Forum de FilmDeCulte

Denisot prend la question comme une mise en accusation, c'est une erreur. Mais je comprends qu'il ne réponde pas, c'est la réaction (et la posture) que je trouve stupide.

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I think we're gonna need a helmet.

S'il n'y avait pas de problème, il y aurait eu réponse.

D'autre part, dans une campagne électorale, surtout en ces temps difficiles, je trouve plutôt saint que les commentateurs fassent aussi face à quelques questions.

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There is no such thing in life as normal

C'est surtout que les journalistes sont à la fois méprisés et sanctifiés, on les place dans un rôle de pouvoir officiel et institutionnel. Ça c'est la faute à plein de choses et notamment aux règles imposées par le CSA. S'il n'y avait pas ce type de règles, on prendrait peut être moins au sérieux les journalistes et les hommes politiques arrêteraient peut-être de systématiquement leur demander d'être "irréprochables". Un homme politique qui ne voudrait pas être secoué n'irait ainsi pas dans telle émission mais rejoindrait telle autre. Aujourd'hui il y a un parcours de campagne très établi, très rigide, ce qui nuit au débat et qui soulève des frustrations chez Dupont-Aignan ou chez Delapierre.
Denisot ou Pujadas sont presque vus comme les gardiens de la qualité de la campagne électorale et de la légitimité de l'élection.

Les journalistes vont tous finir la tête sur une pique quand on écoute les militants du FdG.

C'est tout le contraire, mon ami. Militer pour la qualité, c'est un combat largement partagé par la plupart des journalistes eux-mêmes.

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I think we're gonna need a helmet.

Et pourtant, Mélenchon vient de consacrer cinq minutes admirables de son discours du Prado aux médias et à la précarité des journalistes, qu'il a réhabilité comme force de démocratie pour autant que l'équilibre entre éditorialistes et journalistes soit rétabli.

Oui.

Ou comment embourgeoiser le journalisme et l'inclure au sein même de l’État. En faire un pouvoir officiel, en gros.

Le mec qui en profite au passage pour libéraliser la profession et l'affranchir de ce qui l'entrave à ses yeux



Mais Delapierre est calme, il argumente, il n'a pas la rage. Ce qu'il dit peut s'entendre sans grogner. NDA fait un coup médiatique, ce n'est pas comparable.



Je ne crois pas. Par qui ? Ils font juste leur taf de médiateur entre celui qui parle et ceux qui veulent écouter...

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I think we're gonna need a helmet.

Pas de l'Etat, mais de la République.

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I think we're gonna need a helmet.

Pour moi, Mélenchon est sur-présent médiatiquement, donc je trouve assez ironique que l'on critique son traitement journalistique.

C'est le twitter de Mélenchon, non ? J'imagine bien que c'est pas lui derrière mais ça doit être un minimum officiel.

Je note tout de même, que ce soit lors de la conférence de presse où le Nouvel Obs est accusé d'utiliser des méthodes "d'extrême-droite" (alors que ce sont justement les méthodes utilisées depuis trente ans contre l'extrême-droite), et dans cette surenchère grotesque où on va déterrer une photo de Joffrin avec Le Pen en vacances (déterrage opéré initialement par le FN, d'ailleurs... méthode d'extrême-droite, aussi, du coup ?), que le FdG peine à définir ses adversaires autrement que par son imaginaire anti-fasciste. Méthode caractéristique du PCF dans ses années de brutalité décomplexée. Mélenchon ne peut pas se plaindre qu'on le renvoie constamment au communisme institutionnel quand il reprend (ou laisse ses sbires reprendre) exactement les même habitudes politiques.

Sur-présent par rapport à quoi ? A ce qu'il a à dire ? A ce qu'il représente dans les sondages ? Ou encore à ce que tu lui attribues généreusement comme part du champ politique ?

Avoir une grande couverture médiatique ne veut pas dire que celle-ci soit favorable, hein.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est l'un des comptes militants de la campagne (il y en a 3 ou 4).



Pas les méthodes, les arguments.



La symétrie est facile, la preuve... Vincent Glad a fait la même au Grand Journal.

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C'est une plaisanterie ?

On est dans un pays jacobin, la République ne survit ni n'échappe à l'emprise de l'Etat. C'est même la spécificité politique de la France, seul pays où l'Etat n'est pas un simple organe fonctionnel mais prétend coïncider avec l'âme du pays, "l'incarner" (pour reprendre ce vieux fantasme de la Veme), la notion de "clergé républicain" n'est pas à prendre comme une métaphore.
Mélenchon et toutes ses assemblées constituantes n'y changeront rien, et vu son programme, il n'y a de toute façon pas intérêt.