inégalités en amenant à des échelles de valeurs des bacs (un bac obtenu ici aurait plus ou moins de valeur qu'un bac obtenu là -- la suppression de la carte scolaire est une première étape).


Ce avec quoi je ne serai jamais d'accord d'ailleurs. C'est pour moi la plus grande source d'inégalité et la meilleure façon de décourager un élève que de faire en contrôle continu.

D'abord, on n'a pas de salles assez grande pour surveiller correctement des devoirs qui auraient une telle valeur (le mieux que j'ai vu c'est 2 grandes salles pour un lycée entier) donc risque de triche accru donc pas juste pour ceux qui ne trichent pas.

Ensuite, on le sait que tous les profs ne notent pas pareil. Donc si t'as un prof sévère mais juste t'es désavantagé par rapport à celui qui aura un prof plus généreux (alors même que ton niveau sera peut être meilleur).

Ca donnera l'idée à certains élèves que faire des efforts ne sert à rien car on les notera sur leur "gueule". Je veux dire par là (sans tenir compte des profs qui ont vraiment des chouchous ou des têtes de turc) que parfois la malédiction fait qu'un gamin va avoir plusieurs fois 9 et il va penser que tu ne veux que lui donner cette note, pas qu'il la mérite. Alors qu'au bac, il repart sur une équipe de nouveaux correcteurs (différents entre ses oraux et ses écrits d'ailleurs), sans passé commun.

Ca fait reposer sur le prof une responsabilité directe de plus (en déresponsabilisant d'autres corps de métiers...) qui fait qu'il va devoir résister à des pressions dans certains endroits (banlieues chics où on nous accusera de vouloir empêcher le fiston de reprendre l'étude notariale de papa et te promettre d'en parler avec le recteur, banlieue plus chaude où on te reprochera de faire du racisme/discrimination et te promettre d'en parler avec toi sur le parking... ).

Ca va pousser certains chefs d'établissement à réclamer plus de largesse de leur personnel car la réputation du lycée se fera toujours par rapport aux résultats du bac donc être sévère et exigeant te déclassera parfois apr rapport à d'autres.


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 09:55 
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et puis il y a aussi le fait que l'échelle des notes n'est pas une échelle de notes dans l'absolu, mais par rapport à la classe.
les élèves sont, malgré le barème, toujours notés les uns par rapport aux autres et les profs adaptent la préparation de leurs devoirs à leur classe (fort heureusement!).

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MessagePosté: 05 Sep 2007, 10:02 
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Dédé d'été a écrit:
Et Tetsuo, Tatiana et Zad seront les premiers à gueuler contre l'Etat parce qu'ils seront au chomage...


Ca veut dire quoi ça ? Que comme on a privilégié la connaissance sur la formation on a bien mérité d'être au chomage et on a juste le droit de fermer notre gueule ? Belle mentalité, tient !
Personnellement je me suis tapé un an de chomage (avec RMI et tout le tralala), non pas en cherchant un emploi suite à mon "savoir" universitaire (je sais qu'on va pas bien loin avec une licence de cinéma, je suis pas débile) mais en cherchant un simple job, pour manger, impossible à trouver tellement ils te demandaient des qualifications de ouf (du style "au moins deux ans d'expériences" pour être un simple vendeur). Je pense que le droit à la connaissance est un droit aussi légitime qu'un autre, et on a pas à faire culpabiliser les gens à cause de ça. Donc oui, je gueule contre l'Etat quand il va dans le sens d'une société qui te contraint à te plier aux exigences aberrantes des entreprises et quand il veut te priver insidieusement de tes droits les plus fondamentaux.

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MessagePosté: 05 Sep 2007, 10:52 
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Je crois qu'il faut surtout mieux orienter les élèves... bien leur expliquer que l'université, ce n'est pas l'endroit où tu apprends un métier (sauf si tu fais médecine), et qu'après, il faut soit te tourner vers l'enseignement, soit galérer un max pour faire un boulot comme éditeur si tu sors de lettres ou conservateur de musée si tu sors d'histoire de l'art. Laisser un élève qui n'a pas de goûts précis, d'idées précises de son avenir s'engouffrer à la fac, c'est ridicule.
Pour ma part j'y suis allée sans grande idée sur mon avenir, mais avec la certitude que la fac ne me permettrait pas de trouver du taff, mais de m'instruire. Et c'est ce que je voulais, ni plus ni moins. Une amie me sortait l'autre jour, après avoir eu sa licence : "j'sais pas quoi faire, avec une licence personne t'embauche, alors j'vais faire un master parce que je sais pas quoi faire d'autre"... Je lui ai dit que je trouvais ça débile, qu'elle devait bien le savoir dès le départ que ça ne lui permettrait pas d'avoir un taff, et que si elle voulait une formation pro il y avait d'autres voies à explorer... mais malheureusement les CIO et autres conseillers d'orientation sont en général des gros nuls à chier, incapables de t'aider pour savoir ce que tu peux faire.
L'autre gros souci c'est le passage en classes supérieures. Un élève qui a redoublé une fois une classe ne peut pas la repiquer à nouveau, alors même s'il n'a pas le niveau il passe dans la classe supérieure. C'est une totale aberration, il faudrait aménager autre chose pour permettre à l'élève de se mettre à niveau dans une classe intermédiaire si c'est possible, car les envoyer faire des choses encore plus compliquées que celles qu'ils ne comprenaient déjà pas l'année d'avant c'est leur assurer l'échec total pour toute leur scolarité.
Et encore une fois, revaloriser les filières professionnelles et le travail manuel ; que les élèves arrêtent de croire que faire un BEP ou un CAP c'est la honte alors que si c'est la filière qui leur plaît, c'est juste parfait.

