Forum de FilmDeCulte

hey, calmos : si l'itw était dispo, je la mettrais en lien, mais je vais pas la repomper intégralement ce soir, sorry.
je suis d'accord aussi avec toi sur ces cas, mais ça change rien du tout au fait que je suis épaté que ce soit le seul exemple qui lui vienne à ce moment-là (quid des étudiants français? ce que tu décris arrive tous les ans avec eux aussi... pourquoi cette distinction? quelle nécessité?)

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Et bien précise au moins un peu, parce que là...



Les étudiants français sont soumis à plusieurs entretiens après une première sélection... Quant au pourquoi de la distinction, je ne sais pas... Bref.

heu... j'ai précisé, hein, que l'article n'était pas encore en ligne sur le site de télérama.

à la fac, j'ai vu des tas d'étudiants français venir à un cours et sècher le reste sans pb... ce qui ne tient d'ailleurs pas forcément dans les "capacités" dont parle Béréziat. Tu peux être très capable et... pas assidu du tout.
au sujet des entretiens, ça consiste en quoi exactement? ma première année foirée de maîtrise, j'ai abandonné en milieu d'année, personne n'est venu me rappeler pour un entretien...

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Non bien sur, mais il est compréhensible qu'on n'envoie pas à l'étranger un élève qui n'ait pas un niveau suffisant, ou qui passe son temps à sécher.



Pour les voyages Erasmus, le jury se base en partie sur les résultats obtenus. Et je ne suis pas sure, mais il me semble qu'il est plus simple d'avoir de bons résultats en controle continu (donc assiduité obligatoire).



Non, entretiens avant de pouvoir faire une année à l'étranger.

on est d'accord.





bah aucun entretien ne peut mesurer ton assiduité à venir, il me semble.

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Dans mon UFR, il n'y a que des cours "en TD" (soit maximum une quarantaine de personnes) et le prof fait l'appel.
Si tu as plus de trois absences dans le semestre, tu passes en controle terminal et les notes acquises ne comptent plus. Et comme il est plus difficile d'avoir une bonne moyenne avec seulement le partiel de fin de semestre... Les élèves assidus sont avantagés au niveau des départs Erasmus, donc.

J'admets que pour les cours en amphi ça doit pas etre simple.

Non mais sincèrement, pour avoir fréquenté les écoles d'ingénieur et de commerce pendant un petit moment, c'est une évidence qui crève les yeux: L'écrasante majorité de la population est fils de prof, fils de cadres sup ou fils de mec ayant fait l'école en question (quand je regarde les nécros des anciens de mon école, tu te rends compte qu'il y a de vraies dynasties d'ingénieurs).

Je pense que c'est moins vrai pour les classes préparatoires littéraires mais qui sont un peu plus "olé olé" si vous me permettez l'expression, notamment en province (là ou elles n'ont pas forcément l'ambition d'envoyer la moitié de la classe à l'ENS)

absolument : mais justement, ce n'est pas une question de classe prépa ou pas classe prépa, mais bien de filières, et plus généralement d'orientation. Ca ne concerne pas que les prépas, c'est le même pb partout, la reproduction sociale vaut pour les prépas comme pour la fac, c'est la démarche de stigmatiser les prépas pour pouvoir faire comme si la fac n'avait pas les mêmes pb, qui m'énerve. 15 à 16% d'étudiants issus de milieux populaires à Jussieu, c'est moins que dans ma prépa, je peux te l'affirmer.

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Il me semblait que tu parlais de ça...

Et quand bien même, le phénomène est largement plus amplifié dans les classes préparatoires que dans les facultés. J'ai eu sous les yeux des chiffres qui montrent qu'a niveau égal, un fils d'ouvrier (ou un type qui a étudié dans une zep) a X fois moins d'opportunité d'aller dans une classe prépa (d'ou certaines opérations, notamment de Science Po, d'aller chercher volontairement des gens qui n'ont pas forcément accès à ces études)

ça je veux bien l'entendre, Bourdieu l'a effectivement très bien mis en lumière.
c'est la manière qu'a le type de se servir de ça (de manière incompréhensible, en plus : il met en face d'une justification d'une sélection plus sévère et de questionnements absurdes sur la gratuité des études), qui m'énerve.

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N'écoutez pas Film Freak

en fait je découvre que Béréziat a semé aussi dans Libé et même L'Huma des textes similaires pour la réforme des universités, sur l'air de j'ai voté royal, mais force est de constater que le projet du gouvernement Fillon (il dit fillon, comme ça il n'a pas l'impression de dire Sarkozy) déchire.

et donc l'itw est désormais dispo : http://www.telerama.fr/divers/B070829002419.html

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Interessante l'interview. Sur la gratuité du droit d'inscription :



Donc si l'étudiant se transforme en consommateur, qu'il se réunit en association, ce sera plus facile pour lui d'exiger quelque chose parce qu'il a payé.

Du glissement tranquille de la notion de citoyen et du service publique vers la philosophie du consommateur et du lobbying.

Ca me fait penser au logement où là aussi on parle de consommateur au sujet du logement, alors qu'il s'agit d'un droit fondamental.

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Pré Carré

ah mais elle est horrible, cette itw... le reste du dossier éduc nat de Télérama n'est pas bien brillant (à qq exceptions près)

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Ah bah c'est marrant, le docu hier soir sur Canal sur l'éducation nationale affichait la même rengaine, et au bout d'une heure j'me suis demandé si on me faisait pas de la pub pour Sarkozy et sa réforme de l'éducation.

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