Forum de FilmDeCulte

Oui voilà pour moi ça n'est pas suffisant et surtout ça interroge sur la raison de faire un film de fiction sur ce sujet et dans ce contexte qui est quand même loin d'être innocent et neutre.

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CroqAnimement votre

Argument qui serait valable pour n'importe quel autre choix de guerre donc bon.
Le contexte est quand même largement survolé, de même que les raison de leur présence (hormis la surveillance). Ca pourrait se passer en Ukraine, en Afghanistan ou n'importe où durant n'importe quelle guerre.

J'ai pas non plus envie de défendre le film plus que ça parce qu'effectivement, il sera vite oublié mais je le préfère encore au pétard mouillé qu'était Civil War.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Et moi pas envie de le défoncer non plus mais très sincèrement, je comprends pas le projet, de quoi c'est parti, pourquoi ils ont decidé de faire ce film qui dépasse quand même le côté temps réel immersif.

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CroqAnimement votre

Pas vu le film mais le fait que la guerre ne soit pas spécifiée n'est pas un défaut, c'est même limite le but. Le film s'appelle Warfare, peu importe le conflit c'est sur le théâtre de la guerre de manière générale.

Comme dans Civil War, ce ne sont pas les raisons du conflit et qui est dans quel camp qui importe, ça parle d'une notion générale sur le journalisme de guerre.

Me forcez pas à défendre Garland, bordel.

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Il vaut mieux voir le film en connaissant un peu le contexte et son projet (retranscrire au plus près et de la manière la plus réaliste possible une opération militaire - ratée). Ça remet en perspective par exemple l'usage de la technologie, qui depuis deux trois ans semble antédiluvienne. Ça ne rend pas le film meilleur pour autant.

Au début j'ai cru détester. A24 + Alex Garland + cette anti-narration sèche m'a fait craindre un objet dévitalisé et arty, une sorte de BEAU TRAVAIL mais en nul et hyper poseur.

Bien vite pourtant les enjeux, aussi simples soient-ils, se font jour. Et on a l'impression de revivre l'excellent dernier acte de ZERO DARK THIRTY mais en version ça part en sucette, jusqu'à devenir un BLACK HAWK DOWN miniature cantonné à une maison et deux rues.

Les persos ont zéro arc ou origines ou trauma, c'est juste des mecs avec une suite d'objectifs simples à accomplir un à un. Moi qui suit un suceur pour les films factuels et les films de procédure, j'en ai eu pour mon argent. Et pourtant on réussit à s'attacher à eux. Super cast.

Alors on va me rétorquer l'éternel "kEsKe Ca rAcOnTe De pLuS kE LeS fAitS ??", car en effet le contexte géopolitique est inexistant au possible. Mais on s'en fiche complet tant le film est immersif et sec et vise clairement autre chose qu'à refaire le procès de la guerre en Irak vingt ans après.

Et sinon pas d'accord avec Art Core:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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