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MessagePosté: 05 Sep 2007, 11:10 
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Zad a écrit:
puis, si tu veux que j'élargisse, il faut se poser des questions très larges, sur le sens à donner et les objectifs à viser à l'éducation. Redéfinir l'université seule n'a aucun sens. C'est un mouvement global qui est nécessaire. Se reposer des questions en termes d'organisation générale, institutionnelle, mais aussi d'autres questions, en termes de pédagogie par exemple. Expérimenter, s'inspirer d'exemples plus ou moins concluants (Freinet, les Universités Populaires, etc), faire le tri, redéfinir des idéaux.

Mais je ne sais jusqu'où tu veux que j'aille, ce que tu attends de moi exactement... Tu veux me prouver quoi, exactement? Me défier pour te marrer? Me foutre à poil, c'est ça? Et pour quoi faire?


Evidemment qu'il faut un mouvement global, mais ca n'était pas la question. Je trouve ridicule que tu dises que je manque d'imagination sur la question des universités pour ensuite poster un programme conservateur qui ne répond pas le moins du monde aux problèmes actuels de l'université. Tu n'as simplement aucune légitimité pour me répondre ça. C'est toujours comme ça, tu gueules, tu critiques tout en utilisant de grands mots, et derrière il n'y a rien, et quand tu te retrouves face à ce rien, tu râles en disant que c'est la faute de l'autre... c'est toujours la faute des autres en fait.
Tu critiques en ayant l'air de savoir ce que l'université est et ne doit pas être et ce qu'il ne faut pas faire pour régler ses problèmes, et quand on te demande ce qu'il en est précisément et que tu ne sais répondre, c'est moi qui fait de toi mon bouc-émissaire? C'est la meilleure. Tu veux défendre une politique exigeante, tu le fais en commençant par être exigeant avec toi-même.
Je t'ai pas provoqué, je t'ai pas insulté, j'ai pas le moins du monde été agressif comme toi... la prochaine fois je commencerai par les insultes ca ira plus vite.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.


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MessagePosté: 05 Sep 2007, 11:21 
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Zad a écrit:
non, on est d'accord, le pb vient du capitalisme, qui nous amène à ne voir non plus voir l'université comme un lieu de transmission de savoir, de culture et donc d'apprentissage de la liberté de l'homme et du citoyen (je résume), mais désormais avant tout un lieu de formation à l'idéologie d'entreprise.

c'est le clash entre l'idée d'université et l'évolution ultralibérale d ela société qui amène à cela.


Ce n'est pas tant le problème du capitalisme que du nombre d'étudiants - s'il n'y avait pas autant d'inscrits en droit chaque année, il n'y aurait pas 17.000 avocats à Paris dont la moitié de smicards



Tetsuo a écrit:
Je pense que le droit à la connaissance est un droit aussi légitime qu'un autre, et on a pas à faire culpabiliser les gens à cause de ça.


Personne n'empêche les uns ou les autres de se cultiver

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Dernière édition par Billy Budd le 05 Sep 2007, 11:47, édité 2 fois.

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MessagePosté: 05 Sep 2007, 11:27 
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The Scythe-Meister a écrit:
Zad a écrit:
puis, si tu veux que j'élargisse, il faut se poser des questions très larges, sur le sens à donner et les objectifs à viser à l'éducation. Redéfinir l'université seule n'a aucun sens. C'est un mouvement global qui est nécessaire. Se reposer des questions en termes d'organisation générale, institutionnelle, mais aussi d'autres questions, en termes de pédagogie par exemple. Expérimenter, s'inspirer d'exemples plus ou moins concluants (Freinet, les Universités Populaires, etc), faire le tri, redéfinir des idéaux.

Mais je ne sais jusqu'où tu veux que j'aille, ce que tu attends de moi exactement... Tu veux me prouver quoi, exactement? Me défier pour te marrer? Me foutre à poil, c'est ça? Et pour quoi faire?


Evidemment qu'il faut un mouvement global, mais ca n'était pas la question. Je trouve ridicule que tu dises que je manque d'imagination sur la question des universités pour ensuite poster un programme conservateur qui ne répond pas le moins du monde aux problèmes actuels de l'université. Tu n'as simplement aucune légitimité pour me répondre ça. C'est toujours comme ça, tu gueules, tu critiques tout en utilisant de grands mots, et derrière il n'y a rien, et quand tu te retrouves face à ce rien, tu râles en disant que c'est la faute de l'autre... c'est toujours la faute des autres en fait.
Tu critiques en ayant l'air de savoir ce que l'université est et ne doit pas être et ce qu'il ne faut pas faire pour régler ses problèmes, et quand on te demande ce qu'il en est précisément et que tu ne sais répondre, c'est moi qui fait de toi mon bouc-émissaire? C'est la meilleure. Tu veux défendre une politique exigeante, tu le fais en commençant par être exigeant avec toi-même.
Je t'ai pas provoqué, je t'ai pas insulté, j'ai pas le moins du monde été agressif comme toi... la prochaine fois je commencerai par les insultes ca ira plus vite.


je ne comprends rien à ce que tu racontes.
mais ça a l'air bien.

